Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

Telle est la condition chrétienne et sa joie

3e SEMAINE APRÈS PÂQUES : VENDREDI

la flamme de l'espérance
la flamme de l’espérance

Telle est donc la condition chrétienne et sa joie. Les disciples du Christ restent solidaires de tous les hommes, dont ils partagent intégralement la dure condition : travail, souffrances, mort. Saint Pierre nous demande également de ne pas nous soustraire à nos tâches politiques ou sociales.

Seulement, nous avons sur les autres hommes l’avantage de savoir que si, de toute manière, nous passons, c’est pour aller à une plénitude plus totale et définitive. Homo viator. Être homme, c’est passer, « comme étranger et voyageur » sur la terre. Mais si l’on a un but, le vagabondage se change en pèlerinage.

Ainsi aiderons-nous le mieux nos frères. A construire la cité terrestre tous les hommes peuvent contribuer. Nous y devons travailler comme les autres, plus que les autres, car il n’y aura jamais trop de bonnes volontés.

Mais nous devons surtout leur apporter ce bienfait incomparable et qui ne leur viendra normalement que de nous : que « notre belle conduite les éclaire », de façon qu’ils soient eux-mêmes gagnés à cette douce lumière pascale, et puissent « glorifier Dieu au jour de sa visite » (1 P. 2, 12).

Dom Claude Jean-Nesmy

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Fête de saint Georges, prénom du Pape

saint Georges terrassant le démon Hans von Aachen (1552-1615)
saint Georges terrassant le démon Hans von Aachen (1552-1615)

Ce 23 avril est un jour férié au Vatican, parce que le 23 avril est la Saint-Georges, saint patron du Pape François, dont le nom de naissance est Jorge Mario Bergoglio. Réservons-lui une pensée spéciale dans nos prières, en le confiant particulièrement à la Sainte Vierge, à quelques jours de l’ouverture du mois de mai, consacré à Marie.

Saint Georges, réel martyr

Le Pape porte le nom du saint qui, selon la tradition, terrassa le dragon. Georges de Lydda était en réalité un officier chrétien de l’armée impériale romaine, né entre 275 et 280 en Cappadoce d’un père arménien et d’une mère palestinienne, et mort martyrisé sous le règne de Dioclétien le 23 avril 303.

Élevé très jeune au grade de préfet, et affecté aux commandements militaires de régions difficiles comme la Syrie, la Libye, la Palestine et l’Égypte, il suscita la fureur de l’empereur Dioclétien en protégeant les populations chrétiennes qu’il devait réprimer.

Après sa déchéance et son arrestation, il continuera à rayonner en prison, son action et son influence provoquant la conversion de son gardien et même celle de la propre femme de Dioclétien, la princesse perse Alexandra. L’empereur finira par le faire décapiter.

Son culte se répandra rapidement autour de la Méditerranée, mais ce n’est qu’au XIIIe siècle que Jacques de Voragine, dans La Légende dorée, popularisera l’image du combat contre le dragon, une représentation symbolique qui sera souvent reprise dans l’art et demeure très connue actuellement.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Il y a bien des manières d’errer

3e SEMAINE APRÈS PÂQUES : JEUDI

la flamme de l'espérance
la flamme de l’espérance

Il y a bien des manières d’errer. La moindre ne serait pas de justifier et de vanter une conduite trop uniquement naturelle. Or c’est justement contre cette trahison de l’Évangile que cette prière nous met en garde : « Que tous ceux qui portent le nom de chrétiens rejettent ce qui est indigne de ce titre, et recherchent ce qui lui est conforme ».

Chacun sait que l’obstacle le plus commun à la conversion des incroyants ce sont les fautes, les injustices, ou même seulement la médiocrité des croyants : comment se rallier à ce qu’ils croient, quand eux-mêmes ont si peu l’air de s’occuper de Dieu et du ciel?

Par contre, rien n’est plus attirant que des chrétiens qui témoignent de leur foi, de leur espérance et de leur charité, par leur allégresse et leur bienfaisance, comme saint Pierre y exhorte. Il faut donc le demander avec l’oraison, « en pleurant » comme saint Paul : Dieu veuille que les chrétiens ne se conduisent pas « en ennemis de la croix du Christ, n’appréciant que les choses de la terre » (Ph. 3, 18-19).

Il faut y mettre toute son ardeur, sans réserve. Car « pour nous, notre cité se trouve dans les cieux, d’où nous attendons ardemment, comme Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transfigurera notre corps de misère, avec cette force qu’il a de pouvoir même soumettre tout l’univers » (Ph. 3, 20-21).

Dom Claude Jean-Nesmy

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse