Le Pape prie pour ceux qui sont dans la tristesse : Jésus est toujours avec nous

Le Pape prie pour ceux qui sont dans la tristesse: Jésus «est toujours avec nous»

Disciples d'Emmaüs - Rembrandt
Disciples d’Emmaüs – Rembrandt

Lors de la messe de ce 3e dimanche de Pâques, célébrée en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le Saint-Père a prié pour ceux qui sont tristes parce qu’ils sont seuls ou sans travail, ou parce qu’ils ne parviennent pas à subvenir aux besoins de leur famille en raison de la pandémie. À partir de l’Évangile des disciples d’Emmaüs, il a rappelé que Jésus marche toujours à nos côtés, même dans les moments sombres.

 

Au début de cette messe dominicale , il a formulé l’intention de prière suivante:

«Nous prions aujourd’hui, durant cette messe, pour tous ceux qui souffrent de la tristesse, parce qu’ils sont seuls ou parce qu’ils ne savent pas quel avenir les attend, ou parce qu’ils ne peuvent pas subvenir aux besoins de leur famille car ils n’ont pas d’argent, pas de travail… Tant de personnes qui souffrent de la tristesse. Prions pour eux aujourd’hui.»

Dans son homélie, le Pape a commenté l’Évangile du jour (Lc 24, 13-35) , la rencontre de Jésus ressuscité avec les disciples d’Emmaüs, et comment ceux-ci ont reconnu le Seigneur à la fraction du pain.

homélie :

«Nous avons souvent entendu dire que le christianisme n’est pas seulement une doctrine, ce n’est pas une façon de se comporter, ce n’est pas une culture. Si, c’est tout cela, mais d’abord et avant tout, c’est une rencontre. Une personne est chrétienne parce qu’elle a rencontré Jésus-Christ, elle s’est laissée rencontrer par Lui.

Ce passage de l’Évangile de Luc nous raconte une rencontre, la façon de bien comprendre comment le Seigneur agit, comment est notre façon d’agir. Nous sommes nés avec une graine d’anxiété. Dieu l’a voulu ainsi: l’inquiétude pour trouver la plénitude, l’inquiétude pour trouver Dieu, souvent même sans savoir que nous portons cette inquiétude.

Notre cœur est inquiet, notre cœur a soif: soif de la rencontre avec Dieu. Il Le cherche, souvent sur les mauvais chemins: il se perd, puis revient, il Le cherche… D’autre part, Dieu a soif de rencontre, à tel point qu’il a envoyé Jésus à notre rencontre, pour venir à la rencontre de cette inquiétude.

Comment Jésus agit-il? Dans ce passage de l’Évangile, nous voyons bien qu’Il respecte notre propre situation, Il ne va pas de l’avant. Seulement, parfois, pour les entêtés, on pense à Paul, n’est-ce pas? Quand Il le jette du cheval. Mais en général, Il va lentement, dans le respect de notre époque. Il est le Seigneur de la patience. Quelle patience le Seigneur a avec chacun de nous! Le Seigneur marche à nos côtés.

Comme nous l’avons vu ici avec ces deux disciples, Il écoute nos angoisses – Il les connaît ! – et à un certain moment, Il dit quelque chose. Le Seigneur aime entendre comment nous parlons, bien nous comprendre et donner la bonne réponse à cette anxiété. Le Seigneur n’accélère pas le rythme, il va toujours à notre rythme, souvent lentement, mais sa patience est comme ça.

Il existe une ancienne règle de pèlerins qui dit que le vrai pèlerin doit aller au rythme de la personne la plus lente. Et Jésus est capable de cela, Il le fait, Il n’accélère pas, Il attend que nous fassions le premier pas. Et quand le moment est venu, Il nous pose la question. Dans ce cas-là, Il est clair: «Mais de quoi parlez-vous ?», Il se fait ignorant pour nous que nous parlions. Il aime que nous parlions.

Il aime entendre ça, Il aime qu’on parle comme ça. Pour nous écouter et répondre, Il nous fait parler, comme s’il était ignorant, mais avec tant de respect. Et puis Il répond, Il explique, jusqu’au point nécessaire. C’est ce qu’il nous dit ici: «Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ?» Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.» Il explique, il clarifie.

J’avoue que je suis curieux de savoir comment Jésus a expliqué, pour faire la même chose. Ça a dû être une très belle catéchèse. Et puis c’est le même Jésus qui nous a accompagnés, qui s’est approché de nous, fait semblant d’aller plus loin pour prendre la mesure de notre inquiétude: «Non, viens, viens, reste un peu avec nous.»

