Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

les mystères du Chapelet de Marie

Imitons Marie, en faisant résonner dans notre vie son « que tout se fasse pour moi » !

Notre Dame de Fatima
Notre Dame de Fatima

Frères et sœurs, en ce lieu, il est étonnant d’observer que trois enfants ont cédé à la force intérieure qui les a envahis au moment des apparitions de l’Ange et de la Mère du Ciel. Ici, où l’on nous a demandé si souvent de réciter le Rosaire, laissons-nous attirer par les mystères du Christ, les mystères du Chapelet de Marie.

Que la récitation du rosaire nous permette de fixer notre regard et notre cœur en Jésus, comme le faisait sa Mère, modèle inégalable de la contemplation du Fils. En méditant les mystères joyeux, lumineux, douloureux et glorieux, tandis que nous récitons les ‘Ave Maria’, nous contemplons le mystère de Jésus tout entier, de l’Incarnation jusqu’à la Croix et à la gloire de la Résurrection.

Nous contemplons l’intime participation de Marie à ce mystère et notre vie en Christ aujourd’hui, qui apparaît tellement entremêlée de moments de joie et de souffrance, d’ombre et de lumière, d’anxiété et d’espérance. La grâce envahit notre cœur en suscitant le désir d’un changement de vie incisif et évangélique, afin de pouvoir dire avec saint Paul : « Pour moi, vivre c’est le Christ » (Ph 1, 21), dans une communion de vie et de destin avec le Christ.

Je sens que m’accompagnent la dévotion et l’affection des fidèles réunis ici ainsi que celles du monde entier. Je porte avec moi les préoccupations et les attentes de notre temps et les souffrances de l’humanité blessée, les problèmes du monde, et je viens les déposer aux pieds de la Vierge de Fátima :

Vierge Mère de Dieu et notre Mère bien-aimée, intercède pour nous auprès de ton Fils afin que toutes les familles des peuples, celles qui se distinguent par le nom de chrétiennes, comme celles qui ignorent encore leur Sauveur, vivent dans la paix et la concorde jusqu’à se rassembler en un seul peuple de Dieu, à la gloire de la Sainte et indivisible Trinité. Amen.

DU PAPE BENOÎT XVI – BÉNÉDICTION DES FLAMBEAUX – Esplanade du sanctuaire de Fátima – Mercredi 12 mai 2010

© Copyright 2010 – Libreria Editrice Vaticana

le Baptême – immersion et régénération

Lors de l’audience générale de ce mercredi 9 mai 2018, le Pape François a poursuivi sa réflexion sur le baptême, le premier des sacrements, et plus particulièrement sur le rite de l’immersion, et de la régénération qu’il symbolise.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 9 mai 2018


Frères et sœurs, nous poursuivons les catéchèses sur le baptême en parlant aujourd’hui du rite de l’immersion, qui constitue le baptême lui-même. Le baptistère est le lieu où se vit la Pâque avec le Christ : Le baptême nous ouvre à une vie de résurrection, non à une vie mondaine. L’homme ancien, corrompu par ses convoitises (Eph 4, 22), est enseveli dans l’eau du baptême pour renaître comme créature nouvelle.

Alors que nos parents nous ont engendrés à la vie terrestre, l’Église nous engendre, enfants de Dieu, à la vie éternelle. Sur nous, comme sur Jésus, le Père fait résonner avec amour ses paroles : « tu es mon fils bien aimé, ma fille bien-aimée.»

Enfant de Dieu, nous le devenons pour toujours : le baptême imprime en notre âme une marque qu’aucun péché ne peut effacer, même s’ils peuvent empêcher d’en développer les fruits. Dieu ne renie jamais ses enfants.

L’onction du Saint Chrême, faite par le prêtre à la suite de l’immersion, signifie que le Baptême nous configure au Christ, le premier né d’une multitude de frères, et nous incorpore à son Corps. Nous sommes, en effet, consacrés prêtres, prophètes et rois, appelés à participer au sacerdoce royal et prophétique du Christ.

Frères et sœurs, souvenons-nous chaque jour de notre vocation baptismale en faisant de notre vie une offrande agréable à Dieu et en la mettant au service des autres.

Le mois de mai est dédié à la Vierge Marie, je vous invite à cultiver la dévotion à la Mère de Dieu avec la récitation quotidienne du chapelet, en priant en particulier pour la paix en Syrie et dans le monde entier.

Que Dieu vous bénisse.


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La lumière du diable s’évanouit, celle du Seigneur est permanente

La tentation du Christ - Ary Scheffer - musée du Louvre Paris
La tentation du Christ – Ary Scheffer – musée du Louvre Paris

Dans son homélie de ce jour 8 mai, le Pape a parlé de l’action du démon qui séduit et trompe, et qui malgré sa défaite, est dangereux. Le Saint Père  a donné des clés pour savoir lutter et vaincre ses tentations.

Nous ne devons pas nous approcher du diable, ni parler avec lui : il « est une défaite mais malgré cela reste dangereux, enragé, il mord celui qui lui fait une caresse ».

Dans l’Évangile du jour tiré de Saint Jean, il est écrit que « le prince de ce monde est déjà condamné » (Jn 16, 5-11). Le Pape a mis en garde contre les tentations du malin : « il sait quelles paroles nous dire pour nous plaire et nous séduire. »

Il est donc difficile pour nous de comprendre qu’il est condamné et défait, car grande est sa capacité de séduction. Le diable nous promet beaucoup de choses, il nous présente des cadeaux emballés dans du beau papier mais nous ne savons ce qu’il y a à l’intérieur.

Sa lumière est fulgurante mais finit par disparaître

Le diable sait se présenter à notre curiosité et notre vanité : « Les chasseurs savent bien qu’il ne faut jamais s’approcher d’un crocodile sur le point de mourir, car il peut encore donner un coup de queue mortel. »

Ainsi le diable est « très dangereux. » : ses propositions sont toutes mensonges, il est « le père du mensonge » et nous, ignorants, nous les croyons. « Sa lumière est fulgurante, comme un feu d’artifice, mais elle finit par s’évanouir, tandis que la lumière du Seigneur est douce mais permanente. »

Prier, veiller, jeûner

Le diable sait toucher la curiosité et la vanité, et nous “achetons tout”, nous tombons dans la tentation. Il faut donc être attentifs et prier, veille, jeûner comme le dit Jésus. « Ainsi est vaincue la tentation. »

Le Saint-Père a aussi mis en garde contre la tentation de dialoguer avec le malin, comme le fit Eve « qui s’est crue grande théologienne mais a chuté ». Jésus refuse d’entrer dans ce dialogue : au désert, il ne répond que par la Parole de Dieu. Il chasse le démon, quelquefois il lui demande son nom mais n’entame pas de dialogue avec lui. « Avec le diable on ne dialogue pas, car il est plus intelligent que nous. »

Chercher le refuge en Marie

Le Pape a ainsi invité à être comme des enfants qui courent vers leur mère quand ils ont peur. « Allons vers la Vierge, c’est elle qui nous protège. Les Pères de l’Église, en particulier les mystiques russes appelaient durant les tribulations à se réfugier sous le manteau de la Mère de Dieu. Qu’elle nous aide dans cette lutte contre le diable, contre celui qui est déjà condamné. »


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