Jean Chrysostome, né à Antioche entre 344 et 349, et mort en 407 près de Comana, a été archevêque de Constantinople et l’un des Pères de l’Église grecque. Son éloquence est à l’origine de son surnom de Chrysostome (bouche d’or).
Extraits de sa Divine Liturgie :
« En honneur et mémoire de la toute sainte, toute pure, bénie par-dessus tout, notre glorieuse Souveraine la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie. Par ses prières, Seigneur, reçois ce sacrifice sur ton autel céleste… »
« Faisant mémoire de la toute sainte, toute pure, bénie par-dessus tout, notre glorieuse Souveraine la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie, avec tous les saints, confions-nous nous-mêmes et les uns les autres et toute notre vie au Christ notre Dieu… »
« Fils unique et Verbe de Dieu, toi qui es immortel, et qui daignas pour notre salut t’incarner de la sainte Mère de Dieu et toujours Vierge Marie, et qui sans changement te fis homme, et fus crucifié, ô Christ Dieu, par la mort ayant vaincu la mort, étant l’Un de la Sainte Trinité, glorifié avec le Père et le Saint Esprit, sauve-nous… »
« Nous te rendons grâce, Seigneur, ami des hommes, bienfaiteur de nos âmes, de nous avoir rendus dignes aujourd’hui de communier à tes célestes et immortels Mystères. Redresse nos voies, confirme-nous dans ta crainte, sois le gardien de notre vie, affermis nos pas, par les prières et les supplications de la glorieuse Mère de Dieu et toujours Vierge Marie et de tous les saints… »
« Nous t’offrons aussi ce culte spirituel pour tous ceux qui reposent dans la foi, ancêtres, pères, patriarches, prophètes, apôtres, prédicateurs, évangélistes, martyrs, confesseurs, ascètes, et pour tout esprit juste décédé dans la foi. Et en premier lieu pour la toute sainte, toute pure, bénie par dessus tout, notre glorieuse Souveraine la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie… »
Septième jour de la neuvaine – Annonce évangélique du salut
Ps 90,13 : « Reviens, Seigneur ! Jusques à quand ? Prends en pitié tes serviteurs. »
La mise au tombeau
Douleur du deuil. Douleur des ténèbres qui désormais recouvrent la terre puisque Dieu en a été chassé.
En réalité, comme le dit le catéchisme de l’Église catholique : « La descente aux enfers est l’accomplissement, jusqu’à la plénitude, de l’annonce évangélique du salut. Elle est la phase ultime de la mission messianique de Jésus, phase condensée dans le temps mais immensément vaste dans sa signification réelle d’extension de l’œuvre rédemptrice à tous les hommes de tous les temps et de tous les lieux, car tous ceux qui sont sauvés ont été rendus participants de la Rédemption. » (CEC 634)
« Septième douleur : La sépulture de Jésus. Au retour du sépulcre, passant devant la croix encore teinte du sang de son Jésus, Marie s’arrêta et fut ainsi la première à l’adorer. « O croix sainte, dit-elle, je te baise et je t’adore. Tu n’es plus maintenant un bois infâme, tu es un trône d’amour et l’autel de la miséricorde, consacré par le sang de l’Agneau divin qui a été immolé sur toi pour le salut du monde. » Demande-lui que du moins elle te permette de pleurer avec elle : Faites que je pleure avec vous ! Elle pleure par amour ; toi, pleure par la douleur de tes péchés.» Saint Alphonse de Liguori
Ô Mère des douleurs, je compatis à la poignante tristesse qui submergea votre cœur de flots amers lorsque le corps de Jésus fut déposé dans le sépulcre : par votre cœur transpercé de sept glaives, obtenez-moi, Vierge très aimable, la grâce de ne jamais me décourager, quelque importantes que soient les ténèbres et l’adversité.
Reine des Martyrs, Marie, Mère de Douleurs ! Par cette extrême douleur que vous avez soufferte en voyant le corps de votre divin Fils Jésus, détaché de la Croix, reposé dans le tombeau, où vous aviez aussi renfermé votre cœur si aimant ; je vous conjure de m’obtenir que j’ensevelisse dans le tombeau de Jésus le vieil homme avec toutes ses passions et que je me revête de l’homme nouveau, formé à l’image de Jésus lui-même, afin que je puisse mériter votre protection durant ma vie, votre assistance à la mort, et que je participe à votre gloire dans le ciel. Amen.
Septième jour : O Mère du Perpétuel Secours, vous êtes la Médiatrice de toute grâce. Oui, vous êtes la trésorière du Bon Dieu qui veut que toute grâce passe par vos mains avant de nous être donnée. Votre image me rappelle que vous êtes la Mère de Jésus, la Mère des douleurs, et que vous êtes ma Mère.
