Lors de la prière de l’angélus en la solennité des saints Pierre et Paul, à l’issue de la messe célébrée dans la basilique Saint-Pierre, depuis la fenêtre du palais apostolique, le Pape François a invité les fidèles à se mettre à l’écoute de ces Apôtres, qui ont su donner leur vie pour suivre le Christ.
Saints Pierre et Paul d’après un antique relief dans les catacombes
«Aujourd’hui, nous célébrons les saints patrons de Rome, les apôtres Pierre et Paul. Et c’est un cadeau de se retrouver à prier ici, près de l’endroit où Pierre est mort martyr et est enterré.» La liturgie rappelle que, plusieurs années auparavant, Pierre a été libéré de la prison par un ange, mais n’a pas été épargné de la mort.
Le Seigneur nous libère du mal
La vie de Pierre peut éclairer le chemin de notre vie: «le Seigneur lui a accordé de nombreuses grâces et l’a libéré du mal : il fait cela aussi avec nous. En effet, nous ne nous adressons souvent à Lui que dans les moments de besoin. Mais Dieu voit plus loin et nous invite à aller plus loin, à chercher non seulement ses dons, mais lui ; à lui confier non seulement les problèmes, mais la vie. Il peut ainsi nous donner enfin la plus grande grâce, celle de donner la vie.»
La chose la plus importante dans la vie est de faire de la vie un cadeau. «Dieu désire nous faire grandir en don : ce n’est que de cette façon que nous pouvons devenir grands» Aussi Saint-Pierre n’est pas devenu un héros parce qu’il a été libéré de prison, «mais parce qu’il a donné sa vie ici. Son don a transformé un lieu d’exécution en ce beau lieu d’espérance dans lequel nous nous trouvons.»
Demander la grâce de la vie
«Voici ce qu’il faut demander à Dieu : non seulement la grâce du moment, mais la grâce de la vie.» L’Évangile nous montre précisément le dialogue qui a changé la vie de Pierre, lorsque Jésus lui demande qui il est pour Lui. Jésus le dit « bienheureux », littéralement « heureux ».
«Quel est donc le secret d’une vie heureuse et bénie? : reconnaître Jésus, mais Jésus comme le Dieu vivant. Ce qui importe en effet est «la place que je lui donne dans ma vie».
Quand Simon entendit Jésus lui dire : «Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église» ce n’est pas par ce qu’il s’agissait d’un homme solide et fiable – il ira même jusqu’à renier le Maître-. «Mais il a choisi de construire sa vie sur Jésus ; non pas – dit le texte – sur « la chair et le sang », c’est-à-dire sur lui-même, sur ses capacités, mais sur Jésus (cf. v. 17). Jésus est le rocher sur lequel Simon est devenu pierre.»
Une étreinte spirituelle au patriarche Bartholomée
«Aujourd’hui, devant les Apôtres, nous pouvons nous demander : « Et moi, comment je configure ma vie ? Est-ce que je ne pense qu’aux besoins du moment ou est-ce que je crois que mon vrai besoin est Jésus, qui me fait un cadeau ? Et comment puis-je construire la vie, sur mes capacités ou sur le Dieu vivant ?»
Après l’angélus, le Pape François a rappelé que d’ordinaire la fête des saints Pierre et Paul veut qu’une délégation du patriarcat œcuménique de Constantinople vienne à Rome, mais cette année, cela n’a pas été possible en raison de la pandémie.
«J’envoie donc une étreinte spirituelle à mon cher frère le patriarche Bartholomée, dans l’espoir que nous puissions reprendre nos visites mutuelles dès que possible.» Saluant les fidèles présents à Rome, le Pape a souhaité que leur visite aux tombes des Apôtres renforce leur foi et leur témoignage.
Lors de l’Angélus de ce dimanche 28 juin 2020, partant de l’Évangile du jour tiré de l’Évangile selon saint Matthieu, le Pape François a rappelé que suivre Jésus implique des sacrifices et que la plénitude de la vie se trouve en se donnant soi-même.
PAPE FRANÇOIS
ANGÉLUS
Place Saint Pierre
Dimanche, 28 juin 2020
Chers frères et sœurs, bonjour!
En ce dimanche, l’Évangile (cf. Mt 10, 37-42) invite à vivre pleinement et sans hésitation notre adhésion au Seigneur. Jésus demande à ses disciples de prendre au sérieux les besoins de l’Évangile, même lorsqu’ils nécessitent des sacrifices et des efforts.
La première demande exigeante qu’il fait à ceux qui le suivent est de placer l’amour envers lui au-dessus des affections familiales. Il dit: « Quiconque aime son père ou sa mère, son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi » (v. 37). Jésus n’a certainement pas l’intention de sous-estimer l’amour pour les parents et les enfants, mais il sait que les liens de parenté, s’ils sont placés en premier, peuvent dévier du vrai bien.
Nous le voyons: une certaine corruption dans les gouvernements vient précisément parce que l’amour pour la parenté est plus grand que l’amour pour la patrie, et on a mis des parents en charge. La même chose avec Jésus: quand l’amour [pour les membres de la famille] est supérieur – excessif, il n’est pas bon.
Nous pourrions tous apporter de nombreux exemples à cet égard. Sans parler des situations où les affections familiales se mêlent à des choix opposés à l’Évangile. D’autre part, lorsque l’amour pour les parents et les enfants est animé et purifié par l’amour du Seigneur, il devient pleinement fructueux et produit des fruits de bien dans la famille elle-même et bien au-delà. En ce sens, Jésus dit cette phrase.
On se souvient aussi comment Jésus reproche aux docteurs de la loi qui font que les parents manquent du nécessaire sous prétexte de le donner à l’autel, de le donner à l’Église (cf. Mc 7, 8-13). Il les gronde! Le véritable amour pour Jésus nécessite un véritable amour pour les parents, pour les enfants, mais si nous recherchons d’abord l’intérêt de la famille, cela nous mène toujours sur une mauvaise voie.
Ensuite, Jésus dit à ses disciples: « Quiconque ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi » (v. 38). Il s’agit de le suivre sur le chemin qu’il a lui-même suivi, sans chercher de raccourcis. Il n’y a pas de véritable amour sans croix, c’est-à-dire sans prix à payer en personne. Et tant de mères disent, tant de pères qui se sacrifient tant pour leurs enfants et endurent de vrais sacrifices, des croix, parce qu’ils aiment.
Et portée avec Jésus, la croix n’est pas effrayante, car Il est toujours à nos côtés pour nous soutenir à l’heure de l’épreuve la plus difficile, pour nous donner force et courage. Vous n’avez même pas besoin de vous exciter pour préserver votre vie, avec une attitude craintive et égoïste.
Jésus avertit: « Quiconque a gardé sa vie pour lui la perdra, et quiconque a perdu sa vie pour moi – c’est-à-dire pour l’amour, pour l’amour de Jésus, pour l’amour du prochain, pour le service des autres – la trouvera « (V. 39). C’est le paradoxe de l’Évangile. Mais nous en avons aussi, Dieu merci, de nombreux exemples! Nous le voyons ces jours-ci.
Combien de personnes, combien de personnes portent des croix pour aider les autres! Il se sacrifie pour aider les autres dans le besoin dans cette pandémie. Mais, toujours avec Jésus, cela peut être fait. La plénitude de vie et de joie se trouve en se donnant pour l’Évangile et pour ses frères et sœurs, avec ouverture, accueil et bienveillance.
Ce faisant, nous pouvons faire l’expérience de la générosité et de la gratitude de Dieu, comme Jésus nous le rappelle: «Celui qui vous accueille m’accueille […]. Celui qui donne à un de ces petits un verre d’eau fraîche […] ne perdra pas sa récompense « (vv. 40; 42). La gratitude généreuse de Dieu le Père tient compte du moindre geste d’amour et de service rendu aux frères.
En ces jours, j’ai entendu un prêtre ému parce qu’un enfant s’est approché de lui dans la paroisse et lui a dit: « Père, ce sont mes économies, une petite chose, c’est pour ses pauvres, pour ceux qui aujourd’hui ont besoin de la pandémie « . Petite chose, mais grande chose! C’est une gratitude contagieuse, qui aide chacun de nous à avoir de la gratitude envers ceux qui prennent soin de nos besoins.
Quand quelqu’un nous offre un service, il ne faut pas penser que tout nous est dû. Non, de nombreux services sont gratuits. Pensez au bénévolat, qui est l’une des plus grandes choses de la société italienne. Les volontaires … Et combien d’entre eux ont laissé leur vie dans cette pandémie!
Cela se fait par amour, simplement par service. La gratitude, la gratitude, c’est d’abord un signe de bonne éducation, mais c’est aussi un insigne du chrétien. C’est un signe simple mais authentique du royaume de Dieu, qui est un royaume d’amour gratuit et reconnaissant.
La Très Sainte Vierge Marie, qui a aimé Jésus plus que sa propre vie et l’a suivi jusqu’à la croix, nous aide à toujours nous mettre devant Dieu avec un cœur ouvert, laissant sa Parole juger nos comportements et nos choix.
Après l’Angélus
Chers frères et sœurs,
Mardi 30 juin prochain, la quatrième Conférence de l’Union européenne et des Nations Unies se tiendra pour«soutenir l’avenir de la Syrie et de la région».
Prions pour cette importante réunion, afin qu’elle puisse améliorer la situation dramatique du peuple syrien et des peuples voisins, en particulier du Liban, dans le contexte de graves crises socio-politiques et économiques que la pandémie a rendues encore plus difficiles. Pensez qu’il y a des enfants qui ont faim, qui n’ont pas de nourriture! Je vous en prie, que les dirigeants sont capables de faire la paix.
Invitation à prier également pour le peuple du Yémen. Ici aussi, surtout pour les enfants, qui souffrent de la grave crise humanitaire. Ainsi que pour ceux qui ont été touchés par les graves inondations dans l’ouest de l’Ukraine: puissent-ils faire l’expérience du réconfort du Seigneur et de l’aide de leurs frères.
J’adresse mes salutations à vous tous, Romains et pèlerins d’Italie et d’autres pays. Je vois des drapeaux: polonais, allemand et beaucoup! Je salue en particulier ceux qui ont participé ce matin à Rome à la messe de rite congolais, priant pour la République démocratique du Congo. Je salue la délégation congolaise présente ici. Ces Congolais sont bons!
Je vous souhaite à tous un bon dimanche. N’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner! Et à demain pour la fête des saints Pierre et Paul.
Nouveau Directoire pour la catéchèse : rendre l’Évangile toujours actuel
Le nouveau Directoire pour la catéchèse a été rendu public ce jeudi par le conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation. Il succède aux Directoires de 1971 et e de 1997. Ce long document a été approuvé par le Pape François le 23 mars dernier.
Catholiques du monde – Vatican Média
Ce nouveau Directoire est un long document de 300 pages, divisé en trois parties et douze chapitres, a été présenté ce jeudi 25 juin en salle de presse du Saint-Siège par Mgr Fisichella, président du conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation.
Le lien étroit entre l’évangélisation et la catéchèse est la particularité du nouveau Directoire qui souligne l’union entre la première annonce et la maturation de la foi, à la lumière de la culture de la rencontre. Cette particularité est d’autant plus nécessaire face à deux défis de l’Église à l’époque contemporaine : la culture numérique et la mondialisation de la culture.
Le baptisé est missionnaire
Ce document rappelle que tout baptisé est un disciple missionnaire et que l’engagement et la responsabilité sont nécessaires pour trouver de nouveaux langages avec lesquels communiquer la foi.
On peut agir selon trois principes de base :
– le témoignage, car «l’Église ne naît pas du prosélytisme, mais de l’attraction» ;
– la miséricorde, catéchèse authentique qui rend crédible l’annonce de la foi ;
-et le dialogue, libre et gratuit, qui n’oblige pas mais qui, à partir de l’amour, contribue à la paix.
Ainsi, la catéchèse aide les chrétiens à donner un plein sens à leur vie.
La première partie, intitulée «La catéchèse dans la mission évangélisatrice de l’Église», s’attarde en particulier sur la formation des catéchistes : pour être des témoins crédibles de la foi, ils devront «être catéchistes avant de faire les catéchistes» et donc travailler avec gratuité, dévouement, cohérence, selon une spiritualité missionnaire qui les éloigne de la «fatigue pastorale stérile» et de l’individualisme.
Les enseignants, éducateurs, témoins, catéchistes ont à accompagner avec humilité et respect la liberté des autres. En même temps, ils ont à «être vigilant avec détermination afin que toute personne, en particulier les mineurs et les personnes vulnérables, puisse se voir garantir une protection absolue contre toute forme d’abus». Les catéchistes sont également invités à adopter un «style de communion» et à faire preuve de créativité dans l’utilisation des outils et des langues.
La famille, premier lieu de la catéchèse
La deuxième partie du Directoire, intitulée «Le processus de la catéchèse», fait clairement apparaître l’importance de la famille sujet actif d’évangélisation et lieu naturel pour vivre la foi de manière simple et spontanée, elle offre une éducation chrétienne «plus témoignée qu’enseignée», à travers un style humble et compatissant.
Face aux situations irrégulières et aux nouveaux scénarios familiaux présents dans la société contemporaine, l’Église nous appelle donc à accompagner dans la foi avec proximité, écoute et compréhension, pour redonner confiance et espoir à tous.
L’inclusion, l’acceptation et la reconnaissance sont les mots clés de la catéchèse également envers les personnes handicapées : témoins des vérités essentielles de la vie humaine, elles doivent être accueillies comme un grand cadeau, tandis que leurs familles méritent «respect et admiration».
Une autre catégorie particulière est celle des migrants qui, loin de leur pays d’origine, peuvent connaître une crise de foi : pour eux aussi, la catéchèse doit être axée sur l’acceptation, la confiance et la solidarité, afin qu’ils puissent être soutenus dans la lutte contre les préjugés et les graves dangers auxquels ils peuvent être confrontés, comme la traite des êtres humains.
Le document considère ensuite les prisons comme une «authentique terre de mission» : pour les prisonniers, la catéchèse sera l’annonce du salut en Christ et l’écoute attentive qui montre le visage maternel de l’Église.
L’option préférentielle pour les pauvres est également centrale : dans ce domaine, la catéchèse doit éduquer les gens à la pauvreté évangélique, promouvoir la culture de la fraternité et susciter l’indignation des fidèles face aux situations de misère et d’injustice.
Paroisses et écoles, lieux de formation
La troisième partie, consacrée à la «Catéchèse dans les Églises particulières», fait apparaître surtout le rôle des paroisses, définies comme «exemples d’apostolat communautaire» et capables d’une catéchèse créative, «ouverte» aux expériences des personnes. Quant aux écoles catholiques, elles sont invitées à passer de l’école-institution à l’école-communauté de foi, avec un projet éducatif basé sur les valeurs de l’Évangile.
Dans ce contexte, un paragraphe est consacré à l’enseignement de la religion qui est distinct mais complémentaire de la catéchèse. «Le facteur religieux est une dimension de l’existence et ne doit pas être négligé» ; par conséquent, «c’est un droit des parents et des élèves» de recevoir une formation intégrale qui tient également compte de l’enseignement de la religion.
Les secteurs spéciaux pour la catéchèse sont ensuite ceux de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux avec le judaïsme et l’islam : en ce qui concerne le premier point, le Directoire souligne comment la catéchèse doit «susciter le désir d’unité» parmi les chrétiens, pour être «un instrument crédible d’évangélisation».
