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GRANDE NEUVAINE DE NOËL 4 O Rameau de Jessé

GRANDE NEUVAINE DE NOËL 4 O Rameau de Jessé

Ô Rejeton de Jessé qui es dressé comme un signe pour les peuples, devant qui les rois garderont le silence et que les nations invoqueront: viens nous délivrer, ne tarde plus désormais!

O Rameau de Jessé
O Rameau de Jessé

diapo

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19 décembre

Méditation du Jour – La sincérité

La sincérité est une qualité sans laquelle l’amour ne peut subsister, car il n’y a pas d’amour où il y a le mensonge. Aimer, c’est avancer dans la vérité, sans masque, sans le poids de l’hypocrisie et avec la force de l’intégrité. C’est seulement dans la vérité que nous sommes libres, comme l’a annoncé Jésus-Christ (Saint Jean 8:31):

« Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »

C’est seulement sur le roc solide de la vérité qu’une relation peut se maintenir dans les crises et les problèmes. Par la sincérité, nous gagnons la confiance, et par la confiance nous atteignons la compréhension et l’unité.

L’amour nous enseigne à ne pas agir comme les égoïstes et les orgueilleux qui croient que leur vérité est la vérité.

Si Noël nous rapproche de la vérité, c’est un bon Noël: c’est une fête dans laquelle nous accueillons Jésus comme la vraie lumière qui vient dans le monde (Saint Jean 1:9-12):

“Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, lui par qui le monde s’était fait, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez les siens,et les siens ne l’ont pas reçu. Mais tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.”

Jésus est donc la Lumière véritable qui chasse nos ténèbres, qui nous incite à accepter Dieu comme le chemin, la vérité et la vie. Puisse notre amour être toujours illuminé par la vérité, de façon à être aussi augmenté par la confiance.

Prières au Seigneur, pour la famille, à la Vierge Marie et à saint Joseph

On peut méditer le quatrième n° de la LETTRE du Pape François sur le  » Merveilleux signe de la Crèche« .

Prière à l’Enfant Dieu

Seigneur, Noël est le rappel de ta naissance parmi nous, c’est la présence de ton amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Toi, Divin Enfant, tu es notre frère. Que cette réunion autour de ta crèche augmente notre foi en ta bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, fais-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Tu es là, et là aussi c’est Noël. Amen. Gloria…

Cantique à l’Enfant-Jésus

Jésus,
Enfant-Dieu que j’adore,
Viens en nos cœurs ! Viens, ne tarde plus !
Fais de notre patrie une grande famille;
sème en notre sol ton amour et ta paix.
Donne-nous la foi en la vie,
donne-nous l’espérance
et un amour sincère qui nous unisse davantage.

Textes présentés par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Audience générale: «Nous ne sommes pas des machines, mais un cœur»

Audience générale: «Nous ne sommes pas des machines, mais un cœur»

Devant 20 000 fidèles place Saint-Pierre, Léon XIV a poursuivi, lors de l’audience générale de ce mercredi 17 décembre, le cycle de catéchèses du Jubilé consacré à Jésus-Christ, notre espérance. En ce troisième mercredi de l’Avent, dans une méditation intitulée «Pâques comme amarre du cœur inquiet», le Pape augustin a invité les fidèles à relire la vie humaine, marquée par l’agitation et la fatigue, à la lumière de la Résurrection du Christ.

LÉON XIV

AUDIENCE GÉNÉRALE

mercredi 17 décembre 2025

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Cycle de catéchèse – Jubilé 2025. Jésus-Christ notre espérance
IV. La résurrection du Christ et les défis du monde actuel. 8. Pâques comme amarre du cœur inquiet

Salutation dans la salle Paul VI

Bonjour à tous ! Good Morning ! Welcome !

Je vous adresse une brève salutation, une bénédiction pour chacun de vous.

Aujourd’hui, nous souhaitions vous protéger un peu des éléments, et notamment du froid… Il ne pleut pas, mais peut-être qu’ainsi vous avez un peu plus de confort. Vous pourrez ensuite suivre l’audience sur l’écran, ou si vous préférez, vous pouvez même sortir, mais profitons de cette petite rencontre, un peu plus personnelle pour vous saluer, vous offrir la bénédiction du Seigneur et vous présenter mes vœux.

Nous sommes déjà proches de la fête de Noël et nous souhaitons demander au Seigneur que la joie de ce temps de Noël vous accompagne tous : vos familles, vos proches, et que vous soyez toujours entre les mains du Seigneur, avec la confiance, avec l’amour que seul Dieu peut nous donner.

Je donne maintenant ma bénédiction à tous et je passe vous saluer.

Bénédiction

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Catéchèse intégrale

Chers frères et sœurs, bonjour et bienvenue !

La vie humaine est caractérisée par un mouvement constant qui nous pousse à faire, à agir. Aujourd’hui, la rapidité est requise partout pour l’obtention de résultats optimaux dans les domaines les plus divers. De quelle manière la résurrection de Jésus éclaire-t-elle cet aspect de notre expérience ?

Quand nous participerons à sa victoire sur la mort, trouverons-nous le repos ? La foi nous dit : oui, nous trouverons le repos. Nous ne serons pas inactifs, mais nous entrerons dans le repos de Dieu, qui est paix et joie. Alors, devons-nous simplement attendre, ou cela peut-il nous transformer dès maintenant ?

Nous sommes absorbés par tant d’activités qui ne nous apportent pas toujours satisfaction. Nombre de nos actions concernent des choses pratiques et concrètes. Nous devons assumer de nombreux engagements, résoudre des problèmes, affronter des difficultés. Jésus, lui aussi, s’est impliqué auprès des autres et dans la vie, sans s’épargner, se donnant jusqu’au bout.

Pourtant, nous percevons souvent que trop en faire, loin de nous épanouir, devient un tourbillon étourdissant qui nous prive de sérénité et nous empêche de vivre pleinement ce qui compte vraiment dans nos vies. Nous nous sentons alors fatigués, insatisfaits : le temps semble se disperser en mille choses pratiques qui, pourtant, ne percent pas le sens ultime de notre existence.

Parfois, au terme de journées chargées, nous ressentons un vide. Pourquoi ? Parce que nous ne sommes pas des machines, nous avons un cœur – ou plutôt, pouvons-nous dire, nous sommes un cœur.

Le cœur est le symbole de notre humanité tout entière , une synthèse de pensées, de sentiments et de désirs, le centre invisible de notre personne. L’évangéliste Matthieu nous invite à méditer sur l’importance du cœur, en citant cette belle phrase de Jésus : « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » ( Mt 6,21).

C’est donc dans le cœur que l’on conserve le véritable trésor, non dans les coffres-forts de la terre, ni dans de grands investissements financiers qui n’ont jamais été autant affolés qu’aujourd’hui, et sont injustement concentrés, idolâtrés au prix sanglant de millions de vies humaines et de la dévastation de la création de Dieu.

Il est important de réfléchir à ces aspects, car dans les nombreux engagements auxquels nous sommes constamment confrontés, le risque de dispersion, parfois de désespoir, de perte de sens, affleure de plus en plus, même chez des personnes ayant apparemment réussi. Au contraire, lire la vie à la lumière de Pâques, la regarder avec le Christ ressuscité, c’est accéder à l’essence de la personne humaine, à notre cœur : cœur «Inquietum».

Par cet adjectif, « inquiet », saint Augustin nous aide à comprendre l’élan de l’être humain vers son plein accomplissement. La phrase intégrale renvoie au début des Confessions, où Augustin écrit : « Seigneur, tu nous as faits pour toi et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose en toi. » (I, 1, 1).

L’inquiétude est le signe que notre cœur ne se meut pas au hasard, sans but ni raison, mais qu’il est orienté vers sa destination ultime, du « retour à la maison ». Et le véritable amarrage du cœur ne consiste pas à posséder des biens matériels, mais à atteindre ce qui peut le combler pleinement ; c’est-à-dire l’amour de Dieu, ou mieux encore, Dieu Amour.

Ce trésor, cependant, ne se trouve qu’en aimant le prochain que nous rencontrons sur notre chemin : nos frères et sœurs en chair et en os, dont la présence interpelle et questionne notre cœur, l’invitant à s’ouvrir et à se donner. Notre prochain nous demande de ralentir, de le regarder dans les yeux, parfois de revoir nos plans, voire de changer de direction.

Très chers, voici le secret du mouvement du cœur humain : retourner à la source de son être, goûter à la joie intarissable, qui ne manque jamais. Nul ne peut vivre sans un sens qui aille outre le contingent, outre ce qui passe. Le cœur humain ne peut vivre sans espérer, sans savoir d’être fait pour la plénitude, non pour le manque.

Jésus-Christ, par son Incarnation, sa Passion, sa Mort et sa Résurrection, a posé un fondement solide à cette espérance. Le cœur inquiet ne sera pas déçu s’il s’engage dans la dynamique d’amour pour laquelle il a été créé. L’amarrage est certain, la vie a triomphé et en Christ, elle continuera de triompher dans toutes les morts du quotidien. Telle est l’espérance chrétienne : bénissons et remercions sans cesse le Seigneur qui nous l’a donnée !

* * *

Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier les paroisses et les jeunes venus de France.

Alors que Noël approche, prenons garde de ne pas nous laisser prendre par un activisme effréné dans les préparatifs de la fête, que nous vivrions finalement qu’en superficialité et qui laisserait place à la déception. Prenons le temps au contraire de rendre notre cœur attentif et vigilant dans l’attente de Jésus afin que sa présence aimante devienne durablement le trésor de notre vie et de notre cœur.

Que Dieu vous bénisse !

