Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

GRANDE NEUVAINE DE l’IMMACULÉE CONCEPTION 2011

Pour que le Seigneur et sa Sainte Mère nous gardent dans l’esprit de service
qu’inspire  la médaille miraculeuse, nous vous invitons à faire la
Grande neuvaine de l’Immaculée Conception bénie et encouragée par le pape Benoît XVI,
30 novembre – 8 décembre 2011

PRIÈRE

ô Marie conçue sans péché, vous êtes venue à Fatima pour demander la consécration du monde à votre Cœur Immaculé. Avec le Bienheureux Jean-Paul II, nous renouvelons aujourd’hui cette consécration, nous souvenant sans cesse que nous sommes « tout à vous » et que vous pouvez disposer de nous pour le règne du Cœur Sacré de votre Divin Fils.

Ô Mère des hommes et des nations,
nous vous confions l’humanité tout entière avec ses peurs et ses espoirs.
Ne la laissez pas manquer de la Lumière et de la vraie Sagesse.
Guidez-la dans la recherche de la liberté et de la justice pour tous.
Orientez ses pas sur les voies de la Paix.

Faites que tous rencontrent le Christ, Voie, Vérité et Vie, Source de Miséricorde infinie.
Soutenez, Ô Vierge Marie, notre cheminement dans la Foi
et obtenez-nous la grâce du Salut éternel,

Ô clémente, Ô compatissante, Ô douce Vierge Marie. Amen.

  1. Chaque jour une dizaine de chapelet, suivie de 3 fois l’invocation:
    « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous. »
    (invocation donnée à Sœur Catherine Labouré par la Vierge Marie en 1830 et inscrite sur la Médaille Miraculeuse)
  2. Une communion le jour du 8 décembre ou un jour de l’octave.
    Confession recommandée
    .

Imprimatur du Vicaire Épiscopal de Paris.

Chapelet des Enfants
75007 Paris 5 rue de l’Université

Neuvaines des années d’avant de 2000 à 2010 :

https://www.medaille-miraculeuse.fr/meditation/grande-neuvaine-de-limmaculee-conception-2009.html

 

LE ZÈLE DE MARIE

La Vierge de Tendresse, icône du XIIIe siècle
La Vierge de Tendresse, icône du XIIIe siècle

« Le zèle, c’est la cinquième maxime, qui consiste dans un pur désir de se rendre agréable à Dieu et utile au prochain. Zèle pour étendre l’empire de Dieu, zèle pour procurer le salut du prochain. Y a-t-il rien au monde de plus parfait ? Si l’amour de Dieu est un feu, le zèle en est la flamme ; si l’amour est un soleil, le zèle en est le rayon. Le zèle est ce qui est de plus pur dans l’amour de Dieu.”

Voilà ce que dit Vincent de Paul en achevant de parler des cinq vertus de la Mission (simplicité, humilité, douceur, don de soi et zèle apostolique). Marie, la sainte Mère, les a pratiquées par excellence, et surtout celle de zèle, l’ardente flamme de l’apostolat.

Elle qui a goûté et pénétré l’amour de Dieu et en a été enflammée, désire conduire tous les hommes à Dieu. Plus l’amour pour Dieu est grand, plus est considérable et efficace l’apostolat qui en dérive. Intimement associée à l’œuvre  rédemptrice de Jésus, Marie remplit une mission apostolique universelle, en vue du bien de toute l’humanité.

Sans bruit ni tapage, mais humblement, cachée, silencieuse, elle donne le Rédempteur au monde dans le secret de la nuit. Elle partage toute la vie de Jésus jusqu’au Calvaire. Son coeur de Mère en est éprouvé, mais c’est par ce don de soi, vivifié par l’amour pur, que Marie parvient aux cimes les plus élevées du zèle apostolique. Ainsi remplit-elle sa mission de Mère de l’Église universelle que lui confère Jésus en saint Jean : «Voici ta mère.»

«Ô Marie, vous êtes plus mère que reine. En méditant votre vie, si humble et si simple, telle que l’Évangile me la présente, je n’ai aucune crainte de m’approcher de vous. Je vous vois vivre dans la pauvreté et l’effacement, sans ravissements ni extases, sans le resplendissement des miracles, sans actions d’éclat. Et ainsi, vous me faites comprendre que je puis, moi aussi, suivre vos traces et monter le sentier escarpé de la sainteté en pratiquant les vertus cachées. Près de vous, ô Marie, j’aime à rester petite et je découvre mieux la vanité des grandeurs humaines» (Sainte Thérèse de Lisieux). ■

Jean-Daniel Planchot, cm

EN MARGE D’ASSISE

Voici la prière de Saint François, qu’il est bon de reprendre dans le cadre de ce qui vient de se passer à Assise, dans le cadre de l’invitation du pape Benoît XVI aux représentants des religions, des agnostiques et athées de bonne volonté, comme l’a fait le bienheureux Jean-Paul II, il y a 25 ans. Nous nous permettons de confier l’approfondissement de cette rencontre  à l’intercession de Notre-Dame de la Paix.

Assise 2011
Assise 2011

PRIÈRE SIMPLE

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix.
Là où il y a de la haine, que je mette l’amour.
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là ou il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.
Là ou il y a la tristesse, que je mette la joie.

Que je ne cherche pas tant
À être consolé, qu’à consoler;
À être compris, qu’à comprendre;
À être aimé, qu’à aimer.

Car,
C’est en donnant, qu’on reçoit;
C’est en s’oubliant, qu’on trouve;
C’est en pardonnant, qu’on est pardonné;
C’est en mourant, qu’on ressuscite à l’éternelle vie.

Saint François d’Assise

c’est à la lumière de la paix
que les peuples s’ouvrent à la fraternité
la haine elle
élève des murs
sépare les peuples
et elle les envoie à la mort

c’est la paix qu’il faut semer!

Anne-Marie (qui nous rappelle cette belle prière)