«Nos sécurités ne nous sauveront pas, seule l’Espérance en Dieu le peut» a affirmé le Pape François, lors de l’audience générale, ce mercredi matin, 21 décembre 2016, en salle Paul VI. Il a poursuivi son cycle de catéchèse sur l’espérance chrétienne, qui entre dans le monde à Noël, avec l’incarnation du Fils de Dieu.
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Archives de catégorie : Méditation
sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…
comme Marie et Joseph, accueillir le Fils de Dieu

Dans son commentaire de l’évangile de ce quatrième dimanche de l’Avent, ce 18 décembre 2016, le Pape François, avant de réciter la prière de l’angélus depuis la fenêtre des appartements apostoliques au Vatican, est revenu sur les deux figures les plus proches du « mystère d’amour, du mystère de proximité de Dieu avec l’humanité » qui s’est manifesté le soir de Noël : Marie et Joseph. Lire la suite →
comme Jean-Baptiste, rendre témoignage de Jésus

Les chrétiens se tournent vers le «grand» Jean-Baptiste comme un modèle de témoignage humble de Jésus.
Lors de la messe célébrée, ce vendredi 16 décembre 2016, en la chapelle de la maison sainte Marthe au Vatican, le Pape François a invité, comme lors des deux jours précédents, à une réflexion sur la figure de Jean-Baptiste présenté dans l’Évangile comme le «témoin». Sa vocation est de «témoigner de Jésus», «indiquer Jésus», comme le fait la «lampe» pour la lumière.
«La lampe qui indique où est la lumière, donne un témoignage de la lumière. Lui était la voix mais qui donne témoignage de la Parole, indique la Parole, le Verbe de Dieu. Il était le prédicateur de la pénitence qui baptisait mais disait clairement :“celui qui vient après moi est plus fort que moi et je ne suis pas digne de lui ôter ses sandales. Lui, il vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu”. »
Jean-Baptiste ouvre la porte au témoignage du Père
Jean-Baptiste est donc le «provisoire qui indique le définitif», et le définitif est Jésus. «C’est sa grandeur », démontrée chaque fois que le peuple et les docteurs de la loi lui demandaient s’il était ou non le Messie, et lui clairement répondait : «Je ne le suis pas».
Et ce témoignage provisoire mais sûr, fort, ce flambeau qui n’a pas été éteint par le vent de la vanité, cette voix qui ne s’est pas laissée diminuer par la force de l’orgueil devient toujours celui qui ouvre la porte à l’autre témoignage, celui du Père. Et c’est Jean-Baptiste qui ouvre la porte à ce témoignage. Le «grand» Jean-Baptiste «qui se met toujours de côté».
Jean-Baptiste «le grand témoin»
Il est «humble», en «prenant la même route que celle empruntée ensuite par Jésus» : celle de «se dépouiller». Et il en sera ainsi jusqu’à la fin : «dans l’obscurité d’une cellule, en prison, décapité pour le caprice d’une danseuse, (…) et la faiblesse d’un ivrogne».
Le Pape interpelle alors les fidèles, les invitant à s’interroger sur leur propre vie chrétienne. A-t-elle «toujours ouverte la voie à Jésus, a-t-elle été pleine de ce geste: indiquer Jésus». Et s’adressant à ceux qui, présents, célèbrent leur 50ème anniversaire de mariage, de sacerdoce ou de vie consacrée, «que Jean-Baptiste, le grand témoin, vous aide sur cette nouvelle route.»