Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Tout nous vient du Cœur de Jésus

Tout nous vient du Cœur de Jésus

Voici une belle page d’un chartreux ancien, pour le jour du Sacré Cœur.

L’homme bon tire de bonnes choses du trésor de son cœur. Luc VI, 45

sacre-coeur-jesus-iconeSi vous voulez facilement et parfaitement être purifié de vos péchés, délivré de vos vices et enrichis de toutes sortes de biens, il faut retrancher toute occupation qui n’est pas nécessaire, puis vous livrer vous-même à l’Éternelle Charité dont le maître est le Saint Esprit, afin de devenir son disciple. Sans images sensibles, mais par la seule force de l’intelligence et de la volonté, offrez souvent, abandonnez, plongez votre cœur et votre esprit dans le très doux cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ, votre Créateur, votre Rédempteur, votre ami crucifié ;

. dans son Cœur tout rempli d’amour ;
. dans son Cœur, séjour de la Très Sainte Trinité ;
. dans son Cœur où « toute la plénitude de la Divinité habite corporellement » ;
. dans son Cœur par lequel nous avons tous accès près du Père dans un même esprit ;
. dans son Cœur enfin qui, dans son immense charité, contient et embrasse tous les élus au ciel et sur la terre.

Élevez en esprit votre cœur vers le Cœur bienfaisant de votre Dieu, en ayant soin, avant tout, de tenir votre cœur bien recueilli en vous-même, en tout temps, en tout lieu, surtout quand vous chantez les louanges divines et dans vos oraisons et autres occupations, ainsi que Dieu vous le commande par ces paroles ou autres semblables : « Venez à moi, dit-il, portez mon joug, donnez-moi votre cœur et que vos yeux gardent mes voies, mettez-moi comme un cachet sur votre bras et sur votre cœur… » Vous répondrez humblement : « Mon cœur est prêt, mon cœur est prêt, je vous louerai de tout mon cœur et glorifierai éternellement de votre saint Nom, je lèverai mes mains et mon cœur vers Vous. »

Et c’est à juste titre, car dans le très doux Cœur de Jésus on trouve toutes les vertus : la miséricorde, la justice, la douceur, la force ; on y trouve le salut, la source de vie, la parfaite consolation, la vraie lumière qui illumine tout homme venant dans ce monde, celui surtout qui recourt à ce divin Cœur dans ses misères et ses afflictions. A dire vrai, tout le bien que l’on peut souhaiter, on le tire surabondamment de Jésus, et tout ce que nous recevons de grâces jaillit de son Cœur plus doux que le miel (et non point d’ailleurs), pour venir couler en nous. Son Cœur est le foyer de l’amour divin, toujours brûlant du feu de l’Esprit-Saint, purifiant, embrasant, transformant en Lui tous ceux qui Lui sont soumis ou qui désirent s’attacher à Lui.

Puisque tout bien découle du très doux Cœur de Jésus, vous devez donc rapporter à ce même Cœur tous les dons, les grâces, les bienfaits qui vous ont été accordés, à vous et à tous les hommes ; vous devez le faire pour la plus grande gloire de Dieu et l’avantage de la Sainte Église, ne vous attribuant absolument rien de ce que vous auriez pu faire de bon, ne vous complaisant pas dans les dons de Dieu, d’une manière égoïste, mais lui rendant aussitôt tout ce qu’il vous donne et faisant tout remonter à son origine, qui est le Cœur de Jésus : c’est surtout en chantant le Gloria Patri et en récitant les psaumes et les hymnes qui ont trait à la gloire de Dieu que vous devez le faire.

C’est encore dans le Cœur de Jésus que vous déposerez vos fautes ; c’est par Lui que vous demanderez grâce et pardon, que vous louerez et bénirez Dieu, non seulement en votre nom ; mais pour tous ceux qui vous sont confiés, pour toute l’Église catholique dont vous désirez le triomphe, invoquant du fond de l’abîme de votre misère, l’abîme des miséricordes de Dieu. Voilà pourquoi vous baiserez souvent, avec reconnaissance, une Image du Cœur de Jésus, de ce Cœur si bon, de ce Cœur dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science de Dieu. Si vous n’avez point une image du Sacré Cœur, vous en prendrez une de Jésus en croix.

Vous aspirerez sans cesse à contempler face à face votre Sauveur, vous lui confierez vos tristesses, vous attirerez son Cœur dans votre cœur, son esprit et son amour, ses grâces et ses vertus ; vous vous abandonnerez pieusement à Lui, dans la douleur comme dans la joie; vous vous confierez, vous vous attacherez à Lui ; vous habiterez dans son Cœur, mettant toute votre sollicitude à conserver l’unité d’esprit dans le lien de la paix, afin que Lui à son tour, daigne fixer sa demeure dans votre cœur et, finalement, vous vous reposerez et dormirez dans le Cœur de Jésus, car les cœurs de tous les mortels vous tromperont ou vous abandonneront, mais le Cœur très fidèle de Jésus ne vous trompera, ne vous délaissera jamais.