En ce qui concerne le judaïsme, elle appelle à un dialogue qui lutte contre l’antisémitisme et promeut la paix et la justice, tandis que face au fondamentalisme violent que l’on peut parfois trouver dans l’Islam, l’Église appelle à éviter les généralisations superficielles, en favorisant la connaissance et la rencontre avec les musulmans.
En tout cas, dans un contexte de pluralisme religieux, la catéchèse doit «approfondir et renforcer l’identité des croyants», en favorisant leur élan missionnaire par le témoignage et le dialogue «amical et cordial».
Le défi du numérique
La réflexion du Directoire se déplace sur la culture numérique qui est aujourd’hui perçue comme «naturelle», au point de changer le langage et les hiérarchies de valeurs à l’échelle mondiale.
Riche en aspects positifs (par exemple, il enrichit les compétences cognitives et favorise une information indépendante pour protéger les personnes les plus vulnérables), le monde numérique a aussi un «côté sombre» : il peut apporter la solitude, la manipulation, la violence, la cyberintimidation, les préjugés, la haine. Sans oublier l’attitude presque «idéaliste» vis-à-vis, par exemple, d’un moteur de recherche.
Dans ce domaine, la catéchèse devra donc éduquer à lutter contre la «culture de l’instantané», dépourvue de hiérarchies de valeurs et incapable de distinguer la vérité et la qualité. Les jeunes, surtout, doivent être accompagnés dans leur recherche d’une liberté intérieure qui les aidera à se différencier du «troupeau social».
«Le défi de l’évangélisation implique celui de l’inculturation dans le continent numérique» et implique l’importance d’offrir des espaces d’expérience de foi authentique, capables de fournir des clés d’interprétation pour des thèmes forts comme l’affectivité, la justice et la paix.
Bioéthique, science et technologie
Le document s’attarde également sur la science et la technologie. Réaffirmant qu’elles sont au service de la personne et qu’elles doivent être orientées vers l’amélioration des conditions de vie de la famille humaine, il nous invite à clarifier les conflits apparents entre la science et la foi et à valoriser le témoignage des scientifiques chrétiens, exemple d’harmonie et de synthèse entre les deux.
Une réflexion distincte doit au contraire être menée pour la bioéthique : partant de l’hypothèse que «tout ce qui est techniquement possible n’est pas moralement admissible», il faudra distinguer les interventions thérapeutiques des manipulations, et prêter attention à l’eugénisme et à la discrimination qu’il entraîne.
Sur la dénomination de «genre», il est rappelé que l’Église accompagne «toujours et en toute situation», sans juger, les personnes qui vivent des situations complexes et parfois conflictuelles. Cependant, «du point de vue de la foi, la sexualité n’est pas seulement un fait physique, mais est une valeur confiée à la responsabilité de la personne», «une réponse à l’appel originel de Dieu».
Dans le domaine de la bioéthique, les catéchistes auront donc besoin d’une formation spécifique qui part du principe du caractère sacré et inviolable de la vie humaine et qui contraste avec la culture de la mort. A cet égard, le Directoire condamne la peine de mort, définie comme «une mesure inhumaine qui humilie la dignité de la personne».
Parmi les autres thèmes abordés par le document figure l’appel à une «conversion écologique profonde» à promouvoir par une catéchèse attentive à la sauvegarde de la Création et inspirant une vie vertueuse, loin du consumérisme. On encourage aussi fortement un engagement social actif de la part des catholiques pour agir en faveur du bien commun.
En ce qui concerne le monde du travail, il y a un appel à l’évangélisation selon la Doctrine sociale de l’Église, avec une attention particulière à la défense des droits des plus faibles. Enfin, les deux derniers chapitres portent sur les catéchismes locaux, avec les indications pour obtenir l’approbation du Saint Siège et sur les organismes au service de la catéchèse, y compris le Synode des évêques et les conférences épiscopales.