Archives de catégorie : Billet

sur la Médaille Miraculeuse, l’Église dans le monde

L’apparition aux disciples d’Emmaüs

L’apparition aux disciples d’Emmaüs

PÂQUES : LUNDI DANS L’OCTAVE

L’apparition aux disciples d’Emmaüs nous montre comment le Christ désire se manifester à ses fidèles, à présent qu’il est ressuscité.

Il n’apparaît pas dans sa gloire, comme à sa Transfiguration. H se distingue si peu des hommes les plus ordinaires que Marie-Madeleine le prend pour le jardinier, et les pèlerins d’Emmaüs pour un simple voyageur. Pareillement, ses propres Apôtres ne le reconnaissent pas tout d’abord en Galilée (Jn. 21, 4).

Ce n’est pas extérieurement que l’on découvre Jésus, mais intérieurement. Il apprend à Cléophas et à son compagnon comment le trouver dans l’Écriture qui, tout entière, « de Moïse aux derniers Prophètes », parle de lui, expliquant pourquoi «il fallait que le Christ endure ces souffrances pour entrer dans sa gloire ».

Puis, ayant ainsi échauffé leur amour, il se révèle à eux en célébrant l’eucharistie (Les quatre verbes sont les mêmes que ceux de la Cène : « il prit du pain, prononça sur lui la bénédiction, le rompit et le leur donna ».

Aujourd’hui encore, l’Église n’agit pas autrement. Elle nous apprend à lire l’Écriture, dans la « liturgie de la Parole » par où commence la messe. Puis elle nous offre l’eucharistie, au cours de laquelle Jésus ressuscité se trouve réellement présent parmi nous.

Dom C. Jean Nesmy

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

le mystère du silence de Dieu

le mystère du silence de Dieu – Samedi Saint

L’Église est entrée dans le «grand silence» qui précède l’exultation de Pâques. Pas de messe en ce samedi, pas d’ornements ni de fleurs sur les autels; le tabernacle, vidé de la présence réelle, est ouvert. Ce «terrible mystère» d’un Dieu qui se tait interpelle plus que jamais les croyants.

«Un grand silence règne aujourd’hui sur la terre, un grand silence et une grande solitude; un grand silence parce que le Roi dort. La terre a tremblé puis s’est calmée parce que Dieu s’est endormi dans la chair, et il a réveillé ceux qui dormaient depuis des siècles».

Cette homélie du IVe siècle attribuée à Saint Épiphane de Salamine explore admirablement le mystère du Samedi Saint, ce moment où le Christ repose sans vie dans son tombeau, où l’espérance semble avoir déserté la terre, «où la foi semble être définitivement démasquée comme une illusion» (Benoît XVI).

Durant ce «temps au-delà du temps», le Christ «descend aux Enfers». Il plonge dans la solitude la plus extrême et la plus absolue des hommes, la mort, pour la partager, l’illuminer et l’en délivrer.

«Voici précisément ce qui est arrivé le jour du Samedi Saint, dans le royaume de la mort, la voix de Dieu a retenti», disait Benoît XVI dans une méditation lors de l’ostension solennelle du Saint-Suaire de Turin (2010).

Il poursuivait : «L’humanité est devenue particulièrement sensible au mystère du Samedi Saint. Dieu caché fait partie de la spiritualité de l’homme contemporain (…) comme un vide dans le cœur qui s’élargit toujours plus», référence tacite au silence de Dieu ressenti avec douleur, et parfois révolte, à certains moments de l’Histoire ou de nos vies personnelles.

Notre neuvaine à la rue du Bac

Notre neuvaine à la rue du Bac

La Vierge Puissante - rue du Bac
La Vierge Puissante – rue du Bac

Tous les mardis et surtout le premier du mois, avec les associés et les fidèles présents, nous prions près de notre Sainte Mère au Sanctuaire durant les messes de la journée, surtout à 12h30, 15h30 et 17h, lui présentant nos intentions et celles de ceux qui se recommandent à son intercession. Nous portons l’ensemble dans un grand panier  près de la Vierge Puissante qui est au dessus de l’autel à droite et du corps de Sainte Catherine Labouré.

C’est un moment de ferveur et d’intense prière, surtout en ces temps où notre monde semble bien bouleversé par la guerre, non seulement en Europe, mais au Proche-Orient et en Afrique. Inutile de dire aux personnes présentes que notre prière se doit d’être intense ; elle l’est, il suffit de venir pour le constater.

Prier près de notre Mère du Ciel est une joie pour nous, comme elle l’a été en son temps pour Sœur Catherine Labouré. La médaille est ce qui nous le rappelle : elle est notre mémoire,  elle qui résume notre symbole de foi en si peu d’espace.Ensemble, associés, nous pouvons ainsi prier les uns pour les autres et aux dimensions de notre monde dans une prière d’Église qui se veut universelle.

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !