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sur l’Association, la Chapelle, la vie de l’Église

note 26

Les apparitions de Lourdes

Lourdes apparition 9 vitrail
Lourdes apparition 9 vitrail

Lors de l’angélus de ce dimanche 12 février 2012, depuis la fenêtre de son bureau donnant sur place Saint-Pierre à Rome, le pape Benoît XVI a rappelé que le message de la Vierge à Lourdes reste toujours actuel.

Chers amis, adressons notre prière à la Vierge Marie, que nous avons célébrée hier en faisant mémoire de ses apparitions à Lourdes. La Vierge a confié à Bernadette un message toujours actuel : l’invitation à la prière et à la pénitence. Par sa Mère, c’est toujours Jésus qui vient à notre rencontre, pour nous libérer de toute maladie du corps et de l’âme. Laissons-nous toucher et purifier par lui, et faisons miséricorde à nos frères !

***

Les 18 apparitions à Bernadette Soubirous ont eu lieu du  jeudi 11 février au jeudi 16 juillet 1858. Le site des sanctuaires de Lourdes rappelle la chronique de ces dix-huit apparitions : le 24 février, la Vierge appelle à la pénitence ; le 2 mars, elle demande une chapelle ; le 25 mars, elle révèle son nom.

Jeudi 11 février 1858 :
la première rencontre

Première apparition. Accompagnée de sa soeur et d’une amie, Bernadette se rend à Massabielle, le long du Gave, pour ramasser des os et du bois mort. Enlevant ses bas pour traverser le ruisseau et aller dans la Grotte, elle entend un bruit qui ressemblait à un coup de vent, elle lève la tête vers la grotte : « J’aperçus une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied ». Bernadette fait le signe de la croix et récite le chapelet avec la Dame. La prière terminée, la Dame disparaît brusquement.

Dimanche 14 février 1858 :
l’eau bénite

Deuxième apparition. Bernadette ressent une force intérieure qui la pousse à retourner à la Grotte malgré l’interdiction de ses parents. Sur son insistance, sa mère l’y autorise ; après la première dizaine de chapelet, elle voit apparaître la même Dame. Elle lui jette de l’eau bénite. La Dame sourit et incline la tête. La prière du chapelet terminée, elle disparaît.

Jeudi 18 février 1858 : la Dame parle

Troisième apparition. Pour la première fois, la Dame parle. Bernadette lui présente une écritoire et lui demande d’écrire son nom. Elle lui dit : « Ce n’est pas nécessaire. », et elle ajoute : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre. Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours? »

Vendredi 19 février 1858 :
le premier cierge

Quatrième apparition. Bernadette vient à la Grotte avec un cierge bénit et allumé. C’est de ce geste qu’est née la coutume de porter des cierges et de les allumer devant la Grotte.

Samedi 20 février 1858 :
la grande tristesse

Cinquième apparition. La Dame lui a appris une prière personnelle. A la fin de la vision, une grande tristesse envahit Bernadette.

Dimanche 21 février 1858 : « Aquero »

Sixième apparition. La Dame se présente à Bernadette le matin de bonne heure. Une centaine de personnes l’accompagnent. Elle est ensuite interrogée par le commissaire de police Jacomet. Il veut lui faire dire ce qu’elle a vu. Bernadette ne lui parle que d’ « Aquero » (cela).

Mardi 23 février 1858 : le secret

Septième apparition. Entourée de cent cinquante personnes, Bernadette se rend à la Grotte. L’Apparition lui révèle un secret « rien que pour elle « .

Mercredi 24 février 1858 : «Pénitence !»

Huitième apparition. Message de la Dame : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs ! « 

Jeudi 25 février 1858 : la source

Neuvième apparition. Trois cents personnes sont présentes. Bernadette raconte : « Elle me dit d’aller boire à la source (…). Je ne trouvai qu’un peu d’eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire. Elle me fit également manger une herbe qui se trouvait près de la fontaine puis la vision disparut et je m’en allai. » Devant la foule qui lui demande: « Sais-tu qu’on te croit folle de faire des choses pareilles ?, elle répond : « C’est pour les pécheurs. »

Samedi 27 février 1858 : silence

Dixième apparition. Huit cents personnes sont présentes. L’Apparition est silencieuse. Bernadette boit l’eau de la source et accomplit les gestes habituels de pénitence.

