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sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Saint Étienne, roi de Hongrie

stefanihongarijeÉtienne fut le premier à consacrer un royaume à la Vierge Marie *. Il avait été baptisé lors de la conversion de son père vers 982. Il épousa sainte Gisèle, la sœur de l’empereur d’Allemagne Henri II.

Couronné roi de Hongrie avec l’approbation du pape Sylvestre II, il consacra les quarante années de son règne à organiser et christianiser son nouveau royaume, fondant huit évêchés et de nombreux monastères, faisant venir des missionnaires de Bavière ou de Bohême, construisant de nombreuses églises pour les fidèles.

Il a laissé le souvenir d’un grand roi, d’un homme irréprochable et d’une immense bonté. Il est décédé le 15 août 1038 et a été canonisé le 20 août 1083. (Nominis)

Le martyrologe romain fait mémoire de saint Étienne, roi de Hongrie, le 16 août. Après avoir reçu par le baptême la nouvelle naissance, et du pape Silvestre II la couronne royale, il veilla à développer la foi du Christ dans son peuple, organisa l’Église dans son royaume et la dota de biens et de monastères. Roi juste et pacifique dans le gouvernement de ses sujets, il quitta ce monde pour le ciel à Albe Royale le jour de l’Assomption en 1038.

* Très dévoué à la Vierge, il fait célébrer le jour de la Maîtresse (15 avril) et élever dans son palais de Szekesfehervar une basilique en l’honneur de la Mère de Dieu qui le conseille dans ses campagnes militaires.

Aujourd’hui 16 août, est célébrée aussi la fête de SAINT ROCH

Conseil de Saint Étienne à son fils (page 2)

saint Maximilien Kolbe

saint Maximilien Kolbe

Saint Maximilien Kolbe
Saint Maximilien Kolbe

Aujourd’hui 14 août, veille de l’Assomption, nous faisons mémoire de saint Maximilien Kolbe, ce grand diffuseur de la Médaille Miraculeuse. En plus d’une Lettre de lui (page 2), laissons le Pape Jean-Paul II nous en parler :

Durant les épreuves les plus tragiques qui ensanglantèrent notre époque, le Bienheureux Kolbe s’offrit spontanément à la mort pour sauver un frère, pour lui un inconnu (François Gajownicek), un innocent condamné à mort à titre de représailles à la suite de l’évasion d’un prisonnier du camp de concentration d’Osviecim (Auschwitz).

L’héroïque martyr fut condamné à mourir de faim; le 14 août 1941, il rendit sa belle âme à Dieu, après avoir assisté et réconforté ses compagnons de malheur.

Humble et doux fils de Saint François et Chevalier amoureux de Marie Immaculée, il parcourut les voies du monde, de la Pologne à l’Italie et au Japon, faisant du bien à tous, à l’exemple du Christ qui « a passé en faisant le bien » (Ac 10, 38). Jésus, Marie et François furent ses trois grands amours, c’est-à-dire le secret de sa charité: « Seul l’amour est créateur », répétait-il à tous ceux qui l’abordaient.

C’est cette expression qui, comme une lampe, illumina toute sa vie. Ce fut cet idéal supérieur, ce devoir primordial de tout chrétien authentique, qui lui fit surmonter le caractère cruel et violent de sa terrible épreuve, et donner le merveilleux témoignage de son amour fraternel et du pardon accordé à ses persécuteurs.

Puissent l’exemple et l’aide du Bienheureux Maximilien Kolbe nous mener nous aussi au véritable amour désintéressé, chrétien, envers tous les frères, dans un monde où la haine et la vengeance ne cessent de morceler la coexistence humaine.

Jean-Paul II, dans la chapelle consacrée à Maximilien Kolbe, le 18 février 1979

Poursuivons avec Benoît XVI :

« Ave Maria! »: ce fut la dernière invocation sur les lèvres de saint Maximilien Marie Kolbe tandis qu’il tendait le bras à celui qui le tuait par une injection d’acide phénique. Il est émouvant de constater comment le recours humble et confiant à la Vierge est toujours une source de courage et de sérénité.

Alors que nous nous préparons à célébrer la solennité de l’Assomption, qui est l’une des célébrations mariales les plus chères à la tradition chrétienne, nous renouvelons notre consécration à Celle qui depuis le Ciel veille à tout instant sur nous avec un amour maternel. Tel est en effet ce que nous disons dans la prière familière du « Je vous salue Marie », en lui demandant de prier pour nous « aujourd’hui et à l’heure de notre mort ».

Benoît XVI – Audience Générale, 13 août 2008

Lors de son pèlerinage de prière et de douleur au camp d’Auschwitz le vendredi 29 juillet 2016, Le Pape François s’est arrêté dans la cellule où fut enfermé le père Maximilien Kolbe.

LETTRE DE SAINT MAXIMILIEN KOLBE (page 2)

Sainte Claire d’Assise

Sainte Claire d’Assise

Sainte Claire d'Assise
Sainte Claire d’Assise

Ce 11 août, nous faisons mémoire liturgique de Sainte Claire d’Assise, la première femme dans l’histoire de l’Église à avoir rédigé une Règle écrite.

Il y a 800 ans, à l’âge de 18 ans, Claire abandonnait la maison paternelle pour se donner entièrement à Dieu en suivant l’exemple de Saint François. D’abord réticent, le Pape finira par céder à l’héroïsme de sa sainteté et par lui accorder le « privilège de la pauvreté ».

Dans un hommage appuyé, le Pape émérite Benoît XVI a affirmé en 2012, lors du 8ème centenaire, que Sainte Claire offrait l’exemple d’une synthèse admirable entre l’obéissance et la prophétie.

Dans sa Catéchèse du 15 septembre 2010, il soulignait que le témoignage de Claire nous montre combien l’Église tout entière possède une dette envers des femmes courageuses et riches de foi comme elle, capables d’apporter une impulsion décisive au renouveau de l’Église. Sainte Claire pouvait renouveler l’Église parce que sa prophétie était fondée sur l’humilité.

Voici ce qu’en disait le Pape François, pour sa part, à l’Angélus, place Saint-Pierre, dimanche 11 août 2013 : « Chers frères, aujourd’hui, dans l’Église, nous faisons mémoire de sainte Claire d’Assise, qui, sur les traces de François, a tout quitté pour se consacrer au Christ dans la pauvreté. Sainte Claire nous donne un très beau témoignage de cet Évangile d’aujourd’hui : qu’elle nous aide, avec la Vierge Marie, à le vivre nous aussi, chacun selon sa vocation. »