Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

GRANDE NEUVAINE DE NOEL

Vierge Marie Christophore
Vierge Marie christophore

Nous préparant à l’avènement de notre Sauveur, méditons sur sa Nativité et cherchons à en comprendre la transcendance. Par une Neuvaine conséquente, préparons-nous à la Nativité du Christ. Les Lazaristes, fondés par Saint-Vincent de Paul ont commencé en 1720 cette tradition de la Neuvaine de Noël. Vous êtes invités à participer à cette préparation spirituelle. Nous, Associés de la Médaille Miraculeuse, qui voulons être totalement consacrés à Jésus par Marie, qui déposons entre leurs mains notre Baptême pour que s’accomplisse sans cesse en nous la volonté de Dieu, en Église nous recommandons la célébration de cette Neuvaine. Que demeure cette importante tradition, surtout en famille ! On la commence le 16 décembre.

« La Neuvaine de Noël, que nous célébrons au cours de ces journées, nous invite à vivre de façon intense et profonde la préparation à la grande fête, désormais proche, de la naissance du Sauveur. La liturgie trace un savant itinéraire pour rencontrer le Seigneur qui vient, en proposant jour après jour des thèmes de réflexion et de prière. Elle nous invite à la conversion et à l’accueil docile du mystère de Noël… »
JEAN PAUL II Audience Générale, le mercredi 19 décembre 2001 (… suite)

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On peut commencer par le bel hymne de l’Avent Rorate Caeli avec sa traduction

Notre-Dame de Guadalupe, la sainte patronne des Amériques

visage de Notre Dame de Guadalupe
visage de Notre Dame de Guadalupe

Le 12 décembre, l’Église universelle fait mémoire de Notre-Dame de Guadalupe, qui a rang de fête au Vatican. Il s’agit désormais d’une tradition : en fin de journée, le Saint-Père préside la messe célébrée en la fête de Notre-Dame de Guadalupe. La célébration est précédée par la récitation du chapelet.

Tepeyac, une colline de Mexico choisie par la Vierge

Tout commence en décembre 1531. Mexico est depuis peu la capitale de la Nouvelle-Espagne, mais conserve quelques traces de la civilisation aztèque qui a dominé la région pendant près de 700 ans. Une civilisation pratiquant une religion polythéiste et prônant de cruels sacrifices humains.

Le 9 décembre, une «Dame» interpelle un pauvre Indien – baptisé six ans plus tôt – à Tepeyac, une colline au nord-ouest de la ville : «Juanito, le plus humble de mes fils, où vas-tu?». Elle se présente alors à Juan Diego comme la «Mère du Vrai Dieu», et lui donne des instructions pour que l’évêque, Juan de Zumárraga, fasse bâtir une église sur le lieu de l’apparition.

Mais il fallut plusieurs apparitions de la Vierge à Juan Diego et un signe pour que le prélat se laisse convaincre. Ainsi le 12 décembre, le jeune mexicain redescend de cette colline inculte portant dans son habit (le tilma) plusieurs roses fleuries par Notre-Dame elle-même.

À son arrivée devant l’évêque, Juan Diego déplie son vêtement blanc : les roses odorantes tombent à terre, et l’on aperçoit alors, sur la tunique du berger Indien, l’image de la Mère de Dieu telle qu’elle était apparue sur la colline. Un premier sanctuaire est construit en 1533.

Le tilma, vêtement de pauvre qualité fait à base de cactus, aurait dû se détériorer en quelques années. Aujourd’hui, il est toujours intact et peut être vénéré au sanctuaire Notre-Dame de Guadalupe, dont la nouvelle basilique a été érigée en 1976. Un sanctuaire marial qui est le plus visité au monde, signe de la vitalité et de l’universalité de la dévotion envers la «Mère des Amériques».

Notre-Dame de Guadalupe et les papes depuis le 20e siècle

En 1910, alors que le culte de Notre-Dame de Guadalupe est déjà très ancré, saint Pie X proclame la Vierge de Guadalupe Patronne de l’Amérique latine. Un patronage étendu aux Philippines par Pie XI en en 1935 et aux Amériques par Pie XII en 1946. Un an plus tôt ce dernier avait qualifié Notre-Dame de Guadalupe de «Reine du Mexique et l’Impératrice des Amériques», et estimé l’image réalisée avec des «pinceaux qui ne sont pas de ce monde».

En 1961, saint Jean XXIII l’invoque comme la «Mère des Amériques». En 1966, saint Paul VI envoie une rose d’or à la Basilique Notre-Dame de Guadalupe. Un lieu où se rend saint Jean-Paul II dès la première année de son pontificat, au mois de janvier 1979. Il rédige à cette occasion une prière à la «Mère des Amériques». Vingt ans plus tard, toujours depuis le Mexique, il l’invoque comme «Étoile de la première et de la nouvelle évangélisation d’Amérique». C’est aussi saint Jean-Paul II qui béatifie Juan Diego le 6 mai 1990 et le canonise le 31 juillet 2002.

