Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Actuels sont les écrits de sainte Thérèse d’Avila

Actuels sont les écrits de sainte Thérèse d’Avila

Sainte Thérèse d'Avila
Sainte Thérèse d’Avila

Le 27 septembre 1970, le Pape Paul VI faisait de sainte Thérèse d’Avila la première femme à recevoir le titre de Docteur de l’Église, avant sainte Catherine de Sienne une semaine plus tard, de même Jean-Paul II avec sainte Thérèse de Lisieux en 1997 et s et Benoit XVI avec sainte Hildegarde de Bingen en 2012.

À l’occasion d’un Congrès international organisé à Avila du 12 au 15 avril sous le titre « Une femme exceptionnelle. Les 50 ans du doctorat de sainte Thérèse de Jésus d’Avila », le Pape François rend hommage à la mystique espagnole, dont il rappelle qu’elle est un exemple marquant de la contribution des femmes à l’histoire de l’Église et de la société.

Dans ce message en espagnol, adressé à l’évêque d’Avila, le Pape François dresse un vibrant hommage à la réformatrice du Carmel en soulignant «son courage, son intelligence, sa ténacité» ainsi que sa «maternité spirituelle». «La sainte d’Avila continue à nous parler aujourd’hui à travers ses écrits et son message, pour qu’en le connaissant et en le contemplant nous nous laissions séduire par la beauté de la parole et par la vérité du contenu.»

Trouver le chemin pour monter dans le «château intérieur»

Son message ne concerne pas seulement ceux qui sont directement appelés à la vie religieuse, mais aussi «tous ceux qui désirent progresser dans un chemin de purification de toute mondanité, et qui conduit aux fiançailles avec Dieu, aux lieux élevés du château intérieur».

Il est «beau de se rappeler que toutes les grâces reçues l’ont conduite au ciel, et qu’elle a su amener le ciel sur la terre, en faisant de sa vie une demeure de Dieu, dans laquelle tout le monde avait sa place». Encore aujourd’hui, elle nous invite à «entrer en nous-mêmes» pour comprendre que «Dieu seul suffit» et en témoigner.

En cette année dédiée à saint Joseph, le Pape rappelle également la dévotion de sainte Thérèse d’Avila pour le père adoptif de Jésus, qu’elle considérait comme «maître, avocat et intercesseur». C’est avec une image de saint Joseph qu’elle parcourait les terres de Castille et d’Andalousie. «Les saints nous donnent toujours un coup de main, et nous soutiennent par la confiance placée en leur intercession.»


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Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Sans la miséricorde, la foi se meurt

Sans la miséricorde, la foi se meurt

Dimanche de la Miséricorde Divine
Dimanche de la Miséricorde Divine

Le Pape François a célébré la messe en l’église du Santo Spirito in Sassia, à Rome, en ce deuxième dimanche de Pâques, dit de la Divine Miséricorde. Il a expliqué, dans son homélie, que Jésus, en apparaissant aux Apôtres, les relève avec la miséricorde. Ils deviennent ainsi à leur tour miséricordieux. Ainsi a-t-il invité les fidèles à ne pas rester indifférents et à œuvrer avec miséricorde.

C’est la deuxième année que le Pape François célèbre la messe dans cette église, située à quelques centaines de mètres à peine du Vatican, et sanctuaire de la Divine Miséricorde. Après Pâques, Jésus apparaît aux disciples qui ont peur et qui se sont enfermés dans le cénacle. «Jésus les relève avec la miséricorde. Et eux, bénéficiaires de la miséricorde, deviennent miséricordieux.»

« Voyez si vous vous penchez sur les blessures des autres. Aujourd’hui est le jour pour nous demander: «Moi, qui ai reçu la paix de Dieu tant de fois, qui ai reçu son pardon et sa miséricorde tant de fois, suis-je miséricordieux envers les autres? Moi qui me suis nourri maintes fois du Corps de Jésus, est-ce que je fais quelque chose pour nourrir les pauvres? » Nous ne restons pas indifférents. Nous ne vivons pas une foi à moitié, qui reçoit mais ne donne pas, qui accueille le cadeau mais ne se fait pas un cadeau. »

Les trois dons pour devenir miséricordieux

Tout d’abord, Jésus offre aux Apôtres, «enfermés dans leurs remords», sa paix «qui répand la confiance à l’intérieur», «la paix du cœur». Les disciples, «découragés, sont réconciliés avec eux-mêmes», car ils passent «du remord à la mission», car cette paix suscite la mission en même temps qu’elle «rompt les chaînes qui retiennent le cœur prisonnier».

À cette paix, Jésus offre l’Esprit Saint, qu’il donne «pour la rémission des péchés». Seuls, nous ne pouvons pas effacer notre péché. Seul Dieu peut le faire car «il nous fait sortir de nos misères les plus profondes». «Comme ces disciples, nous avons besoin de nous laisser pardonner.»

Il nous faut comprendre qu’«au centre de la confession», il y a «Dieu avec sa miséricorde». Comme un père qui aide son enfant qui a chuté à se relever, «la main du Père est prête à nous remettre debout et à nous faire aller de l’avant. Cette main sûre et fiable est la confession». C’est le «sacrement de la résurrection», «pure miséricorde».

«Comme Thomas, nous touchons du doigt le fait que Dieu nous aime jusqu’au bout». «Les plaies sont des canaux ouverts entre lui et nous», en les adorant et les embrassant, «nous découvrons que chacune de nos faiblesses est accueillie dans sa tendresse.» «Ses plaies lumineuses percent les ténèbres que nous portons à l’intérieur.»

par les blessures de Jésus commence  le cheminement chrétien 

Le cheminement chrétien commence ici. Il n’y a qu’en accueillant l’amour de Dieu que «nous pourrons donner quelque chose de nouveau au monde» et non en nous basant sur nos capacités, nos structures ou nos projets.

Les Apôtres, après avoir reçu cette miséricorde, deviennent donc à leur tour miséricordieux. Ils mettent leur bien en commun, ce qui n’est pas du «communisme» mais «du christianisme à l’état pur».

« Nous avons été miséricordieux, nous devenons miséricordieux. Car si l’amour finit avec nous-mêmes, la foi se tarit dans une intimité stérile. Sans les autres, il se désincarne. Sans œuvres de miséricorde, il meurt » (cf. Jc 2, 17).

Frères, sœurs, laissons-nous ressusciter par la paix, le pardon et les blessures de Jésus miséricordieux. Et demandons la grâce de devenir des témoins de miséricorde. Ce n’est qu’ainsi que la foi sera vivante. Et la vie sera unifiée. Ce n’est qu’ainsi que nous annoncerons l’Évangile de Dieu, qui est l’Évangile de la miséricorde. »

Les disciples découvrent en fait «d’avoir en commun la mission, le pardon et le Corps de Jésus : partager les biens terrestres a semblé une conséquence naturelle».

«Ne vivons pas une foi à moitié, qui reçoit mais ne donne pas, qui accueille le don mais ne se fait pas don.» «Si l’amour finit avec nous-mêmes, la foi se dessèche dans un intimisme stérile. Sans les autres, elle devient désincarnée. Sans les œuvres de miséricorde elle meurt.» Il n’y a qu’en se penchant sur les blessures des autres que l’on recevra la preuve que Dieu a touché notre vie.

Regina Coeli

À l’issue de la messe, le Pape a récité la prière du Regina Coeli, saluant auparavant les fidèles présents à cette messe.

« Avant de conclure cette célébration, je tiens à remercier tous ceux qui ont collaboré pour la préparer et la diffuser en direct. Et je salue tous ceux qui sont connectés via les médias. Je vous adresse un salut particulier, à vous ici présents dans l’église de Santo Spirito à Sassia, Sanctuaire de la Divine Miséricorde: fidèles réguliers, infirmières, prisonniers, personnes handicapées, réfugiés et migrants, Hospitaliers de la Divine Miséricorde, volontaires de la Protection Civile. »

«Vous représentez quelques unes des réalités dans lesquelles la miséricorde se fait concrète, se fait proche, service, attention aux personnes en difficulté. Je vous souhaite de recevoir toujours la miséricorde pour être à votre tour miséricordieux. Que la Vierge Marie, Mère de la Miséricorde, obtienne cette grâce pour nous tous. »


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le Saint Pape Jean XXIII et Pacem in terris

du saint Pape Jean XXIII Pacem in terris
du saint Pape Jean XXIII Pacem in terris

Le 11 avril 1963, Jean XXIII a publié le document le plus célèbre de son magistère: l’Encyclique Pacem in terris… Toute la vie de l’inoubliable Souverain Pontife fut un témoignage de paix. Son pontificat se révéla une haute prophétie de paix, qui trouva en Pacem in terris sa parfaite manifestation, une sorte de testament universel public.

« Chaque croyant, dans notre monde, – écrivait-il – doit être une étincelle de lumière, un centre d’amour, un ferment vivifiant dans la masse: et plus il le sera, plus il vivra, dans sa propre intimité, en communion avec Dieu. En effet, la paix ne peut pas régner entre les hommes si elle ne se trouve pas en chacun d’eux » (V Partie: AAS, LV [1963], p. 302).

Pour être une étincelle de lumière, il faut vivre en contact permanent avec Dieu. Mon vénéré Prédécesseur, qui a laissé une trace dans l’histoire, rappelle également aux hommes du troisième millénaire que le secret de la paix et de la joie se trouve dans la communion profonde et constante avec Dieu. Le Cœur du Rédempteur est la source de l’amour et de la paix, de l’espérance et de la joie.

Notre souvenir du bien-aimé Pape Jean se transforme ainsi en prière: qu’il veuille intercéder du Paradis afin que nous aussi, comme lui, puissions confesser, au terme de notre existence, de n’avoir rien cherché d’autre que le Christ et son Évangile.

Que Marie – qu’il aimait invoquer dans la belle prière jaculatoire Mater mea, fiducia mea ! Ma Mère, ma confiance ! – nous aide à persévérer à travers la parole et l’exemple dans l’engagement de témoigner de la paix pour contribuer à l’édification de la civilisation de l’amour.

AUDIENCE GÉNÉRALE DE JEAN-PAUL II mercredi 4 juin 2003