Septième Parole de Jésus sur la Croix

Septième Parole de Jésus sur la Croix

« Jésus poussa un grand cri : Père, entre tes mains je remets mon esprit » (Lc 23,46). Et sur ces mots il expira. C’est à Dieu que se rapporte la dernière parole de Jésus comme le fut sa première : « Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » (Lc 2,49)

S’abandonner librement à vivre en Lui

Jésus mort dans les bras de sa Mère
Jésus mort dans les bras de sa Mère

« Père, entre tes mains je remets mon esprit. » (Luc 23, 46) Parce que le Fils a fait son œuvre, il peut désormais s’en remettre au Père avec tout ce qu’il a pris sur Lui pour notre Salut. Cet abandon volontaire, librement consenti est celui seul que Dieu regarde en chaque homme.

Pour Dieu ne compte que ce que nous avons fait librement, dans le bien comme dans le mal. Aussi, la fin de cette vie temporelle du Christ, qui ne recommencera plus jamais, marque le début de la vie de l’Église, par laquelle nous sommes tous unis en Lui. « Le Christ est mort, l’Église naît, le monde est sauvé. » Le Christ est mort, vive le Christ !

Mais non pas comme un simple succession, comme une constance : maintenant que tout est consommé, que nous avons vu le chemin la vérité et la vie qu’Il nous désigne jusque sur la croix, tout peut commencer pour le monde renouvelé dans le corps de l’Agneau, dans la sang et l’eau jaillissant de son côté.

« C’était déjà environ la sixième heure quand, le soleil s’éclipsant, l’obscurité se fit sur la terre entière jusqu’à la neuvième heure. Le voile du Sanctuaire se déchira par le milieu et, jetant un grand cri, Jésus dit : “Père, entre tes mains, je remets mon esprit”. » (Lc 23, 44-46)

La première et la dernière des sept paroles sont adressées au Père. La quatrième, qui est le moment crucial, l’est aussi, mais en l’absence apparente de Dieu. Entre-temps, il s’est adressé à nous, de façon de plus en plus intime : comme un roi, d’abord, puis comme un frère et comme un mendiant. Maintenant, il rend tout à son père. Il nous confie tous, avec nos craintes et nos espoirs, aux mains de Dieu. C’est l’acte de confiance suprême.

Nous vivons une époque de profonde inquiétude. Nous craignons les maladies et les épidémies, nous avons peur pour nos enfants, nous avons peur de l’avenir, de l’échec, de la mort. Nous vivons un effondrement de la confiance et notre insécurité est profonde. Malgré les progrès techniques incontestables, nous avons peur.

Prenons un instant pour penser à ce qui nous fait le plus peur. Nous pouvons prendre mille précautions pour éviter des désastres ; nous pouvons signer toutes les polices d’assurances possibles, vivre sainement, faire de la gymnastique et ne jamais prendre l’avion, voir régulièrement un médecin et arrêter de fumer.

Mais ce qui nous fait le plus peur peut quand même arriver. Jésus nous invite à ne plus avoir peur. Tout ce qui nous fait peur lui est arrivé le vendredi saint, le jour où le vieux monde a pris fin et où un monde nouveau a commencé.

PRIÈRE

Père, en tes mains, je remets mon esprit. Entre tes mains, ô Seigneur, je remets mon esprit. A présent ses souffrances n’augmentent plus, à présent, il triomphe d’une voix forte et dit : ‘Prends, ô Père, mon âme. A Toi je remets mon esprit’. Puis il incline la tête et il expire.

De la damnation éternelle son sang nous a sauvés ; par amour pour nous, les hommes, par amour, il connu la mort des pécheurs. Tu nous as donné une nouvelle vie ; que pouvons-nous te donner ? Nous sommes à tes pieds, ô Jésus, emplis d’une émotion profonde ; accepte notre cœur en offrande ! En tes mains, ô Seigneur, je remets mon esprit.

C’est à nous, ici et maintenant, de nous approprier les paroles du Christ en Croix.

LES TROIS HEURES avant la mort de Jésus (page2)

Saint Jean Chrysostome et la Vierge Marie

Saint Jean Chrysostome et la Vierge Marie

Saint Jean Chrysostome
Saint Jean Chrysostome

Jean Chrysostome, né à Antioche entre 344 et 349, et mort en 407 près de Comana, a été archevêque de Constantinople et l’un des Pères de l’Église grecque. Son éloquence est à l’origine de son surnom de  Chrysostome (bouche d’or).

