rémission des péchés, joie du pardon

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 20 novembre 2013

Année-de-la-foi-2012-13Chers frères et sœurs, nous continuons à réfléchir sur la rémission des péchés. En premier lieu, nous devons nous rappeler que le protagoniste du pardon des péchés est l’Esprit Saint. Jésus ressuscité, transfiguré dans son corps, est l’homme nouveau, et en soufflant sur les Apôtres il donne l’Esprit Saint, source de tous les dons, et il transmet la vie, régénérée par le pardon. Jésus a donné aux apôtres le pouvoir de pardonner les péchés, appelé dans la Bible “ pouvoir des clés ”. Cela signifie que nous recevons le pardon des péchés dans l’Église, qui accompagne le chemin de notre conversion, et par un prêtre, notre frère, un homme comme nous, qui nous donne l’amour sans limite du Père et le pardon au nom de l’Église. Prenons conscience de ce don qui vient de Dieu, qui nous relève et nous aide à reprendre à nouveau le chemin !


Chers amis, que votre séjour à Rome vous aide à découvrir la joie du pardon qui vous permettra de marcher fidèlement à la suite du Seigneur.

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hommage aux grands-parents, un trésor

19-11-2013 source : Radio Vatican

Un peuple qui ne respecte pas les grands-parents est sans mémoire et donc sans avenir. Le pape François l’a rappelé, mardi 19 novembre lors de la messe célébrée en la basilique de la maison Sainte- Marthe au Vatican. Le Saint-Père commentait le choix d’un homme très âgé, Eléazar, qui choisit le martyre par cohérence avec sa foi en Dieu et pour offrir un témoignage de rectitude aux jeunes.

Cet homme, précise le pape, « face au choix entre l’apostasie et la fidélité, ne doute pas », refusant « l’attitude qui consisterait à faire semblant ». Au contraire, au lieu de prendre soin de lui-même, « il pense aux jeunes », et au souvenir qu’ils auront de son acte courageux. Le Saint-Père, qui souligne « la cohérence de cet homme, la cohérence de sa foi, mais aussi la responsabilité de laisser un héritage noble, un véritable héritage, rappelle que « nous vivons, dans une époque où les personnes âgées ne comptent pas ».

Les grands-parents jouent un rôle important en matière de transmission

« C’est difficile à dire, déclare-t-il, mais elles sont rejetées, parce qu’elles dérangent ». Or, déclare le pape, les personnes âgées sont celles qui nous transmettent l’histoire, qui nous transmettent la doctrine, la foi et un héritage. Elles sont celles qui, « comme le vieux vin, ont cette force à l’intérieur pour nous donner un héritage noble » .

Le pape François s’attarde alors sur une histoire qu’il a entendu enfant. Les protagonistes sont une famille : « Il y a Papa, maman, beaucoup d’enfants et le grand-père, qui lorsqu’il était à table se salissait le visage en mangeant sa soupe. Agacé, le père (…) achète une petite table pour l’isoler. Un jour en rentrant chez lui, il trouve un de ses enfants en train de jouer avec des morceaux de bois. Que fais-tu ? lui demande-t-il. Une petite table répond l’enfant. Mais pourquoi ? Pour toi, papa, quand tu seras vieux comme grand-père ».

Un peuple qui ne respecte pas les grands-parents, n’a pas d’avenir

« Cette histoire m’a fait tant de bien, toute ma vie, confie le pape. Les grands-parents sont un trésor ». Et citant le treizième chapitre de la Lettre aux Hébreux « Souvenez-vous de vos chefs (…) et imitez leur foi », le Saint-Père souligne que « la mémoire de nos ancêtres nous porte à l’imitation de la foi. C’est vrai, reconnaît le pape, que parfois la vieillesse n’est pas belle en raison notamment des maladies mais, poursuit-il, la sagesse qu’ont nos grands-parents est l’héritage que nous devons recevoir. Un peuple qui ne prend pas soin et ne respecte pas les grands-parents, n’a pas d’avenir, parce qu’il n’a pas de mémoire , il a perdu la mémoire ».

Et le Souverain pontife invite à ne pas oublier « tous ces grands-parents qui sont dans des maisons de repos ( …) abandonnés à eux-mêmes. Ils sont le trésor de notre société : prions pour nos grands-pères, nos grands-mères, qui ont souvent eu un rôle héroïque dans la transmission de la foi dans les temps de persécution ». Quand « maman et papa n’étaient pas à la maison et quand ils avaient des idées étranges, transmises par la politique de l’époque, ce sont les grands-mères qui transmettaient la foi ». Le pape appelle donc à être « compatissant avec nos ancêtres. Demandons la grâce aux vieux Saints d’écouter et de vénérer nos ancêtres, nos grands-parents ».

la globalisation de l’uniformité hégémonique

18-11-2013 source : Radio Vatican

La « mondanité », amène ‘à négocier’ non seulement ‘les valeurs’, mais aussi la foi et les racines de la foi. Ainsi, le peuple s’éloigne de Dieu : « ce n’est pas la belle globalisation de l’unité de toutes les Nations, chacune avec ses us et coutumes mais unies, mais plutôt la globalisation de l’uniformité hégémonique, c’est le règne de la pensée unique. Et cette pensée unique est le fruit de la mondanité » « Cette ‘racine perverse de la mondanité’ a été dénoncée par le Pape François dans son homélie lors de la messe célébrée ce lundi matin à Sainte Marthe.

Le Pape est parti de la Première Lecture de la messe, un passage du Livre des Maccabées : les guides du peuples ne veulent plus qu’Israël soit isolé des autres nations et ainsi, ils abandonnent leurs propres traditions, pour aller négocier avec le roi. Ils vont ‘négocier’ et pour cette raison sont enthousiastes. C’est comme si ils se disaient « nous sommes progressistes, nous allons dans le sens du progrès vers lequel tous vont ». Il s’agit « de l’esprit de progressisme adolescent » qui « pense qu’aller de l’avant dans n’importe quel choix est préférable au fait de rester dans les habitudes de la fidélité ». Ces gens, donc, négocient avec le roi « la fidélité au Dieu toujours fidèle ».

« C’est ce qu’on appelle l’apostasie, ce n’est pas qu’ils sont en train de négocier certaines valeurs, non, ils négocient carrément l’essentiel, à savoir la fidélité au Seigneur ». « Aujourd’hui » on pense que « nous devons être comme tous les autres, nous devons être plus normaux, comme tout le monde fait, avec ce progressisme adolescent ». Et puis « on connait la suite de l’histoire : les condamnations à mort, les sacrifices humains. » « Vous pensez peut-être qu’aujourd’hui on ne les pratique pas, les sacrifices humains ? Et bien, que du contraire, on en pratique tellement, tellement. Et des lois existent même pour les protéger. »

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