CINQUANTE-CINQUIÈME LECTURE – Des jugements téméraires

CINQUANTE-CINQUIÈME LECTURE :
Des jugements téméraires.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Nolite judicare, et non judicabimini, nolite condemnare et non condemnabimini.

Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés. Luc. 6.

Hélas, Seigneur ! comment oserais-je juger mon prochain, moi qui ai tant de défauts à me reprocher ? Vous ne me demanderez compte que de mes propres fautes, je ne dois songer qu’à m’en corriger, et à me rendre votre jugement favorable.

Voudrais-je, en condamnant mes frères, m’exposer à être condamné moi-même ? J’ai besoin de miséricorde, et vous me présentez un moyen de l’obtenir ; ce moyen, c’est de ne pas juger les autres.

Mon salut est donc entre mes mains ; je veux employer ce moyen, ô mon Dieu ! indulgent pour mes frères, je ne serai sévère que pour moi-même, j’aurai les yeux ouverts sur mes défauts, et je les fermerai sur ceux de mes frères ; j’excuserai leurs fautes : loin de leur prêter de mauvais motifs dans les bonnes actions que je leur verrai faire, je m’édifierai de leurs exemples, et je tâcherai de les imiter.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm