Neuvaine à Notre Dame de Lourdes 1

Vitrail au-dessus de l’entrée de l’église représentant les apparitions de Marie à Bernadette à Lourdes – paroisse de Saint Genis Laval
Vitrail au-dessus de l’entrée de l’église représentant les apparitions de Marie à Bernadette à Lourdes – paroisse de Saint Genis Laval

La Vierge Marie est apparue 18 fois, entre le 11 février et le 16 juillet 1858,  à Bernadette Soubirous à la grotte de Massabielle, près de Lourdes. Elle lui propose de devenir sa messagère et de travailler à la conversion des pécheurs. Elle lui demande d’établir un lieu de prière et de pèlerinage. Elle lui confirme le dogme proclamé peu avant en 1854 par le Pape Pie IX : « Je suis l’Immaculée Conception » – annoncée en quelque sorte par les apparitions de la Rue du Bac.

Bernadette sera une humble servante, s’effaçant quand l’Église acceptera le message de la Vierge Marie. De nos jours, plusieurs millions de visiteurs, de pèlerins et de malades viennent chaque année, du monde entier, prier Notre-Dame à Lourdes, pour obtenir la grâce de la conversion et le soulagement de leurs épreuves.

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En tant qu’Associés de la Médaille Miraculeuse, ces jours-ci, nous proposons une

Neuvaine à Notre Dame de Lourdes (fêtée le 11 février)

Premier jour

Notre-Dame de Lourdes, dans votre tendresse maternelle, Vous avez révélé à Sainte Bernadette ton nom : « Je suis l’Immaculée-Conception ». Ce doux nom, pour nous inviter à la confiance et nous apporter le réconfort. Marie, ma douce Mère, j’ai entière confiance en votre puissante intercession auprès du Seigneur.

Soyez mon secours, O Marie, Notre-Dame de Lourdes, l’Immaculée-Conception, obtenez-moi de Notre Père des cieux, par les mérites de votre Fils, la grâce…

Notre Père, Je vous salue Marie (3 fois), Gloire au Père.
Notre-Dame de Lourdes, Consolatrice des affligés, priez pour nous.
Sainte Bernadette, priez pour nous
Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous
.

Messe et communion de préférence le 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes ou un jour de l’octave. Confession souhaitée.

persévérants avec mémoire et espérance dans les moments de désolation

Dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le Souverain Pontife a livré aujourd’hui vendredi matin une catéchèse «sur la persévérance: persévérer sur le chemin de foi, persévérer dans le service au Seigneur», commentant la lecture de la lettre aux Hébreux (He 10,32-39). L’auteur s’adressait aux chrétiens qui traversaient un moment sombre de persécution,  comme Jésus qui a vécu des moments de désolation.

 

C’est lorsque la désolation et les moments sombres font perdre le sens des choses que les chrétiens doivent persévérer afin d’atteindre la promesse du Seigneur sans tomber ni se retirer.

Persévérance

«La vie chrétienne n’est pas un carnaval, ce n’est pas une fête et une joie continue», «la vie chrétienne est faite de beaux moments et de moments difficiles», des moments de chaleur et de détachement, où tout n’a pas de sens… des moments de désolation.

«A la fois pour la persécution interne et pour l’état intérieur de l’âme, l’auteur de la Lettre aux Hébreux déclare: “l’endurance vous est nécessaire pour accomplir la volonté de Dieu et obtenir ainsi la réalisation des promesses.”»

Mémoire et espérance contre la désolation

Le Pape François s’est ensuite concentré sur deux choses, ou une recette, qui nous aident à lutter contre la désolation: la mémoire et l’espérance. Comme l’apôtre, il faut d’abord rappeler les beaux moments, les jours heureux de notre rencontre avec le Seigneur, le temps de l’amour. «Ne perdez pas votre assurance, grâce à elle vous serez récompensés.» (He 10, 32-39)

Et, deuxièmement, nous devons avoir de l’espérance pour ce qui nous a été promis. Il est important de ne pas se « laisser tomber » et de « revenir en arrière » dans les moments difficiles.

Les chrétiens ne doivent pas céder aux moments difficiles mais rester dans la mémoire et l’espérance – une endurance du cœur qui rappelle les bons moments et permet de « respirer lorsqu’on cherche à espérer ». Trouver la consolation de la promesse du Seigneur est ce que nous devons faire dans les moments de désolation.

Persévérance des martyrs chrétiens

Parlant de persévérance, le Saint-Père a rappelé sa visite apostolique en Lituanie, en septembre 2018, où il s’est dit ému par le courage de tant de chrétiens et de martyrs qui ont persévéré dans la foi.

