le chant d’espérance reçu en héritage de nos pères

Le Pape François a présidé, ce jeudi 2 février 2017, une messe à la basilique Saint-Pierre à l’occasion de la Fête de la Vie consacrée, en ce jour qui, dans la liturgie, commémore la Présentation de Jésus au Temple.

Un an après la clôture de l’Année de la Vie consacrée et deux mois après la fermeture de la Porte Sainte du Jubilé de la Miséricorde, cette célébration a été l’occasion pour le Pape d’exprimer un nouvel appel à ce que les religieux et consacrés vivent au milieu de leur peuple, en assumant leurs héritages mais sans se scléroser dans une attitude défensive par rapport aux bouleversements de la société.

«Le chant de Syméon est le chant de l’homme croyant qui, à la fin de ses jours, peut affirmer : c’est vrai, l’espérance en Dieu ne déçoit jamais. Ce chant d’espérance, nous l’avons reçu en héritage de nos pères. Cela nous fait du bien d’accueillir le rêve de nos pères pour pouvoir prophétiser aujourd’hui et retrouver ce qui un jour a enflammé notre cœur. Rêve et prophétie ensemble. Mémoire de la façon dont ont rêvé nos anciens, nos pères et mères et courage pour poursuivre, prophétiquement, ce rêve.»
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visite du cardinal Parolin à Madagascar

Le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège, a effectué à Madagascar une visite, du 26 janvier au 1er février, dans le contexte du 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et ce pays qui était devenu indépendant en 1960. L’Église catholique et l’État malgache ont signé un accord-cadre dans le cadre de ce voyage. Dans un contexte international tendu, le cardinal a appelé à «faire de la solidarité entre la personne et les peuples une alternative aux armes, à la violence et à la terreur.»

Le 31 janvier, le cardinal Parolin a conclu sa visite. Dans la matinée, le cardinal Parolin s’est rendu aux Grand séminaire de théologie de Faliarivo, dédié à Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, où il a célébré une messe en présence des responsables du séminaire et de tous les évêques du pays. Le séminaire de Faliarivo, l’un des cinq grands séminaires, compte actuellement 128 séminaristes, auxquels s’ajoutent une quarantaine d’étudiants provenant de diverses congrégations religieuses présentes dans la capitale Antanananarivo.

Après la messe, le cardinal Parolin s’est entretenu avec les formateurs et les séminaristes. À la nonciature, le Secrétaire d’État a ensuite eu une rencontre privé avec Mgr Gilbert Aubry, évêque de La Réunion et président de la Conférence épiscopale de l’Océan indien, qui lui a présenté la situation ecclésiale des îles et s’est arrêté particulièrement sur la réalité politique, sociale et pastorale de l’île de la Réunion, un département français d’Outre-mer qui avait reçu une visite de saint Jean-Paul II en 1989.

Dans l’après-midi, le Secrétaire d’État du Saint-Siège a visité le centre AKAMASOA  du père Pedro à Andralanitra, un quartier périphérique d’Antananarivo. Dans ce centre sont accueillis environ 25 000 pauvres et personnes dans le besoin, qui y trouvent un réconfort, des aides alimentaires et surtout les soins médicaux nécessaires. Parmi eux figurent 12 000 enfants et adolescents, qui y reçoivent une éducation chrétienne avec une attention aimante.

L’accueil que les enfants du centre ont réservé au cardinal Parolin a été festif. Tous les évêques du pays, le père Pedro Opeka et ses collaborateurs, ainsi que des amis et des bienfaiteurs, ont participé à cette visite. Avec des chants et des danses, les enfants ont voulu exprimer tout leur amour et leur reconnaissance au Pape François. Deux d’entre eux, durant leur salut au cardinal, ont adressé une invitation au Saint-Père pour venir à Madagascar. La seule visite d’un Pape à Madagascar remonte à celle de saint Jean-Paul II en 1990.

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L’espérance chrétienne doit vaincre la peur de la mort

Dans le cadre de l’audience générale de ce mercredi 1er février 2017, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur l’espérance. Après une série d’interventions consacrées à l’espérance dans l’Ancien Testament, il s’est cette fois penché sur le Nouveau Testament, à la lumière de l’évènement pascal, en s’appuyant sur la Première Lettre de saint Paul aux Thessaloniciens. Le Saint-Père a rappelé que face à la mort les chrétiens ne doivent pas succomber à la tentation de la peur, mais avoir conscience qu’il s’agit d’un passage vers la rencontre du Seigneur.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi, 1° février2017


Voici la vertu de l'espérance, la troisième vertu théologale de la foi chrétienne, qui suit la charité et la foi vues à la rosace ouest de Notre-Dame de Paris. Sans l'espérance, vertu toute en finesse et discrétion, nous ne poserions pas le pied par terre le matin en nous levant. Chaque jour nous souhaitons intimement que quelque chose de nouveau, de bien, arrive. L'espérance est symbolisée par un oriflamme qui claque au vent, attaché à une hampe terminée en double croix. La bannière de couleur blanche conduit vers la lumière, la pureté, la légèreté, seule véritable espérance pour le chrétien. L'espérance, cette vertu théologale, change notre vision des jours anodins et routiniers. La lumière est à trouver dans ceux-ci, il n'y a pas à attendre de grand jour. Autrement, si demain est comme hier, sans espoir de changement, à quoi bon cette vie ?
Voici la vertu de l’espérance, la troisième vertu théologale de la foi chrétienne, qui suit la charité et la foi vues à la rosace ouest de Notre-Dame de Paris.

L’Espérance chrétienne
– 9. Le casque de l’Espérance (1Thessaloniciens 5,4-11)

Frères et sœurs, dans le Nouveau Testament, l’espérance prend une dimension extraordinaire en raison du mystère pascal. Saint Paul s’adresse à la toute jeune communauté de Thessalonique, traversée par les épreuves, mais solidement enracinée dans la foi. Elle célèbre avec joie la résurrection de Jésus dont les conséquences sont décisives pour l’histoire du monde comme pour tout homme.

Si notre foi est mise à l’épreuve dans les moments les plus difficiles de notre vie, l’espérance du salut nous rend solides et nous console. Elle nous fait attendre une promesse déjà réalisée en Jésus-Christ. Cette espérance est, non seulement le désir et la possibilité, mais la certitude de notre résurrection à venir et de celle des défunts de nos familles.

Espérer c’est donc apprendre à vivre dans l’attente, mais pour cela un cœur pauvre et humble est nécessaire. Et nous sommes invités à prier pour que les personnes aimées qui nous ont quittées vivent avec le Christ et en communion avec nous. Demandons au Seigneur de renforcer notre espérance en la résurrection, de sorte que nous puissions apprendre à vivre dans l’attente certaine de la rencontre avec lui et avec tous ceux qui nous sont chers.

La foi dans la résurrection nous pousse à regarder vers l’avenir, renforcé par l’ espérance dans la victoire du Christ sur le péché et la mort. Le Seigneur ressuscité nous donne l’espoir d’être en mesure d’être toujours avec lui, parce que Jésus est la vie et le chemin vers le Père.

Demain, nous allons célébrer la fête de la Présentation du Seigneur et la Journée mondiale de la Vie consacrée. Je confie à vos prières ceux qui ont été appelés à professer les conseils évangéliques afin que, par leur témoignage de vie peut irradier dans le monde l’amour du Christ et la grâce de l’Évangile : les prêtres, sœurs et frères des Instituts religieux apostoliques et contemplatives. Ils ont consacré leur vie au Seigneur et leur service charismatique porte des fruits abondants pour le bien des fidèles et pour la mission évangélisatrice de l’Église.


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