GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2019 : CINQUIÈME JOUR

GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2019

CINQUIÈME JOUR

 

neuvaine de l'Immaculée Conception 2019 - peinture de Murillo
neuvaine de l’Immaculée Conception 2019 – peinture de Murillo

Ô Marie, astre resplendissant de pureté, je me réjouis avec vous de ce que le mystère de votre Immaculée Conception a été le principe du salut du genre humain et la joie du monde entier. Je remercie et je bénis la Très Sainte Trinité qui vous a ainsi exaltée et glorifiée. Je vous supplie de m’obtenir la grâce de savoir profiter de la Passion et de la mort de Jésus, afin que le sang qu’Il a répandu pour moi sur la croix, ne me soit pas inutile; mais, au contraire, que, menant une vie sainte, je pense me sauver par ses mérites !

Prendre la PRIÈRE DE L’ANNÉE 2019

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puis le Tota Pulchra es

Cette prière est très ancienne. Elle nous vient du XIVe siècle et son auteur reste anonyme. On trouve les paroles du « Tota Pulchra Es » dans le Cantique des cantiques (4, 7 : « Tu es toute belle, mon amie, et en toi il n’y a point de défaut » . La prière souligne la beauté et la pureté de la Vierge Marie. Cette prière fait référence à l’Immaculée-Conception, parce qu’il dit que la faute originelle n’est pas en Marie. Aussi, puisque Marie a été par grâce divine préservée du péché originel, elle est pour nous la «Nouvelle Ève». La formule «Toi, la gloire de Jérusalem» est tirée du livre de Judith (Judith XV, 10)  :

Tota pulchra es, Maria, et macula originalis non est in te.

Vous êtes toute belle, Marie, et la faute originelle n’est point en vous.

Vestimentum tuum candidum quasi nix, et facies tua sicut sol.

Votre vêtement est blanc comme neige, et votre visage pareil au soleil.

Tota pulchra es, Maria, et macula originalis non est in te.

Vous êtes toute belle, Marie, et la faute originelle n’est point en vous.

Tu gloria Jerusalem, tu laetitia Israel, tu honorificentia populi nostri.

Vous, la gloire de Jérusalem, Vous la joie d’Israël, Vous qui êtes l’honneur de notre peuple.

Tota pulchra es, Maria.

Vous êtes toute belle, Marie.

Et les litanies de la Sainte Vierge, dites de Lorette

La Sainte Vierge est pour tous le chemin privilégié et sûr qui conduit au Christ Notre Seigneur !
Participons à cet élan missionnaire en diffusant largement cette neuvaine autour de nous, à nos proches, dans nos paroisses, les hôpitaux, les prisons, les maisons de retraite, les écoles.

PROCESSION DE LA CORBEILLE – RUE DU BAC – PREMIER MARDI D’AVENT

PROCESSION DE LA CORBEILLE – RUE DU BAC
PREMIER MARDI D’AVENT

Pendant l’intercession deux personnes tiennent la corbeille au pied des marches de l’autel. A la fin de l’intercession, la corbeille est déposée à l’autel de sainte Catherine. L’assemblée est invitée à se lever. 

CÉLÉBRANT : le Seigneur a préparé la Vierge Marie, comme un tabernacle, une demeure digne, pour accueillir son Fils, le Christ Jésus. C’est avec Marie, conçue sans péché, que nous prions.

LECTEUR : Ô Marie, Notre-Dame de la sagesse, avec toi nous prions pour tous les couples, particulièrement ceux qui se préparent à accueillir une naissance, ceux qui n’ont pas d’enfants, ceux qui sont privés d’enfants.

LECTEUR : Ô Marie, Notre-Dame du discernement, avec toi nous prions pour tous les jeunes, particulièrement ceux et celles qui s’engagent dans la vie consacrée ou dans le sacrement de mariage.

LECTEUR : Ô Marie, Notre-Dame de la force, avec toi nous prions pour l’Église particulièrement les baptisés qui souffrent de la persécution au nom de ton Fils, au nom de la justice et du droit.

 LECTEUR : Ô Marie, Notre-Dame du bon conseil, avec toi nous prions pour les personnes victimes de trafic humain par les menaces, le chantage et la confiscation de leurs papiers d’identité.

LECTEUR : Ô Marie, Notre-Dame de la connaissance, avec toi nous prions pour les malades, particulièrement pour les handicapés, pour ceux qui sont en longue maladie, pour ceux qui vont mourir.

LECTEUR : Ô Marie, Notre-Dame de la paix, avec toi nous prions pour les personnes, les peuples et les nations en proie aux violences, aux divisions et aux guerres.

LECTEUR : Ô Marie, Notre-Dame de la création, avec toi nous prions le Seigneur, pour la sœur, notre mère, la Terre, qui nous porte et nous nourrit, qui produit la diversité des fruits et des plantes.

Pendant le chant deux personnes vont à l’autel de sainte Catherine et y déposent les intentions. Tout le monde reste tourné vers l’autel pendant la prière du célébrant.

