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NEUVAINE À NOTRE DAME DE LA MÉDAILLE MIRACULEUSE

A partir du 18 novembre, nous pouvons faire la Neuvaine de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse. Pendant 9 jours, chaque jour, nous disons : 1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père. Pendant la Neuvaine, la confession est recommandée, ainsi que la participation à une messe.

PRIÈRE

Notre Dame de la Médaille Miraculeuse
Notre Dame de la Médaille Miraculeuse – image ancienne

Ô Marie, conçue sans péché,
Sur vous est venu le Saint-Esprit
Et vous nous avez donné votre Fils.
Ô Marie, confidente de sainte Catherine,
Apprenez-nous à nous asseoir au pied du Seigneur
Pour écouter sa Parole et la garder dans notre cœur.
Ô Marie, debout au pied de la Croix,
Conduisez-nous au pied de l’autel
Pour devenir une offrande agréable au Père.
Ô Marie, Mère de l’Église,
Vous portez le monde et l’offrez à Dieu
Priez pour nous qui avons recours à vous.
Ô Marie, comblée de grâces,
Répandez vos rayons de lumière
Sur chacun d’entre nous qui vous les demandons.
Ô Marie, icône de l’humilité,
Donnez-nous de porter la sainte Médaille
Signe de notre amour pour les Cœurs de Jésus et Marie.
Ô Marie, Servante du Seigneur,
Aidez-nous à vivre de charité comme sainte Catherine
Qui ne cesse d’intercéder en notre faveur.
AMEN.

Après cette prière dire 3 fois l’invocation donnée par Marie à Catherine Labouré :

« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous »

Imprimatur du Vicaire Épiscopal de Paris 23 mai 2005
Chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse – 140 rue du Bac – Paris 7e

NB. On peut reprendre aussi la neuvaine développée sur le site : https://www.medaille-miraculeuse.fr/prieres-mariales/neuvaine,  pour chaque jour avant le 27 ou celle de la Chapelle. (page 2)

la parabole des talents

PAPE FRANÇOIS

ANGELUS

Place Saint Pierre
Dimanche 19 novembre 2017


Chers frères et sœurs, bonjour!

En cet avant-dernier dimanche de l’année liturgique, l’Évangile présente la parabole des talents (Mt 25, 14-30). Un homme, avant de partir pour un voyage, a confié à ses serviteurs ses talents, qui à l’époque étaient des pièces de grande valeur: à un serviteur cinq talents, à un autre deux, et un à un autre, en fonction des capacités de chacun.

Le serviteur qui a reçu cinq talents est entreprenant et les fait fructifier en en gagnant cinq autres. De même se comporte le serviteur qui en a reçu deux, et en obtient deux autres. Au lieu de cela, le serviteur qui en a reçu un, creuse un trou dans le sol et cache la pièce de son maître.

C’est ce même serviteur qui dit à son maître, à son retour, la raison de son action, en disant: « Seigneur, je sais que tu es un homme dur, moissonnant où tu n’as pas semé et ramassant là où tu n’as pas répandu le grain. J’avais peur et je suis allé cacher ton talent sous terre »(vv 24-25). Ce serviteur n’a aucune relation de confiance avec son maître, mais il a peur de lui, et cela l’arrête.

La peur immobilise toujours et fait souvent de mauvais choix. La peur vous décourage de prendre des initiatives, vous encourage à vous réfugier dans des solutions sûres et garanties, et vous finissez par ne rien faire de bien. Pour avancer et grandir sur le chemin de la vie, vous n’avez pas à avoir peur, vous devez avoir confiance.

Cette parabole nous fait comprendre combien il est important d’avoir une vraie idée de Dieu, nous n’avons pas à penser qu’Il est un maître mauvais, dur et sévère qui veut nous punir.

S’il y a une mauvaise image de Dieu en nous, alors notre vie ne peut être féconde, parce que nous vivrons dans la peur et cela ne nous mènera à rien de constructif, alors que la peur nous paralyse, nous détruit. Nous sommes appelés à réfléchir pour savoir ce qui est vraiment notre idée de Dieu.

Dans l’Ancien Testament, Dieu lui-même a révélé que « Dieu est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et plein d’amour et de fidélité » (Ex 34,6). Et Jésus nous a toujours montré que Dieu n’est pas un maître sévère et intolérant, mais un père plein d’amour, de tendresse, un père plein de bonté. Par conséquent, nous pouvons et devons avoir une immense confiance en Lui.

Jésus nous montre la générosité et la prévenance du Père à bien des égards: par ses paroles, par ses gestes, son acceptation de tous, en particulier les pécheurs, les pauvres et les petits – comme nous le rappelle aujourd’hui la 1ère Journée mondiale de Pauvre -; mais aussi avec ses avertissements qui révèlent son intérêt pour que nous ne gaspillons pas nos vies inutilement.

C’est le signe que Dieu a une grande estime pour nous: cette conscience nous aide à être responsables dans chacune de nos actions. Par conséquent, la parabole des talents nous appelle à une responsabilité personnelle et à une loyauté qui devient même capacité de se remettre constamment en chemin des compétences sur des routes neuves sans «enterrer le talent», à savoir les dons que Dieu nous a confiés, et dont il nous demande compte.

Que la Sainte Vierge intercède pour nous, afin que nous puissions être fidèles à la volonté de Dieu en favorisant les talents qu’il nous a donnés. Nous serons donc utiles aux autres et, le dernier jour, nous serons accueillis par le Seigneur, qui nous invite à prendre part à sa joie.


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Les cathédrales romanes et gothiques, l’arrière-plan théologique

La foi chrétienne, profondément enracinée chez les hommes et les femmes des siècles [du Moyen-Âge], ne donna pas seulement origine à des chefs-d’œuvre de littérature théologique de la pensée et de la foi. Celle-ci inspira également l’une des créations artistiques les plus élevées de la civilisation universelle : les cathédrales, véritable gloire du Moyen-âge chrétien.

En effet, pendant environ trois siècles, à partir du début du XI siècle, on assista en Europe à une ferveur artistique extraordinaire. Un ancien chroniqueur décrit ainsi l’enthousiasme et le zèle de cette époque:

« Il se produisit que, partout dans le monde, mais spécialement en Italie et dans les Gaules, on commença à reconstruire les églises, bien qu’un grand nombre, qui étaient encore en bonnes conditions, n’avaient pas besoin d’une telle restauration. C’était comme une compétition entre un peuple et l’autre; on aurait cru que le monde, se débarrassant des vieux haillons, voulait revêtir partout le vêtement blanc de nouvelles églises. En somme, presque toutes les églises cathédrales, un grand nombre d’églises monastiques, et même les oratoires de villages, furent alors restaurés par les fidèles » (Rodolphe le Glabre, Historiarum 3, 4).

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