Assez de violence et de haine !
Dans un télégramme signé par le secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin, et adressé à l’archevêque de Vienne, le cardinal Christoph Schönborn, le Pape François fait part de « ses plus profondes condoléances aux proches des morts et à l’ensemble du peuple autrichien », mardi 3 novembre.

« C’est avec une grande tristesse que le Saint-Père, le Pape François, a appris les terribles actes de violence à Vienne qui ont apporté la mort et la douleur à des personnes innocentes. Sa Sainteté exprime ses plus profondes condoléances aux proches des morts et à l’ensemble du peuple autrichien. Il est également proche des blessés et prie pour leur prompt rétablissement.
Le Pape François rend hommage aux victimes de la miséricorde de Dieu et demande au Seigneur que la violence et la haine cessent, et que la coexistence pacifique dans la société soit encouragée. De tout son cœur, Sa Sainteté accompagne de sa bénédiction tous ceux qui sont touchés par cette tragédie».
Seul l’amour éteint la haine
Le Pape exprime également sa douleur sur le compte tweeter @Pontifex : «J’exprime la douleur et la consternation pour l’attentat terroriste de Vienne et je prie pour les victimes et leurs familles. Assez de violence ! Construisons ensemble la paix et la fraternité. Seul l’amour éteint la haine. »
L’attaque de Vienne la nuit dernière a coûté la vie à six personnes, dont le kamikaze. Le nombre de blessés actuellement hospitalisés dans les hôpitaux viennois s’élève à 22. Six sont sérieux. Cela a été rapporté par le ministre autrichien de l’Intérieur, Karl Nehammer, ajoutant que l’enquête se poursuit. Le ministre de l’Intérieur a également annoncé que « 14 détentions temporaires ont été effectuées. »
Les enquêtes
La police autrichienne tente, en ces heures, de reconstituer la dynamique de l’attaque en visionnant plus de vingt mille vidéos apparues sur les réseaux sociaux depuis hier soir. On pense que quatre personnes ont agi. Le gouvernement a réitéré l’invitation de ce matin aux Viennois de ne pas quitter leurs maisons et absolument de ne pas se rendre dans le centre-ville, où 75 militaires gardent les zones sensibles.