C’est ainsi que la rencontre est donnée. Mais la rencontre n’est pas seulement le moment de rompre le pain ici, c’est tout le chemin. Nous rencontrons Jésus dans l’obscurité de nos doutes. Même dans l’affreux doute de nos péchés, Il est là pour nous aider, dans nos angoisses… Il est toujours avec nous.

Le Seigneur nous accompagne parce qu’Il veut nous rencontrer. C’est pourquoi nous disons que le cœur du christianisme est une rencontre: c’est la rencontre avec Jésus. Pourquoi êtes-vous chrétien? Pourquoi êtes-vous chrétien? Et beaucoup de gens ne peuvent pas le dire.

Certains, par tradition, mais, d’autres ne peuvent pas le dire, parce qu’ils ont rencontré Jésus, mais ils n’ont pas réalisé que c’était une rencontre avec Jésus. Jésus est toujours à notre recherche. Toujours. Et nous avons notre inquiétude. Au moment où notre inquiétude rencontre Jésus, là commence la vie de la grâce, la vie de la plénitude, la vie du cheminement chrétien.

Que le Seigneur nous donne à tous cette grâce de rencontrer Jésus tous les jours, de savoir, de savoir qu’il marche avec nous dans tous nos moments. Il est notre compagnon de pèlerinage.»

La messe s’est terminée par un temps d’adoration et la bénédiction eucharistique, et le Saint-Père a invité à la communion spirituelle.

Prière dite par le Pape :

«Mon Jésus, je crois que tu es vraiment présent dans le Saint Sacrement de l’autel. Je T’aime par-dessus tout et Te désire dans mon âme. Puisque je ne peux pas Te recevoir sacramentellement maintenant, viens au moins spirituellement en mon cœur. Comme Tu es déjà venus, je T’embrasse et en tout, je m’unis à Toi.  Ne permets jamais que je sois séparé de Toi.»

Avant de quitter la chapelle dédiée au Saint-Esprit, l’antienne mariale du « Regina caeli » a été chantée :

Regína caeli laetáre, allelúia.

Quia quem merúisti portáre, allelúia.

Resurréxit, sicut dixit, allelúia.

Ora pro nobis Deum, allelúia!

ÉVANGÉLISATION ET RENOUVELLEMENT DE L’ÉGLISE

Évangélisatrice, l’Église vit la mission qui est la sienne en recommençant chaque fois à s’évangéliser elle-même. « Communauté de croyants, communauté de l’espérance vécue et communiquée, communauté d’amour fraternel, elle a besoin d’écouter sans cesse ce qu’elle doit croire, ses raisons d’espérer, le commandement nouveau de l’amour.

Peuple de Dieu immergé dans le monde, et souvent tenté par les idoles, elle a toujours besoin d’entendre proclamer les grandes œuvres de Dieu qui l’ont convertie au Seigneur, d’être à nouveau convoquée par lui et réunie. Cela veut dire, en un mot, qu’elle a toujours besoin d’être évangélisée, si elle veut garder fraîcheur, élan et force pour annoncer l’Évangile ».

Le Concile Vatican II a repris fortement ce thème de l’Église qui s’évangélise à travers une conversion et un renouvellement constant, afin d’évangéliser le monde de façon crédible. Les mots du Pape Paul VI résonnent encore actuels, alors qu’affirmant à nouveau la priorité de l’évangélisation, il rappelait à tous les fidèles :

« Il ne serait pas inutile que chaque chrétien et chaque évangélisateur approfondisse dans la prière cette pensée : les hommes pourront se sauver aussi par d’autres chemins, grâce à la miséricorde de Dieu, même si nous ne leur annonçons pas l’Évangile ; mais nous, pouvons-nous nous sauver si par négligence, par peur, par honte – ce que saint Paul appelait ‘rougir de l’Évangile’ – ou par suite d’idées fausses nous omettons de l’annoncer?»

Dès son origine, l’Église a dû affronter de semblables difficultés, en expérimentant le péché de ses membres. L’histoire des disciples d’Emmaüs (cf. Lc 24, 13-35) est emblématique de la possibilité d’une connaissance du Christ vouée à l’échec.

Les deux disciples parlaient d’un mort (cf. Lc 24, 21-24), de leur frustration et de leur espérance perdue. Ils représentent, pour l’Église de toujours, la possibilité d’apporter une annonce qui n’est pas source de vie, mais qui garde enfermés dans la mort le Christ annoncé, les annonceurs et, en conséquence, les destinataires aussi de l’annonce.

Il en est de même à propos de l’épisode rapporté par l’évangéliste Jean (cf. Jn 21, 1-14), celui des disciples qui, séparés du Christ, sont en train de pêcher mais vivent leurs actions sans profit. Et, comme pour les disciples d’Emmaüs, ce n’est que lorsque le Ressuscité se manifeste, qu’ils retrouvent la confiance, la joie de l’annonce, le fruit de leur action évangélisatrice.

la pèche miraculeuse- Duccio di Buoninsegna (vers 1255-vers 1319) - Sienne, Musée de l’Œuvre de la cathédrale
la pèche miraculeuse- Duccio di Buoninsegna (vers 1255-vers 1319) – Sienne, Musée de l’Œuvre de la cathédrale

C’est uniquement en se rapportant avec force au Christ que celui qui avait été désigné pour être un «pêcheur d’hommes» (Lc 5, 10), Pierre, peut à nouveau jeter ses filets avec succès, en se fiant à la parole de son Seigneur.

Ce qui est décrit avec autant de détails à l’origine, l’Église l’a vécu à plusieurs reprises au cours de son histoire. Il est arrivé maintes fois que le lien avec le Christ s’étant relâché, la qualité de la foi vécue se soit trouvée affaiblie et l’expérience de participation à la vie trinitaire intrinsèque à ce lien moins fortement ressentie.

C’est pour cette raison qu’il ne faut pas oublier que l’annonce de l’Évangile est une question spirituelle avant tout. L’exigence de transmettre la foi – qui n’est pas une action individualiste ni solitaire, mais un événement communautaire, ecclésial – ne doit pas provoquer la recherche de stratégies efficaces de communication, ni une sélection des destinataires – par exemple, les jeunes –, mais elle doit concerner le sujet chargé de cette opération spirituelle.

Elle doit devenir une question de l’Église sur elle-même. Ce qui permet de poser le problème d’une façon non extrinsèque, et met en cause l’Église dans tout son être et toute sa vie… La réflexion porte sur la capacité de l’Église à se structurer en communauté réelle, en fraternité authentique, en tant que corps et non comme une entreprise.

C’est justement pour que l’évangélisation sache conserver intacte sa qualité spirituelle originelle, que l’Église doit se laisser modeler par l’action de l’Esprit et se faire semblable au Christ crucifié, lui qui révèle au monde le visage de l’amour et de la communion de Dieu.

Elle peut ainsi découvrir à nouveau sa vocation d’Ecclesia mater qui engendre des fils au Seigneur, en transmettant la foi, et en enseignant l’amour qui nourrit les fils. De cette façon, elle vit son devoir d’annonciatrice et de témoin de cette Révélation de Dieu, en rassemblant son peuple dispersé, afin que puisse se réaliser la prophétie d’Isaïe que les Pères de l’Église ont lues comme s’adressant à elle-même :

« Élargis l’espace de ta tente, déploie sans lésiner les toiles qui t’abritent, allonge tes cordages, renforce tes piquets, car à droite et à gauche tu vas éclater, ta race va déposséder des nations et repeupler les villes abandonnées » (Is 54, 2-3).

SYNODE DES ÉVÊQUES – XIIIème ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE : LA NOUVELLE ÉVANGÉLISATION POUR LA TRANSMISSION DE LA FOI CHRÉTIENNE – INSTRUMENTUM LABORIS  37-40 – CITÉ DU VATICAN 2012

Le Pape François invite à prier le chapelet en mai

Le Pape François invite à prier le chapelet en mai

Datée de ce samedi 25 avril, une lettre du Pape François adressée à tous les fidèles rappelle la dimension mariale du mois de mai, il encourage à «redécouvrir la beauté de la prière du chapelet chez soi» et invite à le prier avec ses proches ou de manière individuelle en particulier en ce temps d’épreuve, de contexte du confinement.

Le Saint-Père propose également deux prières à la Vierge Marie, spécialement composées par lui-même pour l’implorer dans la pandémie : la première est celle qui avait été diffusée au Sanctuaire du Divin Amour, à Rome, le 11 mars dernier ; la seconde, plus longue, invoque le secours de la Mère de Dieu face aux nombreux défis et situations de détresse provoqués par la pandémie de coronavirus.

« Contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre Mère, nous rendra encore plus unis en tant que famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve »,

La lettre et les deux prières du Pape :

– Lettre à tous les fidèles pour le mois de mai 2020

Chers frères et sœurs,

Le mois de mai est maintenant proche, un mois au cours duquel le peuple de Dieu exprime avec une intensité particulière son amour et sa dévotion à la Vierge Marie. Il est de tradition, durant ce mois, de prier le chapelet à la maison, en famille. Une dimension, la dimension domestique, que les restrictions de la pandémie nous ont « forcés » à valoriser, également du point de vue spirituel.