Dimanche 28 février 1858 : pénitence

Onzième apparition. Plus de mille personnes assistent à l’extase. Bernadette prie, baise la terre et rampe sur les genoux en signe de pénitence. Elle est ensuite emmenée chez le juge Ribes qui la menace de prison.

Lundi 1er mars 1858 : la première miraculée de Lourdes

Douzième apparition. Plus de mille cinq cents personnes sont rassemblées et parmi elles, pour la première fois, un prêtre. Dans la nuit, Catherine Latapie, une amie lourdaise, se rend à la Grotte, elle trempe son bras déboîté dans l’eau de la source : son bras et sa main retrouvent leur souplesse.

Mardi 2 mars 1858 : le message aux prêtres

Treizième apparition. La foule grossit de plus en plus. La Dame lui demande : « Allez dire aux prêtres qu’on vienne ici en procession et qu’on y bâtisse une chapelle ». Bernadette en parle à l’abbé Peyramale, curé de Lourdes. Celui-ci ne veut savoir qu’une chose : le nom de la Dame. Il exige en plus une preuve : voir fleurir en plein hiver le rosier (l’églantier) de la Grotte.

Mercredi 3 mars 1858 : le sourire de la Dame

Quatorzième apparition. Dès 7 heures le matin, en présence de trois mille personnes, Bernadette se rend à la Grotte, mais la vision n’apparaît pas ! Après l’école, elle entend l’invitation intérieure de la Dame. Elle se rend à la Grotte et lui redemande son nom. La réponse est un sourire. Le curé Peyramale lui redit : « Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu’elle dise son nom et qu’elle fasse fleurir le rosier de la Grotte ».

Jeudi 4 mars 1858 : huit mille personnes à la Grotte

Quinzième apparition. La foule toujours plus nombreuse (environ huit mille personnes) attend un miracle à la fin de cette quinzaine. La vision est silencieuse. Le curé Peyramale campe sur sa position. Pendant vingt jours, Bernadette ne va plus se rendre à la Grotte : elle n’en ressent plus l’irrésistible attrait.

Jeudi 25 mars 1858 : la Dame révèle enfin son nom

Seizième apparition. La vision révèle enfin son nom, mais le rosier (ou églantier) sur lequel elle pose les pieds au cours de ses Apparitions ne fleurit pas. Bernadette raconte : « Elle leva les yeux au ciel, joignant en signe de prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre, et me dit: Que soy era immaculada councepciou ». Bernadette part en courant et répète sans cesse, sur le chemin, des mots qu’elle ne comprend pas. Ces mots troublent le brave curé. Bernadette ignorait cette expression théologique qui désigne la Sainte Vierge. Quatre ans plus tôt, en 1854, le pape Pie IX en avait fait une vérité de la foi catholique (dogme).

Mercredi 7 avril 1858 : le miracle du cierge

Dix-septième apparition. Pendant cette Apparition, Bernadette tient son cierge allumé. La flamme entoure longuement sa main sans la brûler. Ce fait est immédiatement constaté par le médecin, le docteur Douzous.

Jeudi 16 juillet 1858 : la toute dernière apparition

Dix-huitième apparition. Bernadette ressent le mystérieux appel de la Grotte, mais l’accès à Massabielle est interdit et fermé par une palissade. Elle se rend donc en face, de l’autre côté du Gave… et voit la Vierge Marie, une ultime fois : « Il me semblait que j’étais devant la grotte, à la même distance que les autres fois, je voyais seulement la Vierge, jamais je ne l’ai vue aussi belle ».

