Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

anniversaire du bienheureux Pape Paul VI

bienheureux-paul-viLe Pape Paul VI a été béatifié le 19 octobre 2014. Giovanni Battista Enrico Antonio Maria Montini est né le 26 septembre 1897 en Lombardie, ordonné prêtre le 29 mai 1920, archevêque de Milan en 1954, créé cardinal en 1958, élu pape le 21 juin 1963 après Jean XXIII et le 6 août 1978 mort à Castel Gandolfo.

Intellectuellement brillant, d’une grande profondeur spirituelle, humble, réservé et doux, d’une grande courtoisie, il est l’un des papes qui ont le plus voyagé et le premier à être allé sur les cinq continents.

Il a mené à bien le Concile Vatican II, commencé par Jean XXIII ; sa conclusion du Concile Vatican II a laissé sa marque dans l’histoire de l’Église.

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Saint Aristide et son apologie de la religion chrétienne

Aristide d'AthènesPhilosophe païen d’Athènes, Aristide se convertit au Christ, selon la chronique d’Eusèbe. Alors qu’il enseigne la philosophie à Athènes, l’empereur Hadrien visite cette ville en 125 de notre ère. Aristide lui présente une Apologie de la religion chrétienne qui fut bien accueillie. Dans un discours prononcé devant l’empereur, il souligne la nouveauté de la religion du Christ, message d’espérance et d’amour et soutient le principe de la divinité de Jésus-Christ. Il règne dans cet écrit un ton de sincérité joyeuse qui prouve combien l’auteur était heureux d’avoir trouvé la foi. Cette apologie a été retrouvée traduite en syriaque, en arménien et en grec. C’est l’un des premiers textes de défense du christianisme dont voici la finale. 

L’APOLOGIE D’ARISTIDE (début IIe siècle)
« Un exposé raisonné du christianisme » (Saint Jérôme)

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La liturgie, lieu de la Miséricorde de Dieu

Le Pape François a rédigé une lettre à l’occasion de la 67e Semaine liturgique nationale, organisée par l’épiscopat italien cette année à Gubbio, ville connue pour l’histoire du loup apprivoisé par saint François d’Assise. Dans son message, le Pape revient sur le thème de cette rencontre : « La liturgie comme lieu de la Miséricorde ».

Ce message du Pape s’inscrit dans l’Année Jubilaire, mais aussi dans l’histoire de l’Église. Il y a 1600 ans, dans une lettre à l’évêque de Gubbio, le Pape Innocent 1er avait précisé certains aspects de la célébration des sacrements : notamment «la réconciliation des pénitents en vue de Pâques», un aspect important pour le Pape François, qui insiste régulièrement sur l’importance de la confession individuelle.

Les sacrements sont une médiation de la Miséricorde divine. Le Pape le rappelait dans « Misericordiae Vultus », la Bulle d’indiction du Jubilé :  chaque évènement liturgique doit être vécu «avec le regard fixé sur Jésus et sur son visage miséricordieux». Saint Léon le Grand, le grand Pape de la fin de l’Antiquité, avait affirmé dans une homélie que «ce qui était visible et tangible dans notre rédempteur est passé dans les sacrements». La liturgie est «le lieu de la miséricorde rencontrée et accueillie pour être donnée, le lieu où le grand mystère de la réconciliation est rendu présent, annoncé, célébré et communiqué».

Le sacrement de la pénitence ne doit pas être reçu de façon trop intimiste mais doit être perçu comme l’expression d’une «Église en sortie», comme «un seuil ouvert vers les diverses périphéries d’une humanité qui a toujours plus besoin de compassion». C’est dans ce sacrement que «s’accomplit la rencontre avec la miséricorde recréatrice de Dieu, de laquelle sortent des femmes et des hommes nouveaux pour annoncer la vie bonne de l’Évangile à travers une existence réconciliée et réconciliatrice».