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Résumé de la catéchèse du Saint-Père :

Nous percevons souvent à quel point le fait d’en faire trop, au lieu de nous combler, devient un vertige qui nous étourdit et nous prive de sérénité, nous empêche de vivre pleinement ce qui est vraiment important dans la vie. Le temps semble se disperser en mille choses pratiques qui ne résolvent pas le sens ultime de notre existence.

L’évangéliste Matthieu nous invite à réfléchir à l’importance du cœur : « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Mt 6, 21). C’est donc dans le cœur que se cache le véritable trésor. Lire la vie à la lumière de Pâques, la regarder avec Jésus ressuscité, c’est trouver l’accès à l’essence de la personne humaine, à notre cœur, un cor inquietum.

Saint Augustin nous fait comprendre l’élan de l’être humain tendu vers son accomplissement : « Seigneur, tu nous as faits pour toi et notre cœur est inquiet tant qu’il ne repose pas en toi ». L’inquiétude est le signe que notre cœur ne s’agite pas au hasard, sans but, mais qu’il est orienté vers sa destination ultime.

Et le véritable aboutissement du cœur ne consiste pas en la possession des biens de ce monde, mais en l’obtention de ce qui peut le combler pleinement, c’est-à-dire l’amour de Dieu, Dieu lui-même. Ce trésor, cependant, ne se trouve qu’en aimant le prochain que l’on rencontre en chemin.

Le cœur inquiet ne sera pas déçu s’il entre dans la dynamique de l’amour pour lequel il a été créé. Jésus-Christ, par son incarnation, sa passion, sa mort et sa résurrection, a donné un fondement solide à cette espérance.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Notre-Dame de l’O – 18 décembre

Notre-Dame de l’O – 18 décembre
L’attente de l’enfantement de Notre-Dame (Espagne)

Vierge dans l'attente de l'enfantement | DR
Vierge dans l’attente de l’enfantement | DR

Nous attendons l’enfantement de Notre-Dame. Associés de la Médaille Miraculeuse, unissons-nous de cœur avec nos voisins Espagnols. Ils célèbrent en effet cette attente par une fête qui a lieu une semaine avant Noël, ainsi que nous le précise Dom Guéranger :

« Cette fête doit son origine aux évêques du dixième concile de Tolède, en 656. Ces prélats ayant trouvé quelque inconvénient à l’antique usage de célébrer la fête de l’Annonciation de la Sainte Vierge au 25 mars, attendu que cette solennité joyeuse se rencontre d’ordinaire aux temps où l’Église est préoccupée des douleurs de la Passion, ils décrétèrent que désormais on célèbrerait dans l’Église d’Espagne, huit jours avant Noël, une fête solennelle, avec octave, en mémoire de l’Annonciation, et pour servir de préparation à la grande solennité de la Nativité.

Dans la suite, l’Église d’Espagne sentit le besoin de revenir à la pratique de l’Église Romaine, et de toutes celles du monde entier qui solennisent le 25 mars, comme le jour à jamais sacré de l’Annonciation de la Sainte Vierge et de l’Incarnation du Fils de Dieu : mais telle avait été la dévotion des peuples pour la fête du 18 décembre, qu’on jugea nécessaire d’en retenir un vestige.

On appliqua la piété des fidèles à considérer cette divine Mère dans les jours qui précèdent immédiatement son admirable enfantement. Une nouvelle fête fut donc créée sous le titre de l’Expectation de l’Enfantement de la Sainte Vierge.

Cette fête est aussi appelée Notre-Dame de l’O

à cause des GRANDES ANTIENNES de l’Avent (Youtube) qu’on chante en ces jours et qui commencent toutes par l’interjection O et expriment l’attente et l’espérance des anciens patriarches et prophètes pour la venue du Messie. »

Dom Guéranger (1805 – 1875)
Année Liturgique – 18 décembre

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« O Seigneur suprême ! Adonaï ! viens nous racheter, non plus dans ta puissance, mais dans ton humilité. Autrefois tu t’es manifesté à Moïse, ton serviteur, au milieu d’une flamme divine ; tu as donné la Loi à ton peuple du sein du tonnerre et des éclairs : maintenant il ne s’agit plus d’effrayer, mais de sauver.

C’est pourquoi ta très pure Mère Marie ayant connu, ainsi que son époux Joseph, l’Édit de l’Empereur qui va les obliger d’entreprendre le voyage de Bethléem, s’occupe des préparatifs de ton heureuse naissance. Elle apprête pour toi, divin Soleil, les humbles langes qui couvriront ta nudité, et te garantiront de la froidure dans ce monde que tu as fait, à l’heure où tu paraîtras, au sein de la nuit et du silence.

C’est ainsi que tu nous délivreras de la servitude de notre orgueil, et que ton bras se fera sentir plus puissant, alors qu’il semblera plus faible et plus immobile aux yeux des hommes. Tout est prêt, ô Jésus ! tes langes t’attendent : pars donc bientôt et viens en Bethléem, nous racheter des mains de notre ennemi. »

Textes présentés par l’Association de la Médaille Miraculeuse