C’est pourquoi j’ai pensé à proposer à chacun de redécouvrir la beauté de la prière du chapelet chez soi au mois de mai. Vous pouvez le faire ensemble, ou personnellement ; choisissez vous-mêmes, en fonction de la situation, en considérant les deux possibilités. Mais dans chaque cas, il y a un secret pour le faire: la simplicité ; et il est facile de trouver, même sur Internet, de bons modèles de prière à suivre.

Je vous offre également les textes de deux prières à la Sainte Vierge, que vous pouvez réciter à la fin du Rosaire, et que je réciterai moi-même au mois de mai, spirituellement uni à vous. Je les joins à cette lettre afin qu’ils soient mis à la disposition de tous.

Chers frères et sœurs, contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre Mère, nous rendra encore plus unis en tant que famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve. Je prierai pour vous, surtout pour les plus souffrants, et vous, s’il vous plaît, priez pour moi. Je vous remercie et de tout mon cœur je vous bénis.

Rome, Saint Jean de Latran, 25 avril 2020 – Fête de saint Marc, évangéliste

– La première prière proposée :

Ô Marie, Tu brilles toujours sur notre chemin comme un signe de salut et d’espoir.

Nous nous confions à toi, Santé des malades, qui auprès de la Croix, a été associée à la douleur de Jésus, en restant ferme dans la foi.

Toi, Salut du peuple romain, tu sais de quoi nous avons besoin et nous sommes sûrs que tu y pourvoiras pour que, comme à Cana de Galilée, la joie et la fête reviennent après cette épreuve.

Aide-nous, Mère de l’amour divin, à nous conformer à la volonté du Père et à faire ce que nous dira Jésus, qui a pris sur lui nos souffrances et s’est chargé de nos douleurs pour nous conduire à travers la Croix, à la joie de la résurrection. Amen.

Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu.
Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers délivre-nous toujours, Vierge glorieuse et bénie.

– La seconde prière proposée :

« Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu. »

Dans la situation dramatique actuelle, chargée de souffrances et d’angoisses qui tourmentent le monde entier, nous avons recours à Toi, Mère de Dieu et notre Mère, et nous cherchons refuge sous Ta protection.

Ô Vierge Marie, tourne vers nous tes yeux miséricordieux en cette pandémie de coronavirus, et réconforte tous ceux qui sont perdus et pleurent leurs proches décédés, parfois enterrés d’une manière qui blesse l’âme.

Soutiens ceux qui sont inquiets pour les personnes malades auprès desquelles ils ne peuvent se rendre, pour éviter la contagion. Inspire confiance à ceux qui sont dans l’angoisse en raison d’un avenir incertain et des conséquences pour l’économie et le travail.

Mère de Dieu et notre Mère, implore pour nous de la part de Dieu, Père de miséricorde, que cette dure épreuve se termine et qu’un horizon d’espoir et de paix revienne. Comme à Cana, interviens auprès de ton Divin Fils, en lui demandant de réconforter les familles des malades et des victimes, et d’ouvrir leur cœur à la confiance.

Protège les médecins, les infirmières, les travailleurs de la santé, les bénévoles qui, en cette période d’urgence, sont en première ligne et mettent leur vie en danger pour sauver d’autres vies. Accompagne leurs efforts héroïques et donne leur force, bonté et santé.

Sois proche de ceux qui s’occupent jour et nuit des malades, et des prêtres qui, avec une sollicitude pastorale et un engagement évangélique, cherchent à aider et à soutenir chacun.

Vierge Sainte, éclaire l’esprit des hommes et des femmes de science, afin qu’ils trouvent les solutions justes pour vaincre ce virus.

Aide les dirigeants des nations afin qu’ils puissent travailler avec sagesse, sollicitude et générosité, en aidant ceux qui manquent du nécessaire pour vivre, en planifiant des solutions sociales et économiques avec prévoyance et dans un esprit de solidarité.

Très Sainte Marie, touche les consciences afin que les sommes énormes utilisées pour augmenter et perfectionner les armements soient plutôt utilisées pour promouvoir des études appropriées afin d’éviter des catastrophes similaires à l’avenir.

Mère bien-aimée, fais naître dans le monde un sentiment d’appartenance à une grande famille, dans la conscience du lien qui unit tous les hommes, afin qu’avec un esprit fraternel et solidaire nous venions en aide aux nombreuses pauvretés et situations de misère. Encourage la fermeté dans la foi, la persévérance dans le service, la constance dans la prière.

O Marie, consolatrice des affligés, embrasse tous tes enfants dans la tribulation et obtiens que Dieu intervienne de sa main toute-puissante pour nous libérer de cette terrible épidémie, afin que la vie puisse reprendre son cours normal dans la sérénité.

Nous nous confions à Toi, qui brille sur notre chemin comme un signe de salut et d’espérance, ô miséricordieuse, ô pieuse, ô douce Vierge Marie. Amen.

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