Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

à la rencontre des chrétiens d’Orient

17-10-2016 source : Radio Vatican

Le cardinal Leonado Sandri a passé trois jours en Jordanie, du 14 au 16 octobre. Le préfet de la Congrégation pour les Églises orientales avait été nommé envoyé spécial pour représenter le Pape François lors de la réouverture du sanctuaire mémoriel de Moïse sur le mont Nebo. La journée de dimanche a été particulièrement riche. Accompagné du nonce apostolique pour l’Irak et la Jordanie,, ainsi que le directeur de Caritas Jordanie, le cardinal argentin a d’abord visité l’hôpital italien d’Amman où il a pu s’entretenir avec des patients syriens pris en charge par la structure.

Le cardinal Sandri s’est ensuite rendu à la paroisse de Marqa où il a pu rencontrer la communauté chaldéenne avant de s’arrêter à la paroisse grecque-melkite de Madaba où a été créé un atelier de mosaïques, employant des réfugiés irakiens. Le cardinal a pris le temps d’écouter leur récit, celui de leur exode d’Irak et leur volonté de vivre dans un lieu sûr.

Ce n’est qu’en fin d’après-midi que le préfet de la Congrégation pour les Églises orientales s’est rendu sur le mont Nébo, là où, selon la Bible, Dieu a fait voir la Terre Promise à Moïse, avant qu’il ne meure. Le cardinal a béni l’autel du séminaire et présidé une messe. Lors de son homélie, il a souligné que « Moïse avait compris que Dieu était le Dieu de la vie et de l’histoire, et que l’on peut être grand et avoir du charisme sans être pour autant un protagoniste, mais accompagner Dieu sur le seuil, comme Moïse le fit sur cette montagne. » Le cardinal Sandri a aussi demandé au Seigneur d’accompagner les jeunes générations de ce « Moyen-Orient bien-aimé », « qu’elles puissent être accompagnées sur le seuil d’une existence de paix dans leurs pays, dans la coexistence pacifique entre les religions et les cultures, dans une course réciproque à la charité et à la construction du Bien commun, et plus jamais à la violence, l’oppression et la négation de la liberté fondamentale qui est de professer librement sa foi. »

témoins lumineux

16-10-2016 source : Radio Vatican

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Sœur Élisabeth de la Trinité
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Frère Salomon Leclerc

Le Pape François a présidé, ce dimanche 16 octobre place Saint-Pierre, la messe de canonisation de sept bienheureux, dont deux Français, Salomon Leclercq, des Frères des écoles chrétiennes et Élisabeth de la Trinité, carmélite originaire de Dijon, en France.

Quelque 80 000 fidèles, parmi lesquels de nombreux Français ont assisté à cette célébration. Présentes également 5 délégations officielles : espagnole, mexicaine, italienne, française et argentine. La France était représentée par la Ministre de l’environnement, Ségolène Royal ; l’Argentine par le président de la République, Mauricio Macri qui avait été reçu par le Saint-Père ce samedi. Dans son homélie, le Pape a insisté sur la force de la prière qui était « au centre des lectures bibliques de ce dimanche ».

Lors de la prière de l’Angélus, à la fin de la messe de canonisation de sept bienheureux, le Pape François a salué les milliers de pèlerins venus de différents pays «pour rendre hommage aux nouveaux saints». Le Saint-Père a fait part de ses pensées «particulières aux délégations officielles d’Argentine, d’Espagne, de France, d’Italie et du Mexique».

Il a souligné que «l’exemple et l’intercession de ces témoins lumineux soutiennent l’engagement de chacun dans leurs milieux respectifs de travail et de service pour le bien de l’Église et de la communauté civile».

Enfin, à l’occasion de la journée mondiale contre la pauvreté lundi 17 octobre, le souverain pontife a appelé à unir «nos forces morales et économiques pour lutter ensemble contre la pauvreté qui dégrade offense et tue autant de frères et sœurs, par la mise en œuvre de séries de politiques pour les familles et le travail».

appel pour Alep, ville martyre

Le Pape François, après sa catéchèse ce mercredi matin, place Saint-Pierre, a lancé un nouvel appel en faveur de la protection des civils.

« Mes pensées vont une nouvelle fois vers la Syrie aimée et martyre». Le Pape François exprime son union au travers de la prière et de la proximité spirituelle avec la souffrance de la population d’Alep. Il évoque sa «profonde douleur» et sa «vive préoccupation pour ce qui se passe dans cette ville déjà martyr où meurent des enfants, des personnes âgées, des malades, des jeunes, des vieillards, tous…»

Devant la tragédie sans fin que vit Alep, le Pape renouvelle son appel à «s’engager de toutes ses forces dans la protection des civils», «une obligation impérative et urgente». Il n’hésite pas non plus à en appeler «à la conscience des responsables des bombardements qui devront en rendre compte devant Dieu».