Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Le Seigneur console et donne espoir

10-12-2013 source : Radio Vatican

Quand Jésus se rapproche de nous, il ouvre toujours les portes et nous donne de l’espoir, a affirmé le Pape ce matin, lors de la messe dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Il a répété que nous ne devons pas avoir peur de la consolation du Seigneur. Au contraire, nous devons la rechercher et la demander. Une consolation qui nous fait sentir la tendresse de Dieu.

« Consolez, consolez mon peuple ». C’est en ces termes que le Souverain Pontife a commencé son homélie, reprenant le premier verset du chapitre 40 du livre d’Isaïe, autrement appelé le Livre de la Consolation d’Israël (chapitre 40 à 55). Le Seigneur se rapproche de son peuple pour le consoler, « pour lui donner la paix », « l’espoir ». Et ce « travail de consolation » est si fort qu’il « refait toute chose ». Le Seigneur accomplit une vraie re-création. L’Église « ne se fatigue jamais de dire que celle-ci est plus merveilleuse que la création ». « C’est de cette façon qu’Il rend visite à son peuple ».

Mais si un chrétien oublie ou perd l’espoir, « sa vie n’a pas de sens ». Alors le Seigneur nous « console, et avec l’espoir, nous refait aller de l’avant ». « Et il le fait avec un rapprochement spécial à chacun, parce que le Seigneur console son peuple et console chacun d’entre nous ».

Le Seigneur nous console aussi « avec tendresse », « étant puissant, il n’a pas peur de la tendresse » : « Il se fait tendresse, il se fait enfant, il se fait petit ». Jésus le dit lui-même dans l’Évangile : « Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu ». Aux yeux du Seigneur, a conclu le Saint-Père, « chacun de nous est très, très important. Et Lui se donne avec tendresse ». Ainsi, nous fait-il « aller de l’avant, nous donnant l’espoir ». « Cela a été le principal travail de Jésus durant les quarante jours qui séparent la Résurrection de l’Ascension : consoler les disciples ; s’en rapprocher et consoler. »

Vincent de Paul et l’Immaculée Conception

Immaculée-ConceptionSaint Vincent voit dans le mystère de l’Immaculée Conception la Vierge humble et chaste, vidée d’elle-même, pour pouvoir accueillir Dieu et se laisser remplir par Lui. Ce sont des attitudes fondamentales pour tous ceux qui veulent se vider d’eux-mêmes et se revêtir de l’esprit de Jésus-Christ :

« Il (Dieu) prévit donc que, comme il fallait que son Fils prît chair humaine par une femme, qu’il était convenable qu’il la prît par une femme digne de le recevoir, femme qui fût illustrée de grâces, vide de péchés, remplie de piété et éloignée de toutes mauvaises affections. Il se ramena donc déjà pour lors devant les yeux toutes les femmes qui devaient être et n’en trouva pas une digne de ce grand ouvrage que la très pure et très immaculée Vierge Marie. C’est pourquoi il se proposa donc de toute éternité de lui disposer ce logis, de l’orner des plus rares et dignes biens que pas une créature, afin que ce fût un temple digne de la divinité, un palais digne de son Fils. Si la prévoyance éternelle a jeté la vue si loin pour découvrir ce réceptacle de son Fils et, l’ayant découvert, l’a orné de toutes les grâces qui pouvaient embellir la créature, comme il le fit lui-même déclarer par l’ange qu’il lui envoya pour ambassadeur, à combien plus forte raison devons-nous prévoir le jour et la disposition requise à le recevoir. »

Accueillir Dieu, se remplir de Dieu, se revêtir du Christ, se vider de soi-même, comme l’Immaculée, tel est le premier événement que Vincent de Paul souligne dans la Vierge Marie.

athéisme et dérives contemporaines

07-12-2013 source : Radio Vatican

Le Pape François a fustigé ce samedi matin l’athéisme pratique largement répandu dans le monde contemporain qui propose un modèle erroné de l’homme et de la société. Il a encouragé les chrétiens laïcs à penser et à agir conformément à l’Évangile et à la Doctrine sociale de l’Église surtout dans le domaine politique.

Les dérives de la société actuelle dénoncées

Le pape François s’inscrit dans la droite ligne de ses prédécesseurs Jean-Paul II et Benoît XVI, quand il décrit sans complaisance les dérives de la société actuelle. « Malheureusement à notre époque, pourtant si riche en conquêtes et espoirs, il existe des pouvoirs et des forces qui finissent par produire une culture du déchet dont les principales victimes sont les êtres humains les plus faibles et fragiles ». Le Souverain Pontife cite les enfants à naître, les pauvres, les personnes âgées malades, les handicapés qui risquent d’être expulsés d’un engrenage qui se veut performant coûte que coûte.

A la base de cette mentalité, il pointe du doigt l’athéisme pratique qui nie la Parole de Dieu. Créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, tout homme et toute femme possède une dignité qui échappe aux pouvoirs et aux idéologies. La Parole de Dieu impose des limites à toute hégémonie et donne espérance et réconfort à ceux qui ne sont pas en mesure de se défendre. D’où cet appel aux consciences personnelles et sociales.

L’importance du doute et de la parole de Dieu

Si nous laissons la parole de Dieu remettre en question notre manière de penser et d’agir, nos priorités et nos choix, alors les choses pourront changer. Le modèle à suivre pour les laïcs engagés est la Doctrine sociale de l’Église qui réclame la défense de la liberté religieuse, de la vie à chacune de ses étapes, du droit à un travail décent, de la famille, de l’éducation, etc. Le pape François invite à redécouvrir la portée éthique et sociale du principe de la dignité humaine, fondement de liberté et de justice. Il exhorte les laïcs chrétiens à agir avec cohérence surtout dans le domaine politique.