Neuvaine avant la fête de la Toussaint 7

En compagnie du Sacré-Cœur de Jésus,

de Sainte Marguerite-Marie Alacoque (Paray Le Monial) (et aujourd’hui de l’abbé Robert Lebel) du 24 octobre au 1er novembre.

Allons, si possible, à la messe durant la neuvaine et surtout le jour de la Toussaint.
Confession recommandée.

consécration et prélude

Prière du septième jour

Toussaint des enfants diocèse de Paris
Toussaint des enfants diocèse de Paris

Que regrettez-vous,  âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ?

Je regrette le peu de charité que j’ai eu sur la terre pour les âmes du Purgatoire. J’aurais pu leur être si utile durant ma vie ! Prières, aumônes, bonnes œuvres, Communions, dévotion au Sacré-Cœur; que de moyens n’avais-je pas pour consoler ces pauvres âmes, retenues prisonnières dans ce séjour de souffrances.

Ah ! Si je pouvais retourner sur la terre, que de saintes Messes n’entendrais-je pas ! Combien n’en ferais-je pas célébrer pour toutes ces âmes oubliées ! Quelles prières n’adresserais-je pas au Ciel à leur intention ! Vous, vous le pouvez encore…

Prions : Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous te supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans ta Gloire, afin qu’elles commencent des maintenant à te bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen. Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Notre Père et Je vous Salue Marie. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

***

« Ils sont nombreux les Bienheureux qui n’ont jamais fait parler d’eux et qui n’ont pas laissé d’image.
Tous ceux qui ont depuis les âges aimé sans cesse et de leur mieux autant leurs frères que Dieu.
Ceux dont on ne dit pas un mot, ces bienheureux de l’humble classe, ceux qui n’ont pas fait de miracle.
Ceux qui n’ont jamais eu d’extase et qui n’ont laissé d’autre trace qu’un coin de terre ou un berceau.
Ils sont nombreux ces gens de rien, ces bienheureux du quotidien qui n’entreront pas dans l’Histoire,
ceux qui ont travaillé sans gloire et qui se sont usé les mains à pétrir, à gagner le pain.
Ils ont leur nom sur tant de pierres et quelquefois dans nos prières. Mais ils sont dans le cœur de Dieu.
Et quand l’un d’eux quitte la Terre pour gagner la maison du Père, une étoile naît dans les cieux.
Ainsi soit-il. »

Abbé Robert Lebel