LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS 3 novembre

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS 3 novembre

Selon LE MOIS DE NOVEMBRE CONSACRÉ AU SOUVENIR DES ÂMES DU PURGATOIRE
par des considérations sur les peines qu’elles y souffrent, les motifs et les moyens de les soulager et sur l’utilité de la pensée du purgatoire L. Grandmont Liège 1841

Sur la cause des souffrances qu’on endure en purgatoire

 

Christ sauveur
Christ sauveur

Après avoir médité, ô mon Dieu! sur la rigueur des souffrances qu’on éprouve dans le purgatoire, il est important pour moi de méditer sur les causes qui ont attiré un si grand malheur sur les pauvres âmes qui y sont détenues : je trouverai dans cette méditation un nouveau motif de venir à leur secours et de me préserver moi-même d’une pénitence aussi sévère dans l’autre vie.

I

Qui sont ceux qui vont en purgatoire? L’Église nous y montre d’abord des pécheurs infiniment coupables, qui ont passé leur vie dans le crime et le désordre; qui ont abusé de tous les dons de Dieu, résisté à toutes ses grâces, lutté contre les assauts que votre bonté infinie, ô mon Dieu ! livrait à leur cœur, pour les toucher.

Cependant, par l’effet d’une miséricorde qu’on ne peut comprendre, à la prière d’une tendre mère, d’une épouse pleine de foi, d’un enfant paré de toutes les richesses de la grâce et de l’innocence, ce pécheur est rentré en lui-même au moment de la mort, ou sur le déclin de la vie.

Il a compris tout ce qu’avait de coupable sa triste obstination dans le mal, il a compris tout ce qu’il y avait de déraisonnable et d’imprudent à paraître au tribunal de J.-C. ; il a fait une bonne confession ; il s’est converti sincèrement, et il est mort dans ces heureuses dispositions.

Mais est-il juste que ce pécheur soit admis tout de suite parmi les Saints? Non, mon Dieu ! vous devez à votre sainteté, à votre sagesse, à votre justice, de mettre une différence entre l’âme fidèle et ce pécheur si longtemps obstiné ; il a mérité l’enfer par les péchés mortels dont il s’est rendu coupable ; sa vie n’a été qu’une longue suite d’iniquités.

Il n’a pas accompli le précepte de la pénitence sur la terre, il faut qu’il l’accomplisse après la mort; il faut que cette pénitence soit proportionnée au nombre et à l’énormité de ses fautes; il faut qu’elle soit une compensation ou du moins une commutation des peines de l’enfer ; dès lors je ne dois plus m’étonner de la rigueur des peines qu’il endure et de la longueur du temps qu’il restera en purgatoire.

Mais que cette pensée est effrayante pour moi, ô mon Dieu ! qu’elle est propre à me toucher, à m’inspirer une salutaire compassion pour tant de personnes qui m’intéressent et qui ne se sont converties qu’au moment de la mort ! Je me réjouissais de leur conversion et j’avais de justes raisons de le faire ; mais je ne pensais pas assez aux flammes purifiantes où elles gémissent et où elles gémiront encore longtemps.

*

II

Parmi les pécheurs qui sont dans le purgatoire, il en est qui sont moins coupables sans doute, mais dont la punition est ’ cependant aussi sévère. C’étaient des âmes faibles et inconstantes dans le bien, dont la vie était une alternative continuelle de vices et de vertus, de conversions et de rechutes.

Le temps de Pâques, du jubilé, d’une retraite, les trouvait disposés à tout faire pour vous, ô mon Dieu ! à tout sacrifier pour remplir leurs devoirs ; mais bientôt après la dissipation les entraînait, les passions les subjuguaient de nouveau, les habitudes reprenaient leur cours, et l’iniquité devenait pour ainsi dire leur élément.

Hélas ! Seigneur ! que de bonté vous avez eue pour eux en les poursuivant! que de patience vous avez exercée en les attendant! quel malheur si vous les aviez appelés à votre tribunal pendant qu’ils étaient loin de vous !

Mais non, ô Dieu de miséricorde ! vous avez compati à leurs faiblesses, vous avez eu égard aux bonnes œuvres qu’ils ont faites, aux bons exemples qu’ils ont donnés, au repentir qu’ils ont éprouvé et manifesté au déclin de la vie et surtout au moment de la mort ; ils ont reçu tous les sacrements dans de saintes dispositions, vous leur avez pardonné ; mais ils n’ont pas fait pénitence.

Les bonnes œuvres qu’ils ont faites ont servi à obtenir leur conversion ; mais la plupart n’en ont retiré aucun mérite pour le ciel, parce qu’elles n’ont pas été faites en état de grâce.

C’est donc aussi dans le purgatoire que ces pécheurs vont achever leur pénitence ; n’eussent-ils commis qu’un seul péché mortel, qu’elle devrait être longue cette pénitence f qu’elle devrait être sévère, puisqu’ils ont mérité de la subir éternellement.

C’est encore en tremblant, ô mon Dieu! que j’entends prononcer cet arrêt, parce que je crains d’y trouver ma propre condamnation : daignez avoir pitié de moi et dés âmes coupables qui sont déjà entre les mains de votre justice.

III

Mais que vois-je, ô mon Dieu ! parmi les âmes qui sont dans le purgatoire, il en est qui vous ont servi constamment avec fidélité ; il en est qui n’ont jamais souillé par le péché mortel la robe d’innocence qu’elles avaient reçue au baptême, ou qui du moins n’ont jamais persévéré dans ce malheureux état ; il en est qui se sont consacrées à vous par des vœux héroïques….

Oh ! c’est ici que ma foi est déconcertée, et que ma conscience est plus troublée ! j’ai besoin de me rappeler votre bonté infinie, ô mon Dieu ! l’union étroite que vous voulez contracter avec vos élus, l’invitation que vous leur ferez de partager votre gloire, vos perfections infinies, pour comprendre que votre sévérité est toujours dictée par votre justice.

J’ai besoin de me rappeler qu*il est impossible que rien de souillé et d’imparfait puisse entrer dans l’essence divine. Je considère donc de plus près la robe nuptiale dont ces âmes sont revêtues, et je la vois couverte d’une infinité de petites taches qui en ternissent l’éclat et la beauté ; je comprends alors, ô mon Dieu! que ces taches n’ayant point été consumées par le feu de la charité, elles doivent l’être par les flammes du purgatoire.

Je comprends que si ces taches paraissent peu considérables à nos yeux, c’est que nous n’avons pas une assez haute idée de votre sainteté…. C’est le nombre de ces taches, Seigneur ! qui provoque votre sévérité, c’est l’abondance des lumières et des moyens de sanctification que vous avez accordés à ces âmes, et dont elles n’ont pas profité, qui les rend plus coupables.

Il n’est donc personne qui puisse espérer d’échapper à cette purification douloureuse qui nous est préparée dans le purgatoire ; personne qui ne doive craindre. Dans quelle classe de pécheurs dois-je me mettre, ô mon Dieu ! c’est à ma conscience à répondre.

RÉSOLUTIONS ET PRIÈRES

Puisque je puis encore me soustraire aux souffrances du purgatoire, ou du moins en diminuer la durée ou l’intensité, je vais m’appliquer, ô mon Dieu! à mener une vie plus mortifiée, plus humble et plus pénitente. Je vais nourrir dans mon cœur le feu de votre divin amour et l’alimenter à chaque instant par des sacrifices.

Je vais m’appliquer à supporter avec plus de patience les contradictions, les maladies, les privations auxquelles je serai assujetti malgré moi ; je vais m’imposer des pénitences volontaires, qui me fassent expier les satisfactions inutiles auxquelles je me serai abandonné ; je vais multiplier le nombre de mes bonnes œuvres et obtenir grâce pour les âmes du purgatoire et pour moi.

Oui, Seigneur mon Dieu ! je crois ! mais augmentez en moi le don de la foi ; je yeux me lever, avec les  Saints pour voler aux secours des âmes souffrantes du purgatoire ; mais affermissez ma résolution, et soutenez mon courage par le secours de votre grâce, afin que  je devienne , par ma foi accompagnée des œuvres , un digne enfant des Saints , pour ce temps et l’éternité. Par J.-C. N.-S. Ainsi soit-il !