CÉLÉBRANT : Dieu de tendresse et d’Amour, reçois les prières que nous te présentons avec la Vierge Marie, pour l’ensemble de l’humanité et daigne nous accorder ta grâce. Par Jésus le Christ., notre Seigneur. Amen.

l’’éloge de la petitesse

l’éloge de la petitesse

C’est sur un cœur humble que peut germer l’Esprit de Dieu: le Pape François l’a dit lors de sa messe matinale à la Maison Sainte-Marthe, ce mardi 3 décembre 2019. La révélation de Dieu commence toujours dans la petitesse, mais cela ne signifie pas la fermeture sur soi, mais plutôt la confiance en Dieu et donc la capacité de risquer.

«La liturgie d’aujourd’hui, parle de petites choses, parle de ce qui est petit, nous pouvons dire qu’aujourd’hui est le jour des petits.» La première lecture est tirée du livre du prophète Isaïe où il est annoncé: « En ce jour-là, un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. L’esprit du Seigneur reposera sur lui

«La Parole de Dieu loue le petit.» «La rédemption, la révélation, la présence de Dieu dans le monde commence ainsi et c’est toujours le cas. La révélation de Dieu se fait dans la petitesse. La petitesse, l’humilité et… beaucoup de choses, mais dans la petitesse. Les grands sont puissants, pensons à la tentation de Jésus dans le désert, comme Satan est puissant, maître du monde entier : « Je te donne tout, si tu… ». Au lieu de cela, les choses de Dieu commencent par la germination, à partir d’une semence, de petites choses. Et Jésus parle de cette petitesse dans l’Évangile.»

Devenir petit afin que le Royaume de Dieu puisse germer

Jésus s’est réjoui et a remercié le Père parce qu’il s’est révélé non pas aux puissants, mais aux petits et a rappelé qu’à Noël «nous irons tous à la crèche où il y a la petitesse de Dieu». C’est donc un appel pressant :

«Dans une communauté chrétienne où les fidèles, les prêtres, les évêques, ne prennent pas ce chemin de la petitesse, il n’y a pas d’avenir, il va s’écrouler. Nous l’avons vu dans les grands projets de l’histoire: des chrétiens qui ont essayé de s’imposer, avec force, grandeur, conquêtes… Mais le Royaume de Dieu germe dans le petit, toujours dans le petit, la petite semence, la semence de vie. Mais la graine seule ne peut pas. Et il y a une autre chose qui aide et qui donne de la force: « Ce jour-là, une pousse va germer du tronc de Jesse, une pousse va germer de ses racines. L’esprit du Seigneur reposera sur lui.»

L’Esprit ne peut pas entrer dans un cœur hautain

«L’Esprit choisit le petit, toujours, parce qu’il ne peut pas entrer dans le grand, le fier, l’autosuffisant.» La révélation du Seigneur s’adresse d’abord au petit cœur. Chacun doit donc se faire petit, même s’il est prêtre, évêque, cardinal, Pape… S’il ne devient pas petit, il ne sera pas un vrai pasteur, mais, au mieux, un simple chef de bureau. Cette invitation à se faire petit s’applique à tout le monde, «de ceux qui ont une fonction qui semble plus importante dans l’Église, à la pauvre vieille dame qui fait de la charité en secret.»

La petitesse chrétienne n’est pas de la pusillanimité 

Le Pape François libère alors le champ des doutes qui pourraient surgir, à savoir que le chemin de la petitesse mène à la pusillanimité, c’est-à-dire à l’enfermement sur soi-même, à la peur. Et il dit qu’au contraire «la petitesse est grande», c’est la capacité de risquer «parce qu’elle n’a rien à perdre».

C’est précisément la petitesse qui conduit à la magnanimité, parce qu’elle nous permet de nous dépasser en sachant que Dieu lui donne sa grandeur. Saint Thomas d’Aquin, dans sa Somme théologique, explique comment un chrétien qui se sent petit doit se comporter face aux défis du monde, afin de ne pas vivre comme un lâche :

«Saint Thomas le dit, le résumé est le suivant: « N’ayez pas peur des grandes choses – aujourd’hui saint François Xavier nous le montre aussi – n’ayez pas peur, allez de l’avant ; mais en même temps, en tenant compte des petites choses, car c’est divin ». Un chrétien commence toujours par la petitesse. Si dans ma prière je me sens petit, avec mes limites, mes péchés, comme ce publicain qui priait au fond de l’église, honteux : « Ayez pitié de moi qui suis un pécheur », vous allez continuer. Mais si vous vous croyez un bon chrétien, vous prierez comme ce pharisien qui n’est pas sorti justifié : « Je vous rends grâce, Dieu, parce que je suis grand ». Non, remercions Dieu parce que nous sommes petits.»

Le caractère concret des confessions d’enfants

Le Pape François a conclu son homélie en disant qu’il aime beaucoup administrer le sacrement de la confession et surtout confesser les enfants. Leurs confessions sont belles, parce qu’elles racontent des faits concrets: «J’ai dit ce mot», par exemple, et il vous le répète. Le Pape a conclu en notant «le concret de ce qui est petit. ‘Seigneur, je suis un pécheur parce que je fais ceci, cela, cela, cela, cela, cela…. C’est ma misère, ma petitesse. Mais envoie ton Esprit pour que je n’aie pas peur des grandes choses, que je n’aie pas peur que tu fasses de grandes choses dans ma vie.»

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