Semaine de l’unité

Nous, associés de la Médaille Miraculeuse, avec tous nos frères Chrétiens, avec tous ceux qui nous ont précédés dans la foi, dont la Vierge Marie,

restons « unis dans l’enseignement des apôtres, la communion fraternelle, la fraction du pain et la prière » (cf. Ac 2, 42)

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

semaine de prière pour l'unité chrétienne 2011
semaine de prière pour l’unité chrétienne 2011

Voici l’essentiel de la catéchèse prononcée par le pape Benoît XVI, ce mercredi 19 janvier 2010, au cours de l’audience générale, dans la salle Paul VI, au Vatican.

Chers frères et sœurs,

Le thème de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, que nous célébrons ces jours-ci, fait référence à l’expérience de la première communauté chrétienne de Jérusalem, telle qu’elle est décrite dans les Actes des Apôtres. Elle était unie dans l’écoute de l’enseignement des Apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans la prière. Ces quatre éléments représentent encore aujourd’hui les piliers de la vie de toute communauté chrétienne et constituent le fondement solide sur lequel progresser pour construire l’unité visible de l’Église.

Comme disciples du Christ, nous devons tous témoigner devant le monde du Dieu unique qui s’est révélé et qui nous parle en Jésus Christ, afin d’être porteurs d’un message qui oriente et illumine le chemin de l’homme de notre temps, souvent privé de points de référence clairs et valables. Il est donc important de grandir chaque jour dans l’amour réciproque, en nous engageant à dépasser les barrières qui existent encore entre les chrétiens ; de sentir qu’il existe une vraie unité intérieure entre tous ceux qui suivent le Seigneur ; de collaborer le plus possible, en travaillant ensemble sur les questions encore ouvertes ; et surtout d’être conscients que sur ce chemin le Seigneur nous assiste. Chers amis, je vous invite à persévérer dans la prière, implorant de Dieu le don de l’unité, pour que son dessein de salut et de réconciliation puisse se réaliser dans le monde entier.

En cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens, soyez des artisans d’unité et de réconciliation autour de vous! Le monde a besoin de votre témoignage! Que Dieu vous bénisse!

© Copyright du texte original plurilingue : Libreria Editrice Vaticana

Introduction au thème de l’année 2011

L’Église à Jérusalem, hier, aujourd’hui et demain

Il y a deux mille ans, les premiers disciples du Christ, – dont sa Mère, la Vierge Marie, – rassemblés à Jérusalem ont fait l’expérience de l’effusion du Saint-Esprit à la Pentecôte et étaient rassemblés dans l’unité qui constitue le corps du Christ. Les chrétiens de tout temps et de tout lieu voient dans cet événement l’origine de leur communauté de fidèles, appelés ensemble à proclamer Jésus Christ comme Seigneur et Sauveur. Bien que cette Église primitive de Jérusalem ait connu des difficultés, tant à l’extérieur qu’en son sein, ses membres ont persévéré dans la fidélité et la communion fraternelle, la fraction du pain et les prières.

Il n’est pas difficile de constater que la situation des premiers chrétiens de la Cité Sainte s’apparente à celle de l’Église à Jérusalem aujourd’hui. La communauté actuelle connaît bien des joies et souffrances qui furent celles de l’Église primitive : ses injustices et inégalités, ses divisions, mais aussi sa fidèle persévérance et sa prise en compte d’une unité plus grande entre les chrétiens.

Les Églises à Jérusalem nous font actuellement entrevoir ce que signifie lutter pour l’unité, y compris dans de grandes difficultés. Elles nous montrent que l’appel à l’unité peut aller bien au-delà des mots et nous orienter vraiment vers un avenir qui nous fasse anticiper la Jérusalem céleste et contribuer à sa construction.