*

Indulgence applicable aux morts.

Toutes les fois qu’on récite les actes de foi, d’espérance et de charité, on obtient l’indulgence. Ils sont à réciter tous les jours, pourvu que, s’étant confessé et ayant communié, on prie selon les intentions de l’Église.

Il y en a qui récitent un chapelet d’actes de foi, d’espérance et de charité, c’est-à-dire qu’ils récitent ces actes autant de fois qu’il y a de grains à leur chapelet : cette pratique leur fait obtenirl’indulgence qu’on peut appliquer aux âmes du purgatoire. Les personnes âgées, infirmes ou moins occupées peuvent le faire.

 

L’Avent est le temps, par excellence, de l’espérance

L’Avent est le temps, par excellence, de l’espérance

Ce temps d’attente et de désir nous prépare à accueillir Celui qui est, qui était et qui vient, le Verbe de vie, l’Emmanuel, Dieu avec nous. Nous célébrons l’arrivée de la lumière qu’est l’avènement de Notre Seigneur Jésus Christ.

Il est venu humblement dans la chair à Noël, il vient mystérieusement chaque jour en nos âmes, il viendra puissamment dans la gloire, que ce soit à la fin de notre vie ou à la fin des temps. Telle est la foi chrétienne.

Le mot Avent vient du latin : « adventus » qui désigne l’acte d’arriver. Cette joyeuse étape vers Noël rappelle que nous marchons vers un but, notre naissance en Dieu. Le Christ nous invite à la vigilance pour mieux nous éveiller en Dieu : « Restez éveillés et priez en tout temps » (Luc 21, chapitre 36).

L’espérance chrétienne est dite « théologale ». Dieu est la source de l’espérance, le soutien et le terme. Quel grand réconfort dans ce mystère ! Mon Créateur a placé dans mon esprit un reflet de son désir de vie pour tous.

Chaque personne est appelée à espérer en répondant à l’attente que Dieu a pour lui. Le Jubilé de l’espérance se terminera par la fermeture de la Porte Sainte de la Basilique papale de Saint-Pierre-du-Vatican, le 6 janvier 2026, Épiphanie du Seigneur. Puisse la lumière de l’espérance chrétienne demeurer en nos cœurs et rayonner par nos vies.

Laissons-nous guider par Celle qui a porté dans son cœur et dans son sein le Verbe incarné. O Marie, Vierge de l’attente et Mère de l’espérance, ravive dans toute l’Église l’esprit de l’Avent, pour que l’humanité tout entière se remette en marche vers Bethléem, où est venu, et où viendra à nouveau nous rendre visite le Soleil qui naît d’en-haut (cf. Lc 1, 78), le Christ notre Dieu. (Benoît XVI, homélie pour le temps de l’Avent) »

Renard SCHOEPFER

le jour des morts

jour de prière pour les défunts
jour de prière pour les défunts

Le jour des morts

La prière pour les morts est profondément enraciné dans notre tradition catholique, car elle est profondément enracinée dans la Bible, à partir de l’Ancien Testament.

Le Second Livre des Macchabées (12:45-46) déclare que « c’est une sainte et salutaire pensée de prier pour les morts afin qu’ils soient délivrés de leur péchés ». Ce passage montre que les juifs au cours des deux siècles avant Jésus-Christ priaient pour les morts. Les apôtres et les premiers chrétiens ont pris cela pour acquis.

La croyance au purgatoire découle de cette pratique. Si le ciel et l’enfer étaient les seules possibilités après la mort, il n’y aurait aucune raison de prier pour les morts. Ceux des cieux n’ont pas besoin de prières et ceux de l’enfer sont au-delà de la portée de notre prière. En conséquence, l’Église croit à l’existence du purgatoire, un état intermédiaire où les gens peuvent être aidés par la prière.

De nombreux passages du Nouveau Testament montrent l’importance de la prière pour les morts.