Mère de Jésus, vous êtes si intimement unie au Cœur de votre Fils. Mère des douleurs, vos souffrances, unies à celles de Jésus, ont coopéré à notre salut. Mère des hommes, vous avez accepté de nous venir en aide. Oui, je le sais, une âme fidèle à vous invoquer est sûre de votre protection et une âme protégée par vous ne peut se perdre.
C’est donc avec assurance que j’ai recours à vous. Obtenez-moi, à votre ressemblance, la fidélité dans le service des intérêts de Dieu. Obtenez-moi aussi la faveur que, durant cette neuvaine, je sollicite de votre maternelle tendresse.
Phrase prononcée après qu’il eut pris une boisson vinaigrée. Mission accomplie et paix retrouvée. Jésus s’est offert pour nous sauver.
Confiance en l’accomplissement de la mission du Fils
Jésus en Croix – tout est accompli
Les prophéties anciennes sont accomplies comme le montrent les précédentes paroles du Christ en croix qui renvoient aux Écritures. Mais aussi, et surtout, est accomplie la volonté du Père. Par le Christ, la création toute entière s’est vue montrer la voie de son Salut, et par la souffrance de la croix l’œuvre rédemptrice est achevée.
Le Christ ayant accompli son œuvre peut paisiblement s’en remettre à la mort. Cette parole est une invitation à placer notre confiance en Lui : s’il affirme que tout est consommé au moment de sa passion, c’est que sa mort pour nous est véritablement la culminance de son œuvre rédemptrice et qu’après elle ne peut venir que la parousie où, après que tout ait été consommé, tout sera « soumis au Père ».
Tout est accompli. Tout est accompli ! Cloué à la croix du sacrifice, Jésus est abandonné dans la nuit ; il crie alors d’une voix forte : ‘Tout est accompli’. Tout le mal que ce bois-ci a pu nous faire est réparé par lui.
Malheur à vous, méchants, malheur à vous, aveugles, malheur à vous tous qui commettez sans cesse péché sur péché ! Hommes, réfléchissez ! Trouverez-vous de la miséricorde lorsqu’il viendra dans sa magnificence et sa puissance ?
Préserve-nous, Intercesseur, de la déchéance ! Entends, Homme-Dieu, nos cris ! Ne permets pas que tes souffrances et ta mort pour nous aient été vaines. Laisse-nous un jour accéder au Ciel et nous réjouir avec Toi dans l’éternité.
« Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d’une branche d’hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : “C’est achevé” et il rendit l’esprit. »
« C’est achevé. » Le cri de Jésus ne signifie pas simplement que c’est fini et qu’il va mourir. C’est un cri de triomphe. Cela signifie « c’est accompli ». Ce qu’il dit, littéralement, c’est « c’est parfait ». Juste avant que Jésus lave les pieds de ses disciples, Jean nous rapporte : « Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, Jésus les aima jusqu’au bout » jusqu’à la perfection : sur la croix, nous voyons la perfection de l’amour.
Ces mots de Jésus nous invitent à continuer à rechercher la perfection de l’amour. Nous arriverons à cette plénitude au terme et à la fin. En fait, chacune de ces paroles de Jésus est une étape dans l’approfondissement de la façon dont il exprime son amour pour nous : « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » : là, Jésus ne s’adresse pas à nous, il parle à son Père.
« Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » : c’est un amour plus personnel ; Jésus s’adresse à nous, mais d’en haut, comme un roi. « Voici ta mère, voici ton fils. » C’est un pas de plus vers l’intimité : Jésus ne s’adresse plus à nous comme un roi, mais comme un frère. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
C’est maintenant une telle intimité qu’il pénètre à l’intérieur de notre âme et assume notre propre désolation. Mais la perfection de l’amour s’exprime dans le « J’ai soif ». La plénitude de l’amour, c’est lorsque Jésus nous demande quelque chose et l’accepte avec reconnaissance. Maintenant, son amour est «accompli».
La perfection de l’amour, c’est quand nous acceptons le don que nous fait l’autre tel qu’il ou elle est. Il n’est peut-être pas exactement celui dont nous rêvions.
L’amour parfait est possible et nous le voyons sur la croix. Si nous commençons à aimer, alors l’amour parfait de Dieu peut venir résider dans notre amour fragile et insuffisant. Saint Augustin écrit : « Vous avez commencé à aimer ? Alors Dieu a commencé à résider en vous. » Si nous acceptons d’aimer un autre comme il est, sans récriminations ni reproches, l’amour parfait de Dieu viendra en nous.
En Jésus, tout devient chrétien : la création, le paradis terrestre, la chute, le déluge, les prophètes, la nouvelle Jérusalem, les fins dernières. L’épopée du salut d’un peuple devient l’épopée du salut du monde.
PRIÈRE
Seigneur, toi qui es allé au bout de ta mission d’amour pour nous, fait-nous découvrir à quel point tu nous as aimé et tu t’es donné pour nous, pour qu’à notre tour nous puissions suivre ton exemple.