Extraits de sa Divine Liturgie :

« En honneur et mémoire de la toute sainte, toute pure, bénie par-dessus tout, notre glorieuse Souveraine la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie. Par ses prières, Seigneur, reçois ce sacrifice sur ton autel céleste… »

« Faisant mémoire de la toute sainte, toute pure, bénie par-dessus tout, notre glorieuse Souveraine la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie, avec tous les saints, confions-nous nous-mêmes et les uns les autres et toute notre vie au Christ notre Dieu… »

« Fils unique et Verbe de Dieu, toi qui es immortel, et qui daignas pour notre salut t’incarner de la sainte Mère de Dieu et toujours Vierge Marie, et qui sans changement te fis homme, et fus crucifié, ô Christ Dieu, par la mort ayant vaincu la mort, étant l’Un de la Sainte Trinité, glorifié avec le Père et le Saint Esprit, sauve-nous… »

« Nous te rendons grâce, Seigneur, ami des hommes, bienfaiteur de nos âmes, de nous avoir rendus dignes aujourd’hui de communier à tes célestes et immortels Mystères. Redresse nos voies, confirme-nous dans ta crainte, sois le gardien de notre vie, affermis nos pas, par les prières et les supplications de la glorieuse Mère de Dieu et toujours Vierge Marie et de tous les saints… »

« Nous t’offrons aussi ce culte spirituel pour tous ceux qui reposent dans la foi, ancêtres, pères, patriarches, prophètes, apôtres, prédicateurs, évangélistes, martyrs, confesseurs, ascètes, et pour tout esprit juste décédé dans la foi. Et en premier lieu pour la toute sainte, toute pure, bénie par dessus tout, notre glorieuse Souveraine la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie… »

Neuvaine de Notre-Dame des Sept Douleurs 7

Septième jour de la neuvaine – Annonce évangélique du salut

Ps 90,13 : « Reviens, Seigneur ! Jusques à quand ? Prends en pitié tes serviteurs. »

La mise au tombeau
La mise au tombeau

Douleur du deuil. Douleur des ténèbres qui désormais recouvrent la terre puisque Dieu en a été chassé.

En réalité, comme le dit le catéchisme de l’Église catholique : « La descente aux enfers est l’accomplissement, jusqu’à la plénitude, de l’annonce évangélique du salut. Elle est la phase ultime de la mission messianique de Jésus, phase condensée dans le temps mais immensément vaste dans sa signification réelle d’extension de l’œuvre rédemptrice à tous les hommes de tous les temps et de tous les lieux, car tous ceux qui sont sauvés ont été rendus participants de la Rédemption. » (CEC 634)

« Septième douleur : La sépulture de Jésus. Au retour du sépulcre, passant devant la croix encore teinte du sang de son Jésus, Marie s’arrêta et fut ainsi la première à l’adorer. « O croix sainte, dit-elle, je te baise et je t’adore. Tu n’es plus maintenant un bois infâme, tu es un trône d’amour et l’autel de la miséricorde, consacré par le sang de l’Agneau divin qui a été immolé sur toi pour le salut du monde. » Demande-lui que du moins elle te permette de pleurer avec elle : Faites que je pleure avec vous ! Elle pleure par amour ; toi, pleure par la douleur de tes péchés.» Saint Alphonse de Liguori

Ô Mère des douleurs, je compatis à la poignante tristesse qui submergea votre cœur de flots amers lorsque le corps de Jésus fut déposé dans le sépulcre : par votre cœur transpercé de sept glaives, obtenez-moi, Vierge très aimable, la grâce de ne jamais me décourager, quelque importantes que soient les ténèbres et l’adversité.

Reine des Martyrs, Marie, Mère de Douleurs ! Par cette extrême douleur que vous avez soufferte en voyant le corps de votre divin Fils Jésus, détaché de la Croix, reposé dans le tombeau, où vous aviez aussi renfermé votre cœur si aimant ; je vous conjure de m’obtenir que j’ensevelisse dans le tombeau de Jésus le vieil homme avec toutes ses passions et que je me revête de l’homme nouveau, formé à l’image de Jésus lui-même, afin que je puisse mériter votre protection durant ma vie, votre assistance à la mort, et que je participe à votre gloire dans le ciel. Amen.

Septième jour : O Mère du Perpétuel Secours, vous êtes la Médiatrice de toute grâce. Oui, vous êtes la trésorière du Bon Dieu qui veut que toute grâce passe par vos mains avant de nous être donnée. Votre image me rappelle que vous êtes la Mère de Jésus, la Mère des douleurs, et que vous êtes ma Mère.

Mère de Jésus, vous êtes si intimement unie au Cœur de votre Fils. Mère des douleurs, vos souffrances, unies à celles de Jésus, ont coopéré à notre salut. Mère des hommes, vous avez accepté de nous venir en aide. Oui, je le sais, une âme fidèle à vous invoquer est sûre de votre protection et une âme protégée par vous ne peut se perdre.

C’est donc avec assurance que j’ai recours à vous. Obtenez-moi, à votre ressemblance, la fidélité dans le service des intérêts de Dieu. Obtenez-moi aussi la faveur que, durant cette neuvaine, je sollicite de votre maternelle tendresse.

Prières quotidiennes

site officiel en France