Près d’une cinquantaine de personnes ont été tuées ce vendredi lors de deux attaques contre des mosquées de la ville de Christchurch en Nouvelle-Zélande.
Dans un message de condoléances, le Pape François se dit «profondément attristé» par ces actes de violence insensés et assure «les Néo-Zélandais, et en particulier la communauté musulmane, de sa solidarité de tout cœur à la suite de ces attaques». Le Pape «recommande ceux qui sont morts à la miséricorde aimante de Dieu Tout-Puissant», il prie pour toutes les personnes affectées par cette tragédie et «invoque les bénédictions divines de réconfort et de force sur la nation néo-zélandaise».
Au nom du Christ: laissez-vous réconcilier avec Dieu 2Co5,20
La mission du prêtre est synthétisée de façon efficace par les célèbres paroles de saint Paul: « Nous sommes donc en ambassade pour le Christ: c’est comme si Dieu exhortait par nous. Nous vous en supplions au nom du Christ: laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5, 20).
En cette circonstance, je désire reprendre et développer un concept que j’ai déjà exprimé… : « Le sacrement de la Pénitence […] est non seulement l’instrument visant à détruire le péché – moment négatif – mais un précieux exercice de la vertu, expiation par lui-même, école irremplaçable de spiritualité, travail hautement positif de régénération dans les âmes, de l’homme parfait à la stature du Christ dans sa plénitude.(cf. Ep 4, 13) ».
Je voudrais souligner cet aspect concret « positif » du Sacrement, afin d’exhorter les prêtres à y avoir personnellement recours, comme à une aide valable dans leur propre chemin de sanctification, et donc à s’en servir également comme d’une forme qualifiée de guide spirituel.
En effet, on ne peut parvenir concrètement à la sainteté, et en particulier à la sainteté sacerdotale, qu’en ayant recours de façon habituelle, humble et confiante au sacrement de la Pénitence, entendu comme véhicule de la grâce:
il est indispensable lorsque celle-ci à malheureusement été perdue en raison du péché mortel, et il faut le privilégier lorsque le péché mortel n’a pas eu lieu car la confession sacramentelle est alors ce Sacrement des vivants, qui accroît la grâce elle-même mais qui, en plus, corrobore les vertus et aide à contrôler les tendances héritées de la faute originelle et aggravées par les péchés personnels.
Je compte parmi les plus grands dons obtenus pour nous du Seigneur, une conscience renouvelée chez de nombreux fidèles du rôle décisif que joue le sacrement de la Pénitence dans la vie chrétienne, et en conséquence une augmentation réconfortante du nombre de ceux qui y ont recours.
… Je confie ces réflexions, qui se transforment à présent en une prière fervente, à Jésus, Prêtre suprême et éternel. Que la Très Sainte Vierge, Mère de l’Église, intercède auprès de son Fils, afin qu’il daigne accorder à l’Église de saints pénitents, de saints prêtres, de saints candidats au sacerdoce.
Avec ces vœux, je donne de tout cœur à tous la Bénédiction apostolique.
MESSAGE DU PAPE JEAN PAUL II À S. Exc. MGR LUIGI DE MAGISTRIS, PRO PÉNITENCIER MAJEUR,
À L’OCCASION DU COURS TRADITIONNEL SUR LE FOR INTERNE ORGANISÉ PAR LA PÉNITENCERIE APOSTOLIQUE
Pour moi aujourd’hui: devant le mal qui déferle sur le monde, devant l’ébranlement des certitudes proclamées comme inébranlables jusqu’alors, foi dans la réalisation des promesses du Royaume (lion et agneau ensemble, vipère et nourrisson, etc.) toujours repoussées.
Croire, espérer que cela se réalisera (espérer contre toute espérance), qu’il en sera ainsi mais dans un au-delà non imaginable.
De même vivre le tout proche maintenant (l’heure est venue) de la « vie » au-delà des déchéances naturelles accompagnant la mort, qui la rendent présente en quelque sorte.
Pédaler dans le vide humain et dans le vide apparent de Dieu que rien ne saisit : croire c’est continuer à pédaler sans embrayer sur rien d’autre que Dieu qui ne peut être — au-delà de nos impressions et de nos imaginations — en lui-même ou que pur amour ou inexistant.
Croire (s’appuyer sur) que les promesses sont données en germes et non en fruits (et que c’est un immense ‘progrès’ dans notre foi de découvrir cela).
« Symboliser » = mettre ensemble promesses et situation concrète du moment (âge, maladie, etc.) personnel et social. »
Quand on « pédale » (ou que l’on « rame » ou qu’on tire une corde etc.), on a besoin de sentir par quelque résistance que l’on « embraye » sur quelque chose…
Congar aimait à citer le mot fameux de Péguy : « Non pas le vrai, mais le réel…, c’est-à-dire le vrai avec l’historicité, avec son état concret dans le devenir, dans le temps.
Billet de Jacques Loew (25 mars 1997)
***
PRIÈRE À JÉSUS
« Seigneur Jésus,
donne-nous cette Sagesse qui juge de haut, qui prévoit de loin.
Donne-nous ton Esprit qui laisse tomber l’insignifiant en faveur de l’essentiel.
En face des tâches et des obstacles apprends-nous à ne pas nous troubler,
à ne pas nous agiter, mais à chercher dans la foi ta Volonté éternelle.
Donne-nous l’activité calme qui sait envelopper d’un seul regard
tout l’ensemble de nos tâches.
Aide-nous à accepter paisiblement les contradictions,
à y chercher ton Regard et à Le suivre.
Évite-nous l’émiettement dans le désordre, la confusion du péché.
Mais donne-nous de tout aimer en liaison avec Toi.
Ô Jésus, ô Père, ô Esprit Saint, Sources de l’être, unissez-nous à Vous,
et à tout ce qui va dans le sens de l’éternité et de la joie. »