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sur l’Association, la Chapelle, la vie de l’Église

Défendre la vie, et celle des pauvres

Le Pape François encourage la défense de la vie, de sa conception jusqu’à sa fin naturelle, mais il exhorte les chrétiens à faire également preuve de sensibilité personnelle et sociale face aux situations de pauvreté et d’exploitation qui affectent les plus faibles et les plus défavorisés.

Le Saint-Père l’a souligné en recevant vendredi 6 novembre 2015 les membres du réseau italien des centres d’aide à la vie. Il les a encouragés à poursuivre leur mission importante, mais en tenant compte aussi des conditions difficiles que tant de personnes doivent affronter et parfois subir.

Le Souverain Pontife a ainsi voulu plaider aussi bien en faveur de ceux qui ont le droit de naître que de ceux qui aspirent à une existence plus saine et plus digne. Le chômage en particulier rend les familles vulnérables, tout comme la pauvreté, la maladie et le manque de logement.

Aider la vie humaine blessée, cela veut dire aussi aller vers les personnes qui sont dans le besoin, prendre en charge leur fragilité et leur douleur pour qu’elles puissent se relever: les personnes âgées, souffrantes et seules; les jeunes désorientés, menacés par les addictions et autres esclavages et qui attendent de retrouver confiance dans la vie; les nombreuses personnes qui vivent dans la gêne et qui ont besoin de notre attention et de notre engagement solidaire.

Les Centres d’aide à la vie sont ainsi invités à agir en faveur de la promotion de la famille et de la dignité des femmes et à prendre le parti des laissés-pour-compte. De nombreuses femmes immigrées, de différentes religions et nationalités, frappent à la porte de ces centres. Cela montre que si on leur offre un soutien concret, toute femme en dépit de ses problèmes et des conditionnements, est capable de faire triompher en elle-même le sens de l’amour, de la vie et de la maternité.

Et le Souverain Pontife a tenu à rappeler que pour les disciples du Christ, aider les vies humaines blessées n’est pas seulement un service social. Ils doivent imiter le Bon Samaritain et aider les nombreuses victimes des brigands d’aujourd’hui qui délestent les personnes non seulement de leurs biens mais aussi de leur dignité. La vie humaine est un don qui doit être protégé contre les différentes formes de dégradation et menaces qui pèsent sur elle.

Avion russe et Centrafrique

Le Pape François a adressé un télégramme de condoléances au président Vladimir Poutine et à toute la population russe suite à la catastrophe aérienne, survenue samedi 31 octobre 2015, dans le désert égyptien du Sinaï.

Le Saint-Père exprime sa tristesse et offre l’assurance de ses prières pour toutