Neuvaine avant la fête de la Toussaint 8

En compagnie du Sacré-Cœur de Jésus,

de Sainte Marguerite-Marie Alacoque (Paray Le Monial) du 24 octobre au 1er novembre.

Allons, si possible, à la messe durant la neuvaine et surtout le jour de la Toussaint.
Confession recommandée.

consécration et prélude

Prière du huitième jour

Que regrettez-vous, âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ?

Nous regrettons de ne pas avoir suffisamment aimés nos prêtres et notre Église.

Aimez vos prêtres et priez pour eux. Aimez vos évêques et votre Pape, ils sont cadeaux de Dieu pour vous conduire au Paradis.

Prions : Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous te supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans ta Gloire, afin qu’elles commencent des maintenant à te bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen. Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Notre Père et Je vous Salue Marie. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

***

Témoignage qui nous vient de Russie.

En 1972, un texte fut publié dans une revue clandestine. Il s’agit d’une prière retrouvée dans la poche de la veste d’un soldat, Aleksander Zacepa, composée quelques instants avant la bataille au cours de laquelle il perdit la vie, pendant la seconde guerre mondiale. En voici le texte :

« Écoute, O Dieu ! Je n’ai pas parlé avec toi une seule fois dans ma vie mais aujourd’hui j’ai envie de te faire fête. Tu sais, depuis que je suis tout petit, on m’a toujours dit que tu n’existais pas… et moi, comme un imbécile, j’y ai cru.

Je n’ai jamais contemplé tes œuvres, mais cette nuit, du cratère fait par une grenade, j’ai observé le ciel étoilé, au-dessus de moi. Fasciné par leur scintillement, j’ai soudain compris combien c’est terrible d’avoir été trompé… Je ne sais pas, O Dieu, si tu me donneras la main, mais je te le dis, et tu me comprends…

N’est-ce pas étrange qu’au cœur d’un enfer épouvantable la lumière me soit apparue et que je t’aie découvert ? A part cela, je n’ai rien à te dire. Je suis heureux tout simplement parce que j’ai fait ta connaissance. A minuit nous devons attaquer, mais je n’ai pas peur. Toi, regarde-nous.

C’est le signal ! Je dois partir. J’étais bien avec toi. Je voudrais encore te dire, et tu le sais, que la bataille sera dure : il est possible que cette nuit même je vienne frapper à ta porte. Et même si jusqu’à présent je n’ai pas été ton ami, quand je viendrai, tu me laisseras entrer ?

Mais que se passe-t-il ? Je pleure ?

Mon Dieu, tu vois ce qui m’est arrivé, je ne commence que maintenant à voir clair… A bientôt, mon Dieu, je pars… j’aurai du mal à revenir. Comme c’est étrange, maintenant la mort ne me fait pas peur.»

Père Cantalamessa (Edito in di V. Cattana, Le più belle preghiere del mondo, Mondadori 2006, p. 188).