CINQUANTE-QUATRIÈME LECTURE : De la médisance

CINQUANTE-QUATRIÈME LECTURE : De la médisance.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Fratres, nolile detrahere alterutrum.

Mes frères, ne parlez point mal les uns des autres. Jacques 4.

Je comprends, ô mon Dieu ! combien il est injuste de révéler sans nécessité les fautes secrètes de mon prochain, et de flétrir sa réputation. Je prends la ferme résolution d’éviter ce péché, dont les suites sont si funestes et si difficiles à réparer.

Éloignez de moi, Seigneur, cette malignité qui porte à s’entretenir des défauts d’autrui : guérissez-moi de cette légèreté d’esprit, qui fait qu’on ne veille point sur sa langue, et qui expose à des indiscrétions.

Mettez un frein à ma bouche, afin qu’il ne m’échappe aucune parole qui puisse être préjudiciable aux autres ! mais ce n’est point assez, ô mon Dieu ! de ne point en dire de mal ; vous me défendez encore d’écouter avec complaisance ceux qui en disent, je dois fermer les oreilles, pour ne point prendre part au péché qu’ils commettent en ma présence.

Apprenez-moi, ô mon Dieu ! ce que je dois faire alors pour ne pas vous offenser ; c’est, sans doute, de détourner la conversation sur un autre sujet, ou du moins de garder un profond silence, en montrant, par l’air du visage, que tels discours me font de la peine, et, s’il est possible, de me retirer d’une compagnie où l’on vous offense.

Soyez alors ma lumière, afin que je sache ce que vous voulez de moi ; soyez ma force, afin que j’aie le courage de l’exécuter.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

Rencontre interreligieuse à Ur

Près de midi, heure locale, la rencontre interreligieuse a eu lieu à Ur. Après le chant d’ouverture, le chant de la lecture du livre de la Genèse et un passage du Coran, deux jeunes ont donné leur témoignage, suivi des témoignages d’une femme de religion sabaéenne mandéenne et d’un homme de religion musulmane.

Puis il y a eu le discours du Pape François  et, à la fin, la prière des enfants d’Abraham et le cantique final. Puis le Pape s’est rendu en voiture à l’aéroport de Nassiriya. Prenant congé de l’archevêque de Basorah des Chaldéens, de l’exarque patriarcal de Bassorah et du Golfe, il est retourné à Bagdad à la nonciature apostolique.

Rencontre entre le Pape François et le grand Ayatollah Al-Sistani

Rencontre entre le Pape François et le grand Ayatollah Al-Sistani

Le Saint-Père s’est entretenu avec la principale autorité religieuse chiite en Irak, ce matin samedi 6 mars.

Au lendemain de son arrivée sur le sol irakien, le Pape François a pris ce samedi matin la direction de Najaf, la ville sainte chiite située à 160 kilomètres environ au sud de Bagdad, et lieu de résidence du grand ayatollah Sayyid Ali Al-Husayni Al-Sistani. Le Saint-Père l’a rencontré et a évoqué :

«L’importance de la collaboration et de l’amitié entre les communautés religieuses afin qu’en cultivant le respect réciproque et le dialogue, on puisse contribuer au bien de l’Irak, de la région et de l’humanité entière».

«La rencontre a été l’occasion pour le Pape de remercier le Grand Ayatollah Al-Sistani car, avec la communauté chiite, face à la violence et aux grandes difficultés des années passées, il a élevé sa voix en faveur de la défense des plus faibles et des persécutés, en affirmant la sacralité de la vie humaine et l’importance de l’unité du peuple irakien».

«En prenant congé du Grand Ayatollah, le Saint-Père a réitéré sa prière à Dieu, Créateur de tous, en faveur d’un avenir de paix et de fraternité pour la bien-aimée terre irakienne, pour le Moyen-Orient et pour le monde entier», selon le communiqué de la Salle de Presse du Saint Siège.

Les minorités chrétiennes en Irak

Le Pape François est donc le premier Souverain Pontife à rencontrer le chef suprême des chiites d’Irak. Une étape interreligieuse très forte dans ce voyage apostolique, qui a suscité l’enthousiasme dans le pays. Elle a été saluée par le président irakien Barham Saleh comme «une expression religieuse profonde de modération».

Ali Al Sistani, âgé de 90 ans, a un rôle central dans la construction de la paix. Cette autorité politique et religieuse de référence du pays a déjà pris des positions favorables aux minorités chrétiennes d’Irak: dans plusieurs de ses fatwas, il insiste sur respect et la protection de toute minorité religieuse, et alerte chaque vendredi contre le risque de guerre civile dans le pays.

Selon le cardinal Fernando Filoni, ancien nonce apostolique en Irak, le Pape et le grand ayatollah sont un peu comme deux piliers pour former un arc, un même pont de paix. Plusieurs figures bibliques communes peuvent aider en ce sens. Abraham bien sûr, mais aussi le prophète Ézéchiel très respecté dans cette province de Babylone où il est enterré, dans un sanctuaire partagé entre les 3 monothéismes.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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