La terre qui a donné son fruit

la Vierge Marie qui donne le jour au Christ Seigneur

Nous devons abattre les murs des divisions, de l’hostilité et de la haine, afin que la famille des enfants de Dieu se retrouve en harmonie à l’unique table, pour bénir et louer le Créateur pour les dons qu’il dispense à tous, sans distinction (cf. Mt 5, 43-48, évangile de ce jour)).

5. La tradition chrétienne a relu le Psaume 66 d’un point de vue christologique et mariologique. Pour les Pères de l’Église, « la terre qui a donné son fruit » est la Vierge Marie qui donne le jour au Christ Seigneur.

C’est par exemple le cas de saint Grégoire le Grand dans son Commentaire sur le premier Livre des Rois, lorsqu’il commente ce verset en le reliant à de nombreux autres passages de l’Écriture:

« Marie est appelée à juste titre « mont riche de fruits », car un fruit excellent est né d’elle, c’est-à-dire un homme nouveau. Et le prophète, en la regardant belle et parée de la gloire de sa fécondité, s’exclame:  « Un rejeton sortira de la souche de Jessé, un surgeon poussera de ses racines » (Is 11, 1). David, se réjouissant pour le fruit de ce mont, dit à Dieu:  « Que les peuples te rendent grâce, ô Dieu, que les peuples te rendent grâce tous. La terre a donné son fruit ». Oui, la terre a donné son fruit, car celui que la Vierge a engendré, elle ne l’a pas conçu par l’œuvre d’un homme, mais parce que l’Esprit Saint a étendu son ombre sur elle. C’est pourquoi le Seigneur dit au roi et prophète David:  « C’est le fruit sorti de tes entrailles que je mettrai sur le trône fait pour toi » (Ps 131, 11). C’est pourquoi Isaïe affirme:  « Le fruit de la terre deviendra fierté et ornement » (Is 4, 2). En effet, celui que la Vierge a engendré n’a pas seulement été un « homme saint », mais également un « Dieu puissant » (Is 9, 5). »

SAINT JEAN-PAUL II AUDIENCE GÉNÉRALE mercredi 17 novembre 2004


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

condoléances du Pape après les attentats en Nouvelle-Zélande

Près d’une cinquantaine de personnes ont été tuées ce vendredi lors de deux attaques contre des mosquées de la ville de Christchurch en Nouvelle-Zélande.

Dans un message de condoléances, le Pape François se dit «profondément attristé» par ces actes de violence insensés et assure «les Néo-Zélandais, et en particulier la communauté musulmane, de sa solidarité de tout cœur à la suite de ces attaques». Le Pape «recommande ceux qui sont morts à la miséricorde aimante de Dieu Tout-Puissant», il prie pour toutes les personnes affectées par cette tragédie et «invoque les bénédictions divines de réconfort et de force sur la nation néo-zélandaise».

Laissez-vous réconcilier avec Dieu

Laissez-vous réconcilier avec Dieu
Au nom du Christ: laissez-vous réconcilier avec Dieu 2Co5,20

La mission du prêtre est synthétisée de façon efficace par les célèbres paroles de saint Paul:  « Nous sommes donc en ambassade pour le Christ:  c’est comme si Dieu exhortait par nous. Nous vous en supplions au nom du Christ:  laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5, 20).

En cette circonstance, je désire reprendre et développer un concept que j’ai déjà exprimé… :  « Le sacrement de la Pénitence […] est non seulement l’instrument visant à détruire le péché – moment négatif – mais un précieux exercice de la vertu, expiation par lui-même, école irremplaçable de spiritualité, travail hautement positif de régénération dans les âmes, de l’homme parfait à la stature  du Christ dans sa plénitude.(cf. Ep 4, 13) ».

Je voudrais souligner cet aspect concret « positif » du Sacrement, afin d’exhorter les prêtres à y avoir personnellement recours, comme à une aide valable dans leur propre chemin de sanctification, et donc à s’en servir également comme d’une forme qualifiée de guide spirituel.

En effet, on ne peut parvenir concrètement à la sainteté, et en particulier à la sainteté sacerdotale, qu’en ayant recours de façon habituelle, humble et confiante au sacrement de la Pénitence, entendu comme véhicule de la grâce:

il est indispensable lorsque celle-ci à malheureusement été perdue en raison du péché mortel, et il faut le privilégier lorsque le péché mortel n’a pas eu lieu car la confession sacramentelle est alors ce Sacrement des vivants, qui accroît la grâce elle-même mais qui, en plus, corrobore les vertus et aide à contrôler les tendances héritées de la faute originelle et aggravées par les péchés personnels.

Je compte parmi les plus grands dons obtenus pour nous du Seigneur, une conscience renouvelée chez de nombreux fidèles du rôle décisif que joue le sacrement de la Pénitence dans la vie chrétienne, et en conséquence une augmentation réconfortante du nombre de ceux qui y ont recours.

… Je confie ces réflexions, qui se transforment à présent en une prière fervente, à Jésus, Prêtre suprême et éternel. Que la Très Sainte Vierge, Mère de l’Église, intercède auprès de son Fils, afin qu’il daigne accorder à l’Église de saints pénitents, de saints prêtres, de saints candidats au sacerdoce.

Avec ces vœux, je donne de tout cœur à tous la Bénédiction apostolique.

MESSAGE DU PAPE JEAN PAUL II À S. Exc. MGR LUIGI DE MAGISTRIS, PRO PÉNITENCIER MAJEUR,
À L’OCCASION DU COURS TRADITIONNEL SUR LE FOR INTERNE ORGANISÉ PAR LA PÉNITENCERIE APOSTOLIQUE

 Du Vatican, le 15 mars 2002.


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

site officiel en France