Nous aussi gardiens

Jésus devant Pilate27-03-2015 source : L’Osservatore Romano

« La croix, sommet lumineux de l’amour de Dieu qui nous protège. Appelés à être nous aussi gardiens par amour », c’est le titre des méditations des quatorze stations du Chemin de croix, qui sera présidé par le Pape François au Colisée dans la soirée du vendredi saint, 3 avril. La constante de ce Chemin de croix est la référence au don d’être protégés par l’amour de Dieu, en particulier par Jésus crucifié, et au devoir d’être, à notre tour, des gardiens par amour de la création tout entière, de toute personne, en particulier de la plus pauvre, de nous-mêmes et de nos familles, pour faire resplendir l’étoile de l’espérance.

Nous voulons participer à ce Chemin de croix en profonde intimité avec Jésus. Attentifs à ce qui est écrit dans les Évangiles, nous suivrons certains sentiments et pensées qui ont pu habiter l’esprit et le cœur de Jésus en ces heures d’épreuve. Dans le même temps, nous nous laisserons interpeller par certaines situations de vie qui caractérisent – dans le bien et dans le mal – notre époque. Nous exprimerons ainsi une résonance qui traduit notre désir d’accomplir certains pas pour imiter Notre Seigneur Jésus Christ dans sa passion.

les docteurs de la loi qui ont perdu la foi

26-03-2015 source : Radio Vatican

Ce n’est pas la doctrine froide qui donne de la joie, mais la foi et l’espérance de rencontrer Jésus. Un vrai croyant sait se réjouir. La joie d’Abraham qui exulte dans l’espérance de devenir père, comme promesse de Dieu, a donc guidé la réflexion du Pape François dans le commentaire des lectures du jour lors de la messe célébrée à Sainte-Marthe. Abraham est vieux, tout comme sa femme Sarah, mais il croit, il ouvre « le cœur à l’espérance » et il est « rempli de consolations ». Jésus rappelle aux docteurs de la loi que Abraham exulte dans l’espérance de voir son jour « et fut rempli de joie ».

« Et ceci est ce que ne comprennent pas ces docteurs de la loi. Ils ne comprennent pas la joie de la promesse. Ils ne comprennent pas la joie de l’alliance. Il ne comprennent pas ! Ils ne savent pas se réjouir, parce qu’ils ont perdu le sens de la joie, qui ne vient que de la foi. Notre père Abraham a été capable de se réjouir parce qu’il avait la foi, alors que les docteurs de la loi, eux, avaient perdu la foi ! Parce que le centre de la loi, c’est l’amour, l’amour pour Dieu et pour le prochain. »

« Ils n’avaient qu’un système de doctrine précise et qu’ils précisaient chaque jour pour que personne n’y touche. Des hommes sans foi, sans loi, attachés aux doctrines, qui deviennent aussi une attitude casuistique : est-ce qu’on peut payer l’impôt à César, est-ce qu’on ne peut pas ? Cette femme, qui s’est marié sept fois, quand elle ira au Ciel, sera-t-elle l’épouse de ces sept hommes ? Cette casuistique, c’était leur monde, un monde abstrait, un monde sans amour, un monde sans foi, un monde sans espérance, un monde sans confiance, un monde sans Dieu. Et donc, ils ne pouvaient pas se réjouir ! »

« Peut-être que les docteurs de la loi peuvent aussi se divertir, mais sans joie, et avec peur. Ceci est la vie sans foi en Dieu, sans confiance en Dieu, sans espérance en Dieu. Et leur cœur était pétrifié. C’est triste, souligne François, d‘être croyant sans joie. La joie, il n’y en a pas quand il n’y pas de foi, pas d’espérance, pas de loi, mais seulement les prescriptions, la doctrine froide. »

« La joie dans la foi, la joie de l’Évangile, est la pierre d’angle de la foi d’une personne. Sans joie cette personne n’est pas un vrai croyant. Nous retournons à la maison, mais d’abord nous faisons la célébration avec ces paroles de Jésus : « Abraham, votre père, a exulté dans l’espérance de voir mon jour, il l’a vu, et fut rempli de joie ». Et nous demandons au Seigneur la grâce de pouvoir voir Jésus, et la grâce de la joie. »

Le Pape proche des familles des victimes…

… de la catastrophe aérienne survenue en France

26-03-2015 L’Osservatore Romano

Sur le vol de la compagnie Germanwings qui s’est écrasé hier dans les Alpes françaises, le bilan a été confirmé: 150 victimes provoquées par ce qui peut être considéré comme une tragédie européenne qui touche l’Allemagne, la France et l’Espagne. Le Pape François a exprimé sa douleur et sa solidarité aux familles des victimes dans un télégramme envoyé à S.Exc. Mgr Jean-Philippe Nault, évêque de Digne. Le Pape «s’associe au deuil des familles, leur manifestant sa proximité dans la peine». Le Pape prie en outre «pour le repos des personnes décédées, les confiant à la miséricorde de Dieu pour qu’il les accueille dans sa demeure de paix et de lumière». Il «exprime sa profonde sympathie à tous ceux qui sont touchés par ce drame, ainsi qu’aux sauveteurs qui interviennent dans des conditions difficiles». Le cardinal Reinhard Marx, président de la Conférence épiscopale allemande, ainsi que les évêques espagnols et français, ont également exprimé leur profonde douleur.

On en sait davantage sur ce qui est réellement arrivé à l’Airbus A320. Les opérations de secours se poursuivent malgré les difficultés logistiques. Hier se se sont rendu sur les lieux de la catastrophe le président français, François Hollande, la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy.

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