Par exemple, la deuxième lettre de Saint Paul à Timothée contient une prière pour celui qui était vraisemblablement mort : Paul dit de son ami, Onésiphore : « Que le Seigneur lui donne d’obtenir miséricorde auprès du Seigneur en ce jour-là. » Onésiphore était peut-être mort avant que cette lettre ait été écrite, et les paroles de Paul seraient alors une prière pour son ami décédé (2 Timothée 1:16-18) .

Les chrétiens ont prié pour les morts à l’époque du Nouveau Testament, comme en témoignent les inscriptions dans les catacombes romaines. Au quatrième siècle, Sainte Monique a fait cette demande sur son lit de mort à son fils saint Augustin, « Une seule chose que je te demande : que tu te souviennes de moi à l’autel du Seigneur où que tu sois. »

En tant que membres de l’Association de la Médaille Miraculeuse, nous nous tournons instinctivement vers notre Sainte Mère et nous la prions pour nos morts bien-aimés. Marie était présente à la mort de Saint Joseph. Elle se tenait près de la croix de Jésus. Nous lui demandons de prier pour nous « à l’heure de notre mort », et nous lui confions nos défunts bien-aimés.

Un mois avec les âmes du purgatoire
Un mois avec les âmes du purgatoire

Au Sanctuaire, nous prions pour vos parents et amis décédés toute la journée du 2 Novembre, et nous continuons à le faire pendant tout le mois de Novembre. A la Toussaint, nous avons célébré la messe au Sanctuaire  pour ceux dont vous souhaitiez faire mémoire.

Vous pouvez être dans le sanctuaire en esprit tout au long du mois de Novembre. Nous vous servirons d’intermédiaire lors de vos prières pour eux. Et nous inclurons dans nos prières d’autres intentions que vous pourriez vouloir ajouter.

Nous avons à promouvoir la dévotion à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse et à soutenir les ministères de la communauté vincentienne, en particulier son travail parmi les pauvres. Ce ministère n’est rendu possible que grâce à la générosité de nos membres.

Le mois de Novembre nous rappelle de prier pour les âmes du purgatoire, et de témoigner de notre confiance dans la communion des saints. Par la prière, nous sommes proches de nos proches du purgatoire et du paradis. Ils veillent sur nous et prient pour nous.

Vous et vos proches, vous êtes dans mes prières quotidiennes et les messes au Sanctuaire. S’il vous plaît, priez pour les membres décédés et vivants de l’Association Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, et priez pour moi aussi.

Dans l’amour de Jésus et de Marie,

Père J.-Daniel Planchot, cm

Prière pour les défunts

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen !

Nous sommes venus aujourd’hui pour rendre hommage à ceux qui nous ont quittés, et nous voulons les confier, encore une fois, à la tendresse de Dieu. Ici reposent : (citer les prénoms, éventuellement le lien de parenté pour expliquer aux enfants, l’année de leur décès).

Nous pensons aussi à ceux qui ne reposent pas ici mais qui sont présents dans notre prière (même démarche). On peut partager un temps de silence, ou relever telle ou telle qualité ou trait marquant des personnes que l’on cite.

Ensemble prions :
Seigneur Jésus-Christ, avant de ressusciter, Tu as reposé trois jours en terre, et depuis ce jour-là, la tombe des hommes est devenue, pour les croyants, signe d’espérance en la Résurrection. Nous Te prions, Toi qui es la Résurrection et la Vie : donne aux morts de reposer en paix dans ce tombeau jusqu’au jour où Tu les réveilleras, pour qu’ils voient, de leurs yeux, dans la clarté de Ta face, la lumière sans déclin. Toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Notre Père…

Sainte Marie, toi qui es notre douce mère sur cette terre et qui nous attires vers ton Fils, reçois notre prière et veille avec l’amour d’une mère sur nos morts maintenant qu’ils sont partis. Et donne-nous, nous qui sommes encore en marche sur terre, d’être fidèles à l’Amour de Dieu qui veut que nous ayons la Vie, et la Vie éternelle.

Je vous salue, Marie,…

Que le Seigneur nous bénisse, qu’il nous garde de tout mal et nous conduise à la vie éternelle. Amen

SERMON POUR LE JOUR DE LA COMMÉMORATION DES MORTS – P. BOURDALOUE

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