SOIXANTE-UNIÈME LECTURE : Ton créateur tu recevras au moins à Pâques humblement

SOIXANTE-UNIÈME LECTURE :
Ton créateur tu recevras au moins à Pâques humblement.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Elle est trop douce à mon cœur, cette loi de votre Église, ô mon Dieu ! pour que j’y manque jamais. Quel bonheur n’est-ce pas pour moi de m’asseoir à votre table sainte, de recevoir votre corps adorable, et de m’unir à vous de la manière la plus étroite !

Serais-je assez ennemi de moi-même pour me priver volontairement d’un avantage si précieux ! Non : j’y courrai avec le plus vif empressement ; je ne m’en tiendrai pas à la lettre du précepte. Vous désirez, ô mon Dieu ! et votre Église, toujours animée de votre esprit, souhaite que je reçoive souvent la divine Eucharistie :  je ferai mes efforts pour y être admis à toutes les fêtes solennelles.

Plus je mangerai souvent ce pain des anges, plus je serai heureux : si j’avais le malheur de m’en rendre indigne, et de forcer votre ministre à m’en éloigner pour un temps ; je me soumettrais humblement à ses avis, et j’emploierais ce délai à gémir de mon indignité, à me purifier de mes péchés, et à me mettre au plus tôt en état d’en approcher.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm