Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

promesse de fidélité des époux

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 21 octobre 2015

 


Frères et sœurs, la réalité de la famille est fondée sur la promesse de fidélité que se font les époux. De nos jours, cette promesse de fidélité se trouve très affaiblie dans la société. D’une part en raison d’un droit mal compris à la liberté et à la recherche de la satisfaction personnelle ; d’autre part parce qu’il semble que la liberté de l’amour soit incompatible avec un engagement définitif. Personne ne veut être aimé par obligation. Or liberté et fidélité ne s’opposent pas mais se soutiennent mutuellement. La fidélité grandit dans la libre obéissance à la parole donnée, et elle ne peut pas être gardée sans sacrifices. Elle est une confiance qui « veut » être réellement partagée, une espérance qui « veut » être cultivée ensemble. Il est urgent de revaloriser la fidélité de l’amour, inscrite par Dieu dans la création comme une bénédiction durable à laquelle est confié le monde. La fidélité à nos promesses s’en remet toujours à la grâce et à la miséricorde de Dieu.

Demandons à Dieu d’accorder à chacun de rester fidèle à ses promesses, que nous confions aux secours de sa grâce et de sa miséricorde.

Que Dieu vous bénisse, qu’il bénisse vos familles.


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L’amour de Dieu pour nous est sans limites

20-10-2015 source : Radio Vatican

Le Confessional de l’église de Rennes-le-ChâteauDieu donne toujours avec largesse sa grâce aux hommes qui, au contraire, ont « l’habitude de mesurer les situations » ; autrement dit, l’abondance de l’amour divin est toujours le fruit d’une grâce. C’est le sens de l’homélie du Pape François de ce mardi matin en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

D’après saint Paul, lu aujourd’hui, le salut porté par Jésus, qui dépasse la chute d’Adam, est une démonstration de ce don accordé avec abondance par Dieu. Le salut est « l’amitié entre nous et Lui ».

« Dieu n’est pas un dieu mesquin. Lui, il ne connait pas la mesquinerie. Lui, il donne tout. Dieu n’est pas un dieu arrêté. Il regarde, attend que nous nous convertissions. Dieu est un dieu qui sort, qui sort pour chercher chacun de nous. Tous les jours il nous cherche. Comme il l’a déjà fait, comme il l’a déjà dit dans la parabole de la brebis égarée ou de la drachme perdue, il cherche. C’est toujours comme ça. »

Dans le ciel, on fait « plus la fête » pour un seul pécheur qui se convertit que pour cent qui restent justes. Et ce n’est pas facile pour nous de « comprendre l’amour de Dieu » car nous sommes habitués à tout mesurer selon nos paramètres qui sont petits. « C’est pourquoi, cela nous fera du bien de demander à l’Esprit Saint la grâce de se rapprocher un peu pour comprendre cet amour et avoir la volonté d’être enlacés et embrassés par cette mesure sans limite ».

MARIE OU LA PLÉNITUDE DE L’AMOUR

Vierge Marie - Laurence OPVierge Marie, Mère de Dieu, aucun des saints, même les plus grands, n’a épuisé sa capacité d’amour. Chacun fut sur quelque point plus ou moins infidèle. Son don plénier ne se réalisa que peu à peu.

Vous seule, après Jésus votre fils, avez été la parfaite adhésion, le don total.

Vous seule, préservée du péché, avez toujours répondu à Dieu sans rien reprendre.

Vous seule avez fusé vers Dieu sans que rien de souillé vous arrête.

Vous êtes la plénitude de l’amour, l’offrande pure qui ne s’est rien réservé. Vous êtes le « oui » qui ne fut jamais rétracté, la réponse totale à l’amour infini.

Parfait, votre amour le fut quand, enfant, vous vous jetiez dans la plénitude de Dieu ; quand Dieu dilatait en Lui votre âme qui le cherchait dans le mystère.

Parfait, votre amour le fut quand vous chérissiez en vous l’enfant-Dieu que vous attendiez.

Parfait, votre amour le fut quand Jésus vous combla de ses caresses, quand il vous révéla peu à peu les secrets dont vous n’aviez pas encore reçu la clé.

Votre amour se développa sans nul arrêt. Votre croissance dans l’amour s’accéléra tout au long de votre vie.

Votre amour pour votre Fils, fils de Dieu, élargit votre cœur aux dimensions de toute l’humanité.

Après le Christ, nul n’a autant que vous aimé l’humanité, et les souffrances que votre Fils voulut endurer pour elle ont toutes retenti en vous-même.

Vous êtes, après Jésus, la personne qui a le plus souffert par amour.

Parce que vous reconnaissiez votre totale dépendance, Dieu vous a donné la parfaite liberté de l’amour. Parce que vous n’étiez qu’humilité, Dieu vous a rempli de sa splendeur. Parce que vous n’étiez que fidélité. Dieu en vous, a achevé sa ressemblance.

Dieu ne vous a point préservée de la mort, une mort que vous ne méritiez point.

Il fallait que dans la mort vous accomplissiez ce qui s’était accompli en Jésus ; que vous ayez, en Lui, épuisé la souffrance toute chargée d’amour.

Il fallait que vous nous appreniez à bien mourir.

Votre mort fut un moment de joie indicible. Votre charité, d’un coup, perça le voile qui vous séparait encore de celui qui avait si ardemment brûlé votre cœur. Votre amour éclata dans la vision face à face.

Vierge Marie, Mère de Dieu, Votre corps sanctifié ne connut point la corruption. Votre Fils, le ressuscité d’entre les morts, vous reçut, corps et âme, dans sa gloire.

Vous êtes, près de Lui, la toute glorieuse.

Vierge Marie, Mère de Dieu, Mère des hommes, Vous dont la charité est sans limite en Dieu, Vous dont l’amour ne fit jamais que croître, Vous qui avez adopté toute l’humanité, Que l’amour dont votre fils nous a aimé nous purifie et nous transforme. Que notre cœur loge en lui tous nos frères, Que notre vie soit tout entière à leur service.

Que les hommes renoncent à leurs amours idolâtres, à leurs mythologies fallacieuses, à leurs oppositions meurtrières,

Qu’ils apprennent, en votre Fils, à aimer.

Louis-Joseph LEBRET, Dimensions de la Charité, Paris, Éditions Ouvrières, pp. 170-172