Défendre la Vierge Marie ?

Défendre la Vierge Marie ?

« J’entends murmurer que la Sainte Vierge a besoin d’être, aujourd’hui, défendue ! Je ne veux pas le croire. On exagère si facilement. Défendre Celle que saint Bernard a chantée. Celle qui a donné son Nom à toutes nos cathédrales, qui empoigna Péguy par la main et l’emmena à Chartres, qui apparut à cette pauvre Bernadette, là même où, depuis un siècle, des millions d’âmes ont retrouvé la paix !

Défendre la Vierge Marie contre qui, Seigneur ? contre quoi ? Un seul prêtre au monde pourrait-il l’aimer moins ? J’ai là, sous mes yeux, sur mon bureau, une reproduction du tableau de la Vierge de la Communauté protestante de Taizé… Que les savants des deux Églises interrogent ensemble et surtout très humblement les Écritures. Je ne doute pas qu’au bout de cet interminable chemin ce soit Elle qui lie nos mains si longtemps désunies. »

Jean MONTAURIER, La joie d’être vrai, p. 51

LE SACRÉ CŒUR DE JÉSUS

LE SACRÉ CŒUR DE JÉSUS

Sacré Coeur vitrail de l'église Sainte Marie-Madeleine de VendômeA l’issue de l’audience du mercredi, place Saint-Pierre, à Rome, le pape  Benoît XVI a spécialement confié les jeunes, les malades et les jeunes mariés au Cœur du Christ, dont c’est la fête en ce vendredi 19 juin.  Ce Cœur se trouve sur l’envers de la Médaille Miraculeuse avec celui de Marie. Du reste la Chapelle des Apparitions, 140 rue du Bac à Paris, avait été dédiée auparavant au Sacré Cœur de Jésus, le 6 août 1815.

« La solennité du Cœur très Sacré de Jésus, a expliqué le pape, est la fête où nous glorifions de façon spéciale l’amour de Dieu » et « le Sacré Cœur de Jésus est le symbole de l’amour de Jésus pour le Père mais aussi de son amour pour chacun de nous ».

Il a aussi annoncé qu’en ce jour, lors des secondes vêpres du Sacré Cœur, s’ouvre l’année sacerdotale, à l’occasion du 150e anniversaire de la mort du saint curé d’Ars, Jean-Marie Vianney : c’est aussi la journée mondiale pour la sanctification des prêtres.

voir http://www.spiritualite-chretienne.com/s_coeur/intro.html sur le Sacré Cœur

 

Le mystère de la divine eucharistie

Le mystère de la divine eucharistie

La Cène musée Rolin Autun 1515« Le Corps du Christ ! » C’est ce que dit le prêtre ou la personne pressentie pour donner l’eucharistie au moment de la communion à la messe.

« Le Corps du Christ ! » Aujourd’hui nous le fêtons. Nos anciens l’appelaient la Fête-Dieu pour bien montrer la relation de la substance présentée avec le Mystère Divin.

Oui, « il est grand le Mystère de la Foi. » C’est ce que nous disons juste après la consécration, resituant ce Mystère, complétant l’expression de ce Mystère avec ce qui suit et qui est attesté par tous ceux qui sont présents :

« Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire. »

Effectivement, pour prendre le Corps du Christ, il faut baigner dans l’atmosphère de la Divine Liturgie. Celle-ci nous dresse le panorama de notre foi et nous fait vivre dans ce dont nous sommes les uns et les autres en attente.  Quand nous y réfléchissons, c’est un merveilleux moment, un temps sublime.

« Nous pouvons imaginer, a dit Benoît XVI, avec quelle foi et quel amour la Vierge a reçu et adoré dans son cœur la sainte eucharistie ! A chaque fois, c’était pour elle comme revivre tout le mystère de son Fils Jésus : de sa conception à sa résurrection. « Femme eucharistique », c’est ainsi que mon vénéré et bien-aimé prédécesseur Jean-Paul II l’a appelée. Apprenons d’elle à renouveler continuellement notre communion avec le Corps du Christ pour nous aimer les uns les autres comme lui nous a aimés. » (méditation avant l’Angélus, Rome, le dimanche 14-06-2009)

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