Archives de catégorie : Informations

sur l’Association, la Chapelle, la vie de l’Église

violenter les femmes, c’est profaner Dieu

Pour le Pape, violenter les femmes, c’est profaner Dieu

Ce 25 novembre marque la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. «La façon dont nous traitons le corps de la femme, nous permet de comprendre notre niveau d’humanité», affirmait le Pape dans une homélie prononcée le 1er janvier 2020. Ses condamnations des violences faites aux femmes ponctuent le Magistère comme le rappellent divers discours, messages, interviews ou tweets.

LOGO-VIOLENCE-FEMME
LOGO-VIOLENCE-FEMME

«La renaissance de l’humanité a commencé avec les femmes». Les femmes sont sources de vie. Pourtant, «elles sont continuellement insultées, battues, violées, incitées à se prostituer et à supprimer la vie qu’elles portent. Toute violence infligée à la femme est une profanation de Dieu, né de la femme. C’est du corps de la femme qu’est venu le salut de l’humanité: la façon dont nous traitons le corps de la femme nous permet de comprendre notre niveau d’humanité.»

C’est la société dans son ensemble que le Pape François appelle à ne pas céder à l’indifférence, à prendre des mesures concrètes contre un phénomène aux tendances insidieuses et coercitives.

«Je ne peux pas donner une explication sociologique aujourd’hui. Mais j’ose dire que la femme est toujours en retrait. […] Et passer du deuxième étage à être un objet d’esclavage prend très peu de temps. Il suffit d’aller à la gare Termini, dans les rues de Rome. Et ce sont des femmes en Europe, dans la Rome cultivée. Ce sont des femmes esclaves….»

«Lorsque j’ai visité un centre de réhabilitation pour jeunes filles pendant l’Année de la Miséricorde, l’une d’entre elle s’est faite couper l’oreille parce qu’elle n’avait pas apporté assez d’argent. […] Il y a un mot qui est sur le point de quitter le vocabulaire, parce qu’il fait peur à tout le monde: la tendresse. C’est l’héritage d’une femme». (Interview du Pape à la télévision mexicaine Televisa 28 mai 2019)

Il y a un an, lors de l’émission télévisée « François et l’invisible », le Pape François considérait le féminicide comme «un problème presque satanique, parce qu’il profite de la faiblesse de quelqu’un qui ne peut pas se défendre, qui peut seulement arrêter les coups». «C’est humiliant, très humiliant».

«Les mariages forcés, l’esclavage domestique et de travail sont quelques-unes des formes par lesquelles les femmes sont abusées», «c’est une blessure qui concerne chacun de nous». (dernier message vidéo à l’occasion de la Journée de prière et de solidarité pour les victimes de la traite des personnes.)

L’amour n’est pas avoir tout et tout de suite, il ne répond pas à la logique du jetable. L’amour est fidélité, don, responsabilité. La véritable originalité aujourd’hui, la véritable révolution, c’est de se rebeller contre la culture du provisoire, c’est d’aller au-delà de l’instinct, de l’instant, c’est d’aimer pour toute la vie et de tout son être. Un témoignage fort et prophétique, et toujours aussi pertinent, «parce que la violence contre les femmes est une plaie ouverte, partout».

Le Pape à Bahreïn pour approfondir le dialogue interreligieux

Le Pape à Bahreïn pour approfondir le dialogue interreligieux

Voyage papal à Bahreïn
Voyage papal à Bahreïn

Le Pape François s’est envolé jeudi 3 novembre pour le Bahreïn. Pour ce 39e voyage apostolique, le Saint-Père rencontre une petite communauté catholique immergée dans un royaume qui applique la loi islamique, la charia, tout en garantissant la liberté de culte aux autres religions.

Peu après son arrivée à Bahreïn, le Pape François s’est exprimé devant les autorités – dont le roi -, les représentants de la société civile et le corps diplomatique. Venu comme « pèlerin de paix », le Saint-Père a dressé un panorama des points forts et des défis de ce petit État du Golfe, qui résonnent avec l’actualité mondiale.

Deuxième jour et deuxième discours à Bahreïn, le Saint-Père a clôturé le forum pour le dialogue entre Orient et Occident organisé à Awali Le Pape y a dénoncé l’esprit de guerre recouvrant la maison commune de cendres et de haine. Il s’est entretenu avec le roi Hamad ben Issa Al Khalifa.

Pour son troisième discours au Bahreïn, le Pape s’est exprimé devant les membres du Conseil des sages musulmans, vendredi 4 novembre, à la mosquée du palais Sakhir d’Awali et avec le grand imam Al-Tayeb, avec lequel il a signé le Document pour la fraternité humaine, à Abou Dhabi en février 2019. Devant ce parterre de dignitaires sunnites, il a réitéré «le devoir» des responsables religieux en matière de fraternité, «dans une humanité de plus en plus blessée». avec le conseil des sages musulmans.

Le Pape est bien conscient qu’il faut améliorer les rapports entre les religions et de trouver une base commune pour agir au regard des grandes questions de l’humanité qui sont la paix, la justice, le climat et bien d’autres choses, y compris évidemment, les droits humains.

La troisième et dernière rencontre du deuxième jour du Pape au Bahreïn s’est déroulée en la cathédrale Notre-Dame d’Arabie, en présence des représentants des Églises et communautés chrétiennes. Avant une prière pour la paix, le Saint-Père s’est exprimé sur le sens de l’œcuménisme, à vivre dans «l’unité, que la louange renforce», et «le témoignage, que la charité fortifie».

Une large place a été accordée à la communauté catholique, minoritaire et essentiellement composée d’expatriés et de travailleurs immigrés dans un royaume qui applique la loi islamique, la charia, tout en garantissant la liberté de culte aux autres religions.

Le Bahreïn ne compte que deux paroisses à Awali et Manama, deux villes que le Pape a visitées. Y vivent à peu près 80 000 catholiques qui proviennent du monde entier, mais surtout de l’Afrique, de l’Inde, des Philippines, ce qui donne un visage particulier à cette Église.

le Kazakhstan, un pays de rencontre

le Kazakhstan, un pays de rencontre

Au cours de l’audience générale de ce mercredi 21 septembre place Saint-Pierre, le Pape François dans sa catéchèse a notamment parlé de ses moments vécus lors de son 38ème voyage apostolique, effectué du 13 au 15 septembre 2022, au Kazakhstan à l’occasion du VII Congrès des religions mondiales et traditionnelles.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 21 septembre 2022

_________________________

Voyage Apostolique au Kazakhstan

Chers frères et sœurs,

La semaine dernière, je me suis rendu au Kazakhstan, vaste pays d’Asie centrale, à l’occasion du septième Congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles. Je renouvelle ma gratitude aux autorités et aux Évêques pour l’accueil chaleureux qui m’a été réservé et pour l’engagement généreux pris au sein de l’organisation.

Le Congrès organisé par les autorités politiques du Kazakhstan se présente comme un lieu de rencontre et de dialogue pour promouvoir la paix et la fraternité en plaçant les religions au centre de l’engagement pour construire un monde où la diversité est écoutée et respectée.

Le gouvernement kazakh, après s’être affranchi du joug du régime athée, propose désormais une voie de civilisation qui fasse cohabiter politique et religion, sans les confondre ni les séparer, condamnant clairement l’intégrisme et l’extrémisme. La Déclaration finale, discutée et approuvée par le Congrès, s’inscrit dans la continuité de celle de Abu Dhabi sur la fraternité humaine et dans la lignée des initiatives de mes prédécesseurs.

Outre le Congrès, ce voyage m’a donné l’occasion de rencontrer l’Église qui vit sur cette terre : un petit troupeau oui, joyeux et enthousiaste mais aussi ouvert et confiant dans l’action du Saint-Esprit pouvant être un levain, un sel et une lumière reposant uniquement sur le Seigneur et non sur une forme quelconque de pertinence humaine.

Avec eux nous avons célébré à Nour Soultan la fête de la Sainte Croix et nous nous sommes souvenus de leurs martyrs. La Croix du Christ, dans un monde de progrès et de régressions, demeure l’ancre du salut, un signe d’espérance qui ne déçoit pas parce qu’elle est fondée sur l’amour de Dieu.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier la délégation du Secours Catholique, Caritas France, et le groupe du diocèse de Chalon.

Je vous encourage à rendre grâce avec moi pour le voyage accompli la semaine dernière au Kazakhstan. Puisse-t-il se révéler riche de fruits pour l’avenir de ce pays et pour la vie de l’Église pèlerine sur cette terre

Ces moments solennels vécus durant le Congrès et les diverses rencontres sont importants, mais il nous faut ensuite nous rappeler que c’est l’engagement au quotidien, qui construisent un monde meilleur pour tous.

Que Dieu bénisse vos familles et vos communautés !


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana