Le règne de Dieu constitue la réponse à l’espérance

Tout agir sérieux de l’homme est espérance en acte. Il l’est avant tout dans le sens où nous cherchons, de ce fait, à poursuivre nos espérances, les plus petites ou les plus grandes. Régler telle ou telle tâche qui pour la suite du chemin de notre vie est importante ; par notre engagement, apporter notre contribution afin que le monde devienne un peu plus lumineux et un peu plus humain, et qu’ainsi les portes s’ouvrent sur l’avenir.
Nous avons besoin des espérances – des plus petites ou des plus grandes – qui, au jour le jour, nous maintiennent en chemin. Cependant, la grande espérance ne peut être que Dieu seul, qui embrasse l’univers et qui peut nous proposer et nous donner ce que, seuls, nous ne pouvons atteindre.
Malgré tous les échecs, ma vie personnelle et l’histoire dans son ensemble sont gardées dans le pouvoir
indestructible de l’Amour et qui, grâce à lui, ont pour lui un sens et une importance, seule une telle espérance peut dans ce cas donner encore le courage d’agir et de poursuivre.
Assurément, nous ne pouvons pas « construire » le règne de Dieu de nos propres forces – ce que nous
construisons demeure toujours le règne de l’homme avec toutes les limites qui sont propres à la nature humaine. Le règne de Dieu est un don, et c’est pourquoi justement il est grand et beau, et il constitue la réponse à l’espérance.
Dans son encyclique : « Sauvés dans l’Espérance », Benoît XVI nous disait : « Le « règne » de Jésus était différent de ce que les hommes avaient pu imaginer. Ce « règne » commençait à l’heure de la Pentecôte …
Sainte Marie, Mère de Dieu, notre Mère, enseigne-nous à croire, à espérer et à aimer avec toi. Indique-nous le chemin vers son règne ! Étoile de la mer, brille sur nous et conduis-nous sur notre route ! » ■
Bernard Schoepfer c.m.