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Neuvaine à Marie Médiatrice 3

Neuvaine à Marie Médiatrice – troisième jour


« Femme, voici ton fils. » Puis, il dit au disciple : « Voici ta Mère. » Jn19, 26-27

Jésus en croix, Marie et Jean
Jésus en croix, Marie et Jean

Marie, vous êtes venue réconforter votre Fils sur le chemin du calvaire. Vous êtes restée debout au pied de la Croix. Et là, en ce moment où votre Fils parvenait au sommet de sa passion, où la souffrance culminait dans le don de sa vie, vous Marie, vous deveniez notre Mère par les paroles de votre Fils : « Voici ta Mère. » Désormais, tous les âges vous diront bienheureuse. Qui de mieux que vous, Vierge Marie, pouvait nous indiquer le chemin vers votre Fils.

La médiation de la Très-Sainte Vierge auprès de Jésus-Christ, si éloquemment enseignée par saint Bernard, n’est qu’un corollaire de la médiation de l’Homme-Dieu auprès de son Père. La Vierge applique à l’Église la vertu réparatrice ; elle répand sur les enfants de la régénération la vie surnaturelle dont Jésus-Christ est le principe et la source. Marie puise la grâce dans les plaies de son Fils, dans les trésors infinis du divin médiateur, dans les fontaines du Verbe incarné, toujours ouvertes pour la Mère d’un Dieu.

Toutes les grâces dont l’âme de Notre-Seigneur Jésus-Christ est remplie sans mesure, et dont les effusions inondent le monde, descendent sur l’Église militante, dans cette nuit de l’épreuve, au sein des ombres de la déchéance, au fond de cette vallée des larmes, qu’en passant par le cœur et par les mains de notre douce et tendre médiatrice auprès de Jésus-Christ.

Ô Vierge Marie, notre Mère, Médiatrice de toutes les grâces, intercédez pour nous auprès de votre Fils et obtenez-nous la grâce demandée….
Mère de Jésus et notre Mère, Mère de l’Église priez pour nous.
Notre Père….
Je vous salue…. 3
Gloire au Père….

Sainte Rose de Lima

Sainte Rose de Lima

Sainte Rose de Lima
Sainte Rose de Lima

Rose fut la première sainte, canonisée, de l’Amérique Latine. Elle était une sainte de couleur, comme on disait, car son père était un colon espagnol et sa mère, une métisse. Rose naît à Lima en 1586 et y meurt seulement à l’âge de 33 ans, en 1617.

Elle n’eut jamais d’autres horizons que ceux de sa famille et de sa ville natale, mais par son cœur donné au Christ Sauveur, sa prière et son offrande étaient vraiment universelles. Rose était une fillette extrêmement douée pour les arts. Très tôt, elle doit travailler pour aider ses parents, ruinés.

Elle est admise en 1606 dans ce qu’on appelait le Tiers-Ordre de saint Dominique, prenant comme modèle sainte Catherine de Sienne. Comme elle, Rose continue à vivre dans le monde, gardant les pieds sur terre, consacrée au travail quotidien et au service des pauvres. Elle s’inflige de rudes mortifications, favorisée de grâces mystiques : des apparitions du Christ, de la Vierge Marie et de son ange gardien.

Rose de Lima n’est pas pour autant excentrique ou illuminée. Demeurant dans sa famille, elle est une laïque consacrée au Règne de Dieu, engagée dans les travaux quotidiens et le service des malades, nullement repliée sur elle-même et vivant au septième ciel, comme on décrit parfois les Mystiques.

Une preuve de son réalisme spirituel, c’est par exemple la manière dont elle secouait ses frères dominicains, les trouvant trop intellectuels et pas assez brûlants d’une « vive flamme d’amour envers Dieu ». Elle avait aussi une grande compassion et une vive solidarité envers les Indiens.

Prenant part au souci missionnaire de l’Église, Rose portait l’angoisse de leur salut spirituel et de leur libération humaine. Pour eux, elle avait offert sa vie et sa mort prématurée ne lui permit pas de réaliser son grand rêve : adopter un jeune Indien.

D’après Frère Bernard Pineau, OP

Dans le silence du matin

Dans le silence du matin

Christ Seigneur église Sainte Radegonde Poitiers
Christ Seigneur église Sainte Radegonde Poitiers

1 – Dans le silence du matin,
ô Jésus, descends dans mon âme,
sois mon compagnon de chemin :
mon cœur ardemment te réclame.
N’es-tu donc pas le grand ami
dont le souvenir me réveille,
tandis que je dors à demi,
que mon esprit encor’sommeille.

2 – Comme à ton humble laboureur,
en mes mains remets la charrue,
guide mes pas, ô doux sauveur
dans la terre encore si nue.
Pour que mon soc creuse profond,
donne-moi ta force divine ;
pour que mon labeur soit fécond,
que ton regard vers moi s’incline.

3 – Si la fatigue me surprend :
par pitié, pour ma main qui tremble,
viens à moi, je suis ton enfant :
nous travaillerons mieux ensemble.
Jusqu’au soir, reste près de moi ;
puis, quand du repos viendra l’heure,
je m’endormirai près de toi,
et tu garderas ma demeure.

4 – Nous t’offrons notre volonté,
notre cœur, notre intelligence,
pour obtenir de mieux t’aimer.
et, pour un peu mieux te comprendre.
Reçois nos joies, notre bonheur,
les travaux de notre journée,
et les peines et les douleurs
que ta main nous aura données.

Paroles et musique : Henri Colas
Création : 1946
© Arc-en-Ciel Jeunesse