Il faut du réalisme pour que cette idée devienne réalité. La responsabilité de nos divisions nous incombe ; elles résultent de nos propres actes. Il nous faut transformer notre prière, et demander à Dieu de nous transformer nous-mêmes afin que nous puissions travailler activement à l’unité. Nous sommes volontiers prêts à prier pour l’unité, mais cela peut nous éviter d’agir pour qu’elle advienne. Se peut-il que nous entravions nous-mêmes l’Esprit Saint en faisant obstacle à l’unité ; que notre propre orgueil [hubris] empêche l’unité?

C’est de Jérusalem, l’Église mère, que l’appel à l’unité parvient cette année aux Églises du monde entier. Conscientes de leurs propres divisions et de la nécessité de faire davantage elles-mêmes pour l’unité du Corps du Christ, les Églises à Jérusalem appellent tous les chrétiens à redécouvrir les valeurs qui constituaient l’unité de la première communauté chrétienne de Jérusalem, lorsqu’elle était assidue à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. Voilà le défi qui nous est lancé. Les chrétiens à Jérusalem appellent leurs frères et sœurs à faire de cette semaine de prière l’occasion de renouveler leur engagement à travailler pour un véritable œcuménisme, enraciné dans l’expérience de l’Église primitive.

Quatre éléments d’unité

Les prières de 2011 pour la Semaine de prière pour l’unité chrétienne ont été préparées par les chrétiens de Jérusalem, qui ont choisi le thème d’Actes 2,42 : « Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. » Ce thème nous rappelle les origines de la première Église à Jérusalem ; il appelle à la réflexion et au renouveau, à un retour aux fondements de la foi ; il invite à se remémorer l’époque où l’Église était encore indivise. Quatre éléments sont présentés à l’intérieur de ce thème ; ce furent des traits marquants de la communauté chrétienne primitive et ils sont essentiels pour la vie de toute communauté chrétienne. Tout d’abord, la Parole a été transmise par les apôtres. Deuxièmement, l’un des traits marquants de la première communauté croyante lorsqu’elle se réunissait, était la communion fraternelle (koinonia). Un troisième trait de l’Église primitive consistait à célébrer l’Eucharistie (la « fraction du pain »), en mémoire de la Nouvelle Alliance que Jésus a accomplie à travers ses souffrances, sa mort et sa résurrection. Le quatrième aspect était l’offrande d’une prière continuelle. Ces quatre éléments sont les piliers de la vie de l’Église et de son unité.

La communauté chrétienne de Terre Sainte entend mettre en relief ces éléments fondamentaux et prie Dieu pour l’unité et la vitalité de l’Église répandue à travers le monde. Les chrétiens de Jérusalem invitent leurs sœurs et frères de par le monde à s’unir à leur prière dans leur lutte pour la justice, la paix et la prospérité de tous les peuples de cette terre.

Les thèmes des huit Jours

Une démarche de foi peut être perçue à travers les thèmes de ces huit jours. Dès ses tout débuts dans la chambre haute, la communauté chrétienne primitive expérimente l’effusion de l’Esprit Saint, qui la rend capable de croître dans la foi et l’unité, dans la prière et l’action, pour devenir réellement une communauté de la résurrection, unie au Christ en sa victoire sur tout ce qui nous sépare les uns des autres et de Lui. L’Église de Jérusalem se transforme ainsi en phare d’espérance, en avant-goût de la Jérusalem céleste, appelée à réconcilier non seulement nos Églises mais tous les peuples. Ce cheminement est guidé par l’Esprit Saint qui conduit les premiers chrétiens à la connaissance de la vérité sur Jésus Christ, et emplit l’Église primitive de signes et de merveilles, à l’étonnement d’un grand nombre. Poursuivant leur démarche, les chrétiens de Jérusalem se rassemblent avec ferveur pour écouter la Parole de Dieu transmise par l’enseignement des apôtres, et se réunissent dans la communion fraternelle pour célébrer leur foi dans le sacrement et la prière. Emplie de la puissance et de l’espérance de la résurrection, la communauté célèbre la certitude de sa victoire sur le péché et la mort, pour avoir le projet et le courage d’être elle-même instrument de réconciliation, capable d’inspirer tous les peuples et de les appeler résolument à dépasser les divisions et injustices qu’ils subissent.