Ne négligez point, en outre, d’honorer dévotement et d’invoquer la glorieuse Mère de Dieu, Mère de miséricorde, la Très douce Vierge Marie, afin qu’elle daigne vous obtenir du très doux Cœur de son Fils, tout ce qui vous sera nécessaire : et ce que vous en aurez reçu, vous l’offrirez au Cœur de Jésus par les bénites mains de sa Mère ; vous prierez sa bonté maternelle de vous aider, avec tous les saints et les élus de Dieu, à louer et bénir le Seigneur pour tous les bienfaits qu’il vous a accordés jusqu’à ce jour et vous accordera éternellement. Ainsi soit-il.

Dom Dominique de Trêves,
né en Prusse en 1384, chartreux à Sierk et à Trêves, mort en 1461

le Pape nous invite à nous laisser changer par Dieu

Catéchèse – 6. La prière de Jacob

Lutter contre Dieu est une métaphore de la prière : le Pape François a poursuivi ce mercredi matin, lors de l’audience générale, son cycle de catéchèse sur la prière en méditant sur le combat de Jacob avec l’ange du Seigneur.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Bibliothèque du palais apostolique
Mercredi 10 juin 2020

Frères et sœurs, poursuivant notre catéchèse sur la prière, nous méditons aujourd’hui sur la figure de Jacob dont la ruse était le meilleur atout. En fait, Jacob réussit à soustraire à son père Isaac la bénédiction et le droit d’aînesse destinés à son frère aîné Esaü avec qui il était en rivalité depuis l’enfance. Contraint de fuir loin de son frère, il semble réussir en tout grâce à son habileté dans les affaires.

Un jour, sentant la nécessité de rentrer dans sa patrie où vivait encore Esaü, Jacob se met en route avec tous ses biens. Ici, le livre de la Genèse nous livre une page mémorable. Il s’agit du combat de Jacob avec Dieu. Seul, dans la nuit, Jacob pense à l’issue de la rencontre avec son frère avec qui les rapports sont mauvais.

Et là, un inconnu le saisit et une lutte s’engage. Cet inconnu lui donne un nouveau nom, Israël et le bénit. Jacob comprend qu’il a rencontré Dieu face à face. Lutter avec Dieu est une métaphore de la prière. Cette nuit, à travers ce combat, le patriarche sort transformé. Il n’est plus l’homme stratège et calculateur. Il redécouvre son impuissance et sa fragilité.

C’est dans sa vulnérabilité que Jacob reçoit la bénédiction de Dieu. Nous tous, nous avons un rendez-vous dans la nuit avec Dieu. En luttant contre l’inconnu, nous prenons conscience de notre pauvreté. C’est en ce moment que Dieu nous donne un nom nouveau qui contient le sens de toute notre vie et la bénédiction réservée à celui qui se laisse transformer.

***

Je suis heureux de saluer les personnes de langue française. Que le Seigneur vous comble de son esprit de force pour que vous sachiez combattre le bon combat de votre foi et qu’il vous accorde sa bénédiction qui vous transforme en des créatures nouvelles. A tous, je donne ma bénédiction !

Je salue les fidèles anglophones qui se joignent à nous par le biais des médias. Sur vous et vos familles, j’invoque la joie et la paix du Seigneur. Que Dieu vous bénisse!

J’adresse un salut cordial aux frères et sœurs germanophones. N’attendons pas que les autres changent: Faisons le premier pas pour les rencontrer, et le Seigneur se rendra présent et fera de nous des témoins de sa bonté. Dieu est notre lumière et notre salut!

Je salue cordialement les fidèles hispanophones qui suivent cette catéchèse à travers les médias. Demandons au Seigneur de nous donner la force d’être surpris par sa miséricorde, d’accepter notre fragilité sans crainte, sachant que, même s’il fait nuit et que nous sommes seuls, luttant contre l’inconnu, Dieu peut donner un sens à toutes nos vies et nous donner la bénédiction qu’il réserve à celui qui se laisse transformer par lui. Que Dieu vous bénisse.

Je salue les auditeurs lusophones. À la veille de la solennité du Très-Saint-Corps et du Sang du Christ, je vous invite à regarder avec confiance votre avenir en Dieu, en mettant le feu de son amour dans le monde. Dès que possible, retournez à l’adoration et à la communion du Corps du Seigneur dans la messe du précepte. C’est la grâce de Pâques qui porte ses fruits dans l’Eucharistie et qui rend notre vie féconde. Que Dieu vous bénisse!

Je salue les fidèles arabophones qui suivent cette audience sur les réseaux sociaux. La lutte de Jacob avec l’ange de Dieu est une image expressive de la façon de s’accrocher au Seigneur avec foi dans les moments d’épreuve. Le Seigneur donne sa bénédiction à ceux qui croient et s’accrochent à leur foi. Que le Seigneur vous bénisse tous et vous protège toujours de tout mal!

Je salue cordialement tous les Polonais. Le mois de juin, dédié au Très Sacré-Cœur de Jésus, est particulièrement ressenti parmi vous. Au Cœur Divin, plein de paix et d’amour, nous pouvons confier toutes les angoisses de nos cœurs et notre amour imparfait. Du cœur transpercé du Sauveur jaillit, pour toute l’humanité, la source de toute consolation et l’océan de la Miséricorde Divine. Jésus, doux et humble de cœur, rend nos cœurs semblables au sien! Je vous bénis de tout mon cœur.

APPEL

Vendredi 12 juin prochain, la Journée mondiale contre l’exploitation du travail des enfants est célébrée, un phénomène qui prive les garçons et les filles de leur enfance et qui met en péril leur développement intégral.

Dans la situation d’urgence sanitaire actuelle, dans de nombreux pays, de nombreux enfants et adolescents sont obligés de travailler de manière inadaptée à leur âge pour aider leur famille dans des conditions d’extrême pauvreté. Dans de nombreux cas, il s’agit de formes d’esclavage et d’emprisonnement, avec pour conséquence des souffrances physiques et psychologiques. Nous en sommes tous responsables.

J’appelle les institutions à mettre tout en œuvre pour protéger les mineurs, combler les lacunes économiques et sociales qui sous-tendent la dynamique déformée dans laquelle ils sont malheureusement impliqués. Les enfants sont l’avenir de la famille humaine: nous avons tous la tâche de favoriser leur croissance, leur santé et leur sérénité!

* * *

Je salue les fidèles italophones. Demain est la solennité du Corpus Christi, corps et sang du Christ. Cette année, il n’est pas possible de célébrer l’Eucharistie avec des manifestations publiques, mais nous pouvons réaliser une « vie eucharistique ». L’hostie consacrée contient la personne du Christ: nous sommes appelés à le chercher devant le tabernacle dans l’église, mais aussi dans ce tabernacle qui sont les derniers, les souffrants, les solitaires et les pauvres. Jésus lui-même l’a dit.

J’adresse mes pensées aux personnes âgées, aux jeunes, aux malades et aux jeunes mariés. J’invite chacun à trouver dans l’Eucharistie les énergies nécessaires pour vivre des moments difficiles avec courage chrétien.

Je vous bénis cordialement!


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

La Trinité est l’amour qui sauve le monde

La Trinité est l’amour qui sauve le monde

le Pape François a proposé une méditation sur ce «mystère de l’amour de Dieu pour le monde», dont nous parle saint Jean dans l’évangile, en ce dimanche de la Sainte Trinité. Nous y rencontrons Dieu-Amour, Dieu-Sauveur, dont nous sommes appelés à témoigner par la charité évangélique. «Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique» (Jn 3, 16): « Ces paroles servent à indiquer que l’action des trois Personnes divines – Père, Fils et Saint-Esprit – est entièrement un unique dessein d’amour qui sauve l’humanité et le monde. »

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint Pierre
Dimanche, 7 juin 2020
Fête de la Sainte Trinité

Chers frères et sœurs, bonjour!

L’Évangile d’aujourd’hui (cf. Jn 3, 16-18), fête de la Sainte Trinité, montre – dans le langage synthétique de l’apôtre Jean – le mystère de l’amour de Dieu pour le monde, sa création. Dans le bref dialogue avec Nicodème, Jésus se présente comme Celui qui achève le plan de salut du Père pour le monde. Il dit: « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné le Fils unique » (v. 16). Ces mots indiquent que l’action des trois Personnes divines – Père, Fils et Saint-Esprit – est tout un unique plan d’amour qui sauve l’humanité et le monde, c’est un plan de salut pour nous.

Dieu a créé le monde bon et beau, mais après le péché, le monde est marqué par le mal et la corruption. Nous, hommes et femmes, nous sommes tous des pécheurs, Dieu pourrait donc intervenir pour juger le monde, pour détruire le mal et châtier les pécheurs. Au lieu de cela, il aime le monde, malgré ses péchés; Dieu aime chacun de nous même lorsque nous avons tort et que nous nous détournons de lui.

Pour le salut du monde

Dieu le Père aime tellement le monde que, pour le sauver, il donne ce qu’il a de plus précieux: son Fils unique, qui donne sa vie pour les hommes, se lève, retourne voir le Père et envoie avec lui le Saint-Esprit. La Trinité est donc l’Amour, au service du monde, qui veut sauver et recréer. Aujourd’hui, en pensant à Dieu le Père et le Fils et le Saint-Esprit, nous pensons à l’amour de Dieu! Et ce serait bien si nous nous sentions aimés. « Dieu m’aime »: c’est le sentiment d’aujourd’hui.

Lorsque Jésus dit que le Père a donné son Fils unique, nous pensons spontanément à Abraham et à l’offrande de son fils Isaac, dont parle le livre de la Genèse (cf. 22: 1-14): voici la « mesure sans mesure» l’amour de Dieu et nous pensons aussi à la manière dont Dieu se révèle à Moïse: plein de tendresse, miséricordieux, compatissant, lent à la colère et riche en grâce et fidélité (cf. Ex 34,6).

La rencontre avec ce Dieu a encouragé Moïse qui, comme le raconte le livre de l’Exode, n’a pas eu peur de se tenir entre le peuple et le Seigneur en lui disant: «Oui, c’est un peuple au cou dur, mais tu pardonnes notre culpabilité et notre péché: fais de nous ton héritage « (v. 9). Et Dieu a envoyé son Fils. Nous sommes ses enfants dans le Fils avec la puissance du Saint-Esprit! Nous sommes l’héritage de Dieu!

Chers frères et sœurs, la fête d’aujourd’hui nous invite à nous laisser à nouveau fasciner par la beauté de Dieu; beauté, bonté et vérité inépuisables. Mais aussi beauté, bonté et humble vérité, proches, qui se sont fait chair pour entrer dans notre vie, notre histoire, mon histoire, l’histoire de chacun de nous, afin que chaque homme et chaque femme puisse la rencontrer et avoir la vie éternelle.

Dieu nous a aimés le premier

Et c’est cela la foi: accueillir Dieu-Amour, accueillir ce Dieu-Amour qui se donne en Christ, qui nous fait avancer dans le Saint-Esprit; laissez-vous rencontrer par lui et ayez confiance en lui. Telle est la vie chrétienne. Aimer, rencontrer Dieu, chercher Dieu; et il nous cherche d’abord, Il nous rencontre d’abord.

Que la Vierge Marie, demeure de la Trinité, nous aide à accueillir l’amour de Dieu avec un cœur ouvert, qui nous remplit de joie et donne sens à notre voyage dans ce monde, en le dirigeant toujours vers le but qu’est le Ciel.

Après l’Angélus

Chers frères et sœurs,

Je vous salue tous, Romains et pèlerins: fidèles individuels, familles et communautés religieuses. Et votre présence sur la place est aussi un signe que la phase aiguë de l’épidémie est terminée, même si le besoin persiste – mais attention, ne chantez pas victoire en premier, ne chantez pas victoire trop tôt! – suivez attentivement les règles en vigueur, car ce sont des règles qui nous aident à empêcher le virus d’avancer.

Dieu merci, nous quittons le centre le plus fort, mais toujours avec les prescriptions que nous donnent les autorités. Mais malheureusement dans d’autres pays – je pense à certains -, le virus fait encore de nombreuses victimes. Vendredi dernier, dans un pays, une personne par minute est décédée! Terrible. Je tiens à exprimer ma proximité avec ces populations, les malades et leurs familles, ainsi qu’à tous ceux qui en prennent soin. Avec notre prière, rapprochons-nous.

Le mois de juin est dédié de manière particulière au Cœur du Christ, une dévotion qui unit les grands maîtres spirituels et le simple peuple de Dieu. En fait, le Cœur humain et divin de Jésus est la source où nous pouvons toujours faire miséricorde, le pardon, la tendresse de Dieu.

Nous pouvons le faire en nous attardant sur un passage de l’Évangile, en sentant qu’au centre de chaque geste, de chaque parole de Jésus, au centre se trouve l’amour, l’amour du Père qui a envoyé son Fils, l’amour du Saint-Esprit qui est en nous.

Et nous pouvons le faire en adorant l’Eucharistie, où cet amour est présent dans le Sacrement. Puis aussi notre cœur, petit à petit, deviendra plus patient, plus généreux, plus miséricordieux, à l’imitation du Cœur de Jésus.

Il y a une ancienne prière – je l’ai apprise de ma grand-mère – qui disait ainsi: « Jésus, fais ressembler mon cœur au tien. » C’est une belle prière, petite, pour prier ce mois-ci. Allons-nous la dire ensemble maintenant ? « Jésus, que mon cœur ressemble au tien. » Une autre fois: « Jésus, que mon cœur ressemble au tien. »

Je souhaite à tous un bon dimanche. J’allais dire «un bon et chaud dimanche». Un bon dimanche. N’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir.


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