Le Pape François se montre aussi fermement attaché à la Vierge de Guadalupe. Au cours de son voyage apostolique au Mexique en février 2016, il lui rend plusieurs fois de touchants hommages, déclarant par exemple : «la ‘Vierge Brune’ nous enseigne que l’unique force capable de conquérir le cœur des hommes est la tendresse de Dieu», ou mettant la rencontre entre Marie et Juan Diego à la portée de tout croyant : « ‘Ne suis-je, moi, pas ta mère ? Ne suis-je pas là, moi ?’, nous redit Marie. Va construire mon sanctuaire, aide-moi à bâtir la vie de mes enfants, qui sont tes frères.»

extraits © Copyright – Libreria Editrice Vaticana

Place d’Espagne, le Pape a rendu hommage à l’Immaculée

Place d’Espagne, le Pape a rendu hommage à l’Immaculée

Ce jeudi 8 décembre, pour l’Immaculée Conception, le Saint-Père s’est rendu place d’Espagne pour rendre hommage à la Vierge Marie. Dans une prière lue avec émotion, le Souverain pontife a invoqué en particulier le don de la paix pour l’Ukraine, toujours déchirée par les combats.

 

Contrairement aux deux années précédentes où, en raison de la pandémie il s’y était rendu pour une visite en toute discrétion, le Pape François a pu retrouver la foule de Rome ce jeudi après-midi 8 décembre, en cette Solennité de l’Immaculée Conception.

Après avoir fait une halte dans la basilique Sainte-Marie Majeure pour vénérer l’icône de la Vierge Salus populi romani, le Pape s’est donc rendu place d’Espagne, dans le centre de Rome pour la traditionnelle prière aux pieds de la statue de la Vierge.

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Après avoir écouté les Litanies à la Vierge chantées par un chœur, il a prononcé une prière de remerciement et de supplication à celle dont la statue, depuis une colonne, veille sur la ville éternelle, . Une prière au cours de laquelle, le Saint-Père n’a pu retenir son émotion lorsqu’il a été question de demander la paix en Ukraine.

Prière à l’Immaculée:

Mère Immaculée,
aujourd’hui le peuple de Rome se rassemble autour de toi.
Les fleurs déposées à tes pieds
par tant de réalités urbaines
expriment leur amour et leur dévotion pour toi,
qui veille sur nous tous.

Et tu vois et accueilles aussi 
ces fleurs invisibles qui sont autant d’invocations, 
tant de supplications silencieuses, parfois étouffées,
caché mais pas pour toi, qui es Mère.

Après deux ans pendant lesquels je suis venu
pour te rendre hommage seul à l’aube,
aujourd’hui je reviens vers toi avec le peuple
les gens de cette Église, les gens de cette ville.
Et je t’apporte les remerciements et les supplications
de tous tes enfants, proches ou lointains.

Toi, du Ciel où Dieu t’a reçue,
tu vois les choses de la terre bien mieux que nous ;
mais comme Mère écoute nos invocations
pour les présenter à ton Fils 
à son Cœur plein de miséricorde.

 Je t’apporte avant tout l’amour filial
d’innombrables hommes et femmes, non seulement chrétiens
qui nourrissent la plus grande gratitude pour toi
pour ta beauté toute de grâce et d’humilité :
car au milieu de tant de nuages sombres
tu es signe d’espérance et signe de consolation.

Je t’apporte les sourires des enfants
qui apprennent ton nom devant ton image,
dans les bras de leurs mères et de leurs grands-mères,
et commencent à connaître qu’ils ont aussi une mère au ciel.
Et quand, dans la vie, il arrive que ces sourires 
laissent place aux larmes,
combien il est important de t’avoir connue,
d’avoir eu le cadeau de ta maternité ! 

Je t’apporte la gratitude des personnes âgées et des vieillards :
une gratitude qui ne fait qu’un avec leur vie,
tissée de souvenirs, de joies et de peines,
de réalisations qu’ils connaissent,
qu’ils ont réalisé avec ton aide,
en tenant leur main dans la tienne.

Mère, je t’ apporte les préoccupations des familles,
de pères et de mères qui luttent souvent
pour joindre les deux bouts à la maison 
et affrontent jour après jour
de petits et de grands défis pour s’en sortir.
En particulier, je te confie les jeunes couples,
qui se tournent vers toi et vers St Joseph
ils affrontent la vie avec courage
en faisant confiance à la Providence de Dieu. 

Je t’apporte les rêves et les angoisses des jeunes,
ouverts sur l’avenir mais freinés par une culture
riche en choses et pauvre en valeurs,
saturée d’informations et déficiente en matière d’éducation,
persuasive pour tromper et impitoyable pour décevoir.

Je te recommande tout particulièrement les jeunes
qui ont été les plus touchés par la pandémie,
afin qu’ils puissent reprendre lentement
pour secouer et déployer leurs ailes
et redécouvrent le goût de voler vers les hauteurs.

Vierge Immaculée, j’aurais voulu aujourd’hui
t’apporter les remerciements du peuple ukrainien,
pour la paix que nous demandons au Seigneur depuis si longtemps.
Au lieu de cela, je dois encore t’apporter la supplication
des enfants, des personnes âgées, 
des pères et des mères, des jeunes gens
de cette terre martyrisée, qui souffre tant.
Mais en réalité, nous savons tous
que tu es avec eux et avec tous ceux qui souffrent,
comme tu l’as été à côté de la croix de ton Fils.

Merci, notre Mère ! 
Je me tourne vers toi, qui es sans péché,
puissions-nous continuer à croire et à espérer 
que l’amour l’emporte sur la haine,
que la vérité prévaut sur le mensonge,
que sur l’offense gagne le pardon,
que la paix prévaut sur la guerre. Ainsi soit-il !


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