Le 1er jour situe les origines de l’Église mère de Jérusalem et en montre clairement la continuité avec l’Église répandue aujourd’hui à travers le monde. Il nous rappelle le courage de l’Église primitive qui rendait fièrement témoignage à la vérité, tout comme nous avons aujourd’hui à œuvrer pour la justice aussi bien à Jérusalem que dans le reste du monde.

Le 2e jour rappelle que la première communauté réunie à la Pentecôte était composée d’origines très diverses, et que, de la même manière, on trouve aujourd’hui dans l’Église à Jérusalem une grande diversité de traditions chrétiennes. Nous sommes donc à présent mis au défi de réaliser une unité visible encore plus étendue, par des moyens qui tiennent compte de nos différences et de nos traditions.

Le 3e jour porte attention à l’aspect le plus fondamental de l’unité : la Parole de Dieu communiquée à partir de l’enseignement des apôtres. L’Église de Jérusalem nous rappelle que, quelles que soient nos divisions, cet enseignement nous exhorte à nous dépenser par amour les uns des autres, et dans la fidélité à l’unique corps qu’est l’Église.

Le 4e jour insiste sur le partage comme deuxième expression de l’unité. Sur le mode des premiers chrétiens qui mettaient tout en commun, l’Église de Jérusalem appelle tous ses frères et sœurs de l’Église à partager leurs biens et leurs soucis dans la joie et la générosité de cœur, pour que nul ne demeure dans le besoin.

Le 5e jour porte sur le troisième aspect de l’unité : la fraction du pain, qui nous rassemble dans l’espérance. Notre unité s’étend au-delà de la sainte communion ; elle doit comporter une attitude droite sur le plan de la vie morale, de la personne humaine et de l’ensemble de la communauté. L’Église de Jérusalem appelle les chrétiens à s’unir dans « la fraction du pain », car une Église divisée ne peut s’exprimer avec autorité sur les questions de justice et de paix.

Le 6e jour présente la quatrième caractéristique de l’unité ; tout comme l’Église à Jérusalem, nous tirons notre force du temps que nous passons à prier. Le Notre Père, tout particulièrement, nous appelle tous, aussi bien à Jérusalem que dans l’ensemble du monde, faibles comme puissants, à œuvrer ensemble pour la justice, la paix et l’unité afin que vienne le règne de Dieu.

Le 7e jour nous reporte au-delà de ces quatre éléments d’unité : lorsque l’Église de Jérusalem proclame joyeusement la résurrection, même alors qu’elle endure la souffrance de la croix. La résurrection de Jésus est pour les chrétiens de la Jérusalem actuelle une espérance et une force qui les rend capables de demeurer constants dans leur témoignage, et de travailler pour la liberté et la paix dans la Cité de la paix.

Le 8e jour conclut la démarche sur un appel lancé par les Églises de Jérusalem en faveur d’un plus vaste service : celui de la réconciliation. Même si les chrétiens parviennent à l’unité entre eux, ils n’auront pas achevé leur travail, car ils doivent eux-mêmes se réconcilier avec les autres. Dans le contexte de Jérusalem, cela signifie entre Palestiniens et Israéliens ; en d’autres communautés, les chrétiens sont appelés à rechercher la justice et la réconciliation dans le contexte qui leur est propre.

Le thème de chaque journée a donc été choisi non seulement pour nous rappeler l’histoire de l’Église primitive, mais encore pour que les expériences des chrétiens de la Jérusalem actuelle nous soient présentes à l’esprit, et pour nous inviter tous à réfléchir à la manière dont nous pouvons faire profiter nos communautés chrétiennes locales de ce type d’expérience. Durant cette démarche de huit jours, les chrétiens de Jérusalem nous invitent à proclamer et à témoigner que l’unité – en son plein sens de fidélité à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières – nous rendra capables de triompher ensemble du mal, non seulement à Jérusalem, mais partout dans le monde.

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