« Même aujourd’hui, beaucoup d’hommes et de femmes souffrent pour la foi, mais se souviennent de la première rencontre avec Jésus, ils ont de l’espoir et vont de l’avant. C’est un conseil que donne à l’auteur de la Lettre aux Hébreux durant les moments de persécution, lorsque les chrétiens sont persécutés, attaqués: « Ne perdez pas votre assurance »

Le Saint Père a exhorté les chrétiens à toujours regarder vers le Seigneur lorsque le diable nous attaque par des tentations. Avec nos misères, nous devons toujours regarder vers le Seigneur et avoir « la persévérance de la Croix rappelant les premiers beaux moments d’amour, de notre rencontre avec le Seigneur et  l’espérance qui nous attend. »

Comme saint Jean Bosco, que nos prêtres soient toujours joyeux

Portrait de saint Jean Bosco, par Carlo Felice
Portrait de saint Jean Bosco, par C. Felice

En ce jour où l’Église célèbre la mémoire liturgique de saint Jean Bosco, le Pape est revenu sur la figure du prêtre turinois lors de sa messe matinale, à la Maison Sainte Marthe au Vatican. «Que les prêtres ne soient pas des fonctionnaires mais qu’ils aient le courage d’avoir les yeux de Dieu.»

 

Le Pape exhorte les prêtres à imiter Don Bosco, qui a regardé la réalité avec le cœur d’un père et d’un maitre, ainsi que le rappelle la collecte de ce jour. C’est justement ce regard qui lui a indiqué la voie: il a vu ces jeunes pauvres sur les routes et s’en est ému, réfléchissant à ce qu’il pourrait faire pour les faire grandir. Il a marché et pleuré avec eux.

Regarder avec les yeux de l’homme et les yeux de Dieu

Le jour de son ordination, sa mère, une femme humble «qui n’avait pas étudié dans une faculté de théologie»,  lui dit : «aujourd’hui, tu commenceras à souffrir». La souffrance fait partie de la vie du prêtre; si elle en est absente, cela veut dire que quelque chose ne va pas. «C’est une prophétie de mère», une femme simple mais avec le cœur rempli de l’Esprit Saint.

Pour le prêtre, la souffrance est un signal que tout va bien, qu’il est sur la bonne voie, comme Don Bosco qui a su regarder la réalité avec ses yeux d’homme, mais aussi avec les yeux de Dieu. «Il a vécu dans une période de francs-maçons, de ‘bouffeurs de curés’, d’une aristocratie  fermée, où les pauvres étaient réellement pauvres, considérés comme du rebut, et lui, Don Bosco a vu ces jeunes dans la rue, et il s’est dit ‘non, ce n’est pas possible !’»

Don Bosco a regardé la réalité avec un amour de père, et il a regardé Dieu avec des yeux d’un mendiant, lui demandant sa lumière avant d’avancer.

Un prêtre accessible

Le prêtre doit avoir cette polarité : «regarder la réalité avec ses yeux d‘homme, et avec les yeux de Dieu»; et cela signifie «passer beaucoup de temps devant le tabernacle». Don Bosco ne s’est pas contenté de se présenter aux jeunes avec un catéchisme et un crucifix en leur disant «faites ceci ou faites cela», fait observer le Pape. Il est allé vers eux, les a fait jouer comme des frères, il a marché avec eux, a pleuré avec eux et les a fait avancer. «Un prêtre toujours accessible, qui regarde avec humanité».

Pas employés ni fonctionnaires

Le prêtre n’est ni un «employé ni un fonctionnaire, qui reçoit par exemple de 15h à 17h30». «Nous avons tellement de bons fonctionnaires, qui font bien leur travail. Mais le prêtre n’est pas fonctionnaire et il ne peut l’être». En regardant la réalité avec des yeux d’homme, il «te sera donnée  la sagesse de comprendre que ce sont tes enfants, tes frères», et de prendre conscience que le prêtre est celui qui «combat avec Dieu».

Il y a toujours un risque  à regarder trop l’humain au détriment du divin, et inversement, mais si «nous ne risquons rien, nous ne ferons jamais rien dans la vie», avertit-il. Un père risque toujours pour son enfant, un frère risque pour son frère, lorsqu’il y a de l’amour. Cela comporte une part de souffrance, les commérages peuvent commencer, comme ce fut le cas pour Don Bosco.

Don Bosco, le maitre de la joie

Le Pape remercie donc Dieu pour le don de saint Jean Bosco, qui, depuis son plus jeune âge, savait comment gagner son pain chaque jour, avait compris ce qu’était la piété et la vérité. Cet homme a reçu de Dieu un cœur de père et de maitre.

La joie reste le signe le plus manifeste de la «bonne santé» du prêtre: «quand un prêtre ne trouve plus de joie, qu’il s’arrête et se demande pourquoi ». «La joie de Don Bosco était connue, il était le maitre de la joie», affirme le Saint-Père qui demande au Seigneur la grâce de la joie pour tous les prêtres.

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