Sainte Marie, vous viviez en contact intime avec les Saintes Écritures d’Israël, qui parlaient de l’espérance – de la promesse faite à Abraham et à sa descendance. (Lc 1,55).
Vous, Ma Reine, qui avez mis tant de diligence à visiter et à sanctifier par votre présence la maison d’Élisabeth, daignez me visiter promptement.
Que vous dirai-je de plus ? Ayez pitié de moi. Je suis tellement misérable et ignorant, que je ne saurais connaître ni demander les grâces qui me sont le plus nécessaires.
Ma Reine et ma douce Mère, demandez-les pour moi, et obtenez de votre Fils les grâces que vous me savez être plus utiles, plus nécessaires.
« L’écoute. Marie se rend chez sa cousine Élisabeth. D’où lui vient ce geste ? D’une parole de l’ange de Dieu : « Et voici qu’Élisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse » (Lc 1,36). Marie sait écouter Dieu. Attention ! Il ne s’agit pas simplement d’ « entendre » superficiellement, mais c’est une « écoute » faite d’attention, d’accueil, de disponibilité envers Dieu. Ce n’est pas la manière distraite que nous avons souvent de nous mettre devant le Seigneur ou les autres : nous entendons ce qu’ils disent, mais nous n’écoutons pas vraiment. » Pape François le 31 mai 2013
Je m’abandonne entièrement dans vos mains, je prie seulement Dieu de m’accorder, par les mérites de mon Sauveur Jésus, les grâces que vous solliciterez pour moi, Sainte Vierge Marie.
Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !
– Marie, seule avec Élisabeth à connaître le Seigneur
Sainte Marie, vous apparteniez aux âmes qui, comme Anne, attendaient « la délivrance de Jérusalem » (Lc 2,38).
Pierre Mignard 1660 Visitation de Caen
Sainte Marie, en visitant Élisabeth, en se mettant à son service, jusqu’à son accouchement, vous avez réellement aidé à la délivrance de votre cousine. Cette délivrance était la naissance de Jean Baptiste, une nouvelle vie qui arrivait. Bien plus, par votre visitation, vous préfiguriez, une autre délivrance : celle de tout le peuple. Car Jésus est le Rédempteur de toute l’humanité.
Marie, Mère de Dieu, faites diligence ; vous savez mieux que moi combien mon âme est indigente, affligée de plusieurs maux, d’affections déréglées, d’habitudes pernicieuses, de péchés commis : maux contagieux qui la conduisent à la mort éternelle.
Vous pouvez l’enrichir, ô trésorière de Dieu ! Et vous pouvez la guérir de toutes ses infirmités. Car je sais que c’est d’abord par les mérites de Jésus-Christ et ensuite par votre intercession que je puis être sauvé.
Visitez-moi donc pendant ma vie ; visitez-moi surtout à l’heure de la mort, parce qu’alors votre assistance me sera plus nécessaire.
Souveraine Vierge Marie, je mets en vous ma confiance ; de votre côté, veillez à mon salut. Ainsi soit-il.
Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !
visitation – Frere Francois – chapelle Saint-Vincent-de-Paul Paris
Luc 1, 39-45 : « En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
La Vierge Marie, à l’annonce de la grossesse de sa cousine par l’archange Gabriel, se met en route pour être aux côtés d’Élisabeth, enceinte de six mois de Jean-Baptiste. Les deux femmes se retrouvent. A peine la salutation de Marie retentit-elle aux oreilles d’Élisabeth que l’enfant qu’elle porte tressaille de joie en elle. L’évangéliste Luc précise qu’aussitôt, Élisabeth fut remplie de l’Esprit-Saint, déclarant Marie « pleine de grâce » et « Mère du Seigneur ».
Le mystère de la Visitation nous propose, en condensé, toutes les dimensions du Salut apporté par Jésus : Leçons de charité et de zèle, de prévenance et d’amabilité ! Leçons de mortification, d’humilité, de sanctification des actions communes et des relations nécessaires avec le monde !
Marie se déplace, en hâte pour aider Élisabeth. Cette neuvaine, proposée par l’Association de la Médaille Miraculeuse, nous fera comprendre qui est notre Mère du ciel. Elle vient toujours au secours de ses enfants de la terre qui ont besoin d’aide. Elle le fait guidée par Jésus et l’Esprit Saint.
Premier jour de la neuvaine – Marie, très humble
Lc 2,25 : « Syméon, attendait la consolation d’Israël »
Sainte Marie, vous apparteniez aux âmes humbles et grandes en Israël. Et c’est vous qui avez apportez à Élisabeth, et à tout le peuple, la consolation tant attendue. Je ne prétends pas et je ne suis pas digne que vous me visitiez sur la terre par votre présence visible, comme vous avez visité tant de vos serviteurs.
Je borne mon désir à vous voir un jour face à face régner dans le ciel, pour vous aimer davantage et vous remercier de tout le bien que vous m’avez fait. A présent, je ne vous demande que de me visiter par votre miséricorde, il me suffit que vous priiez pour moi.
« Nous célébrons aujourd’hui la fête de la Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie à sa cousine Élisabeth. Je voudrais méditer avec vous ce mystère qui montre comment Marie affronte le chemin de sa vie, avec beaucoup de réalisme, d’humanité, de sens du concret. Trois mots résument le comportement de Marie : écoute, décision, action ; ce sont des mots qui indiquent une route pour nous aussi devant ce que le Seigneur nous demande dans notre vie. » Pape François le 31 mai 2013
Priez donc, ô Marie ! Et recommandez-moi à votre Fils. Vous connaissez mieux que moi mes misères et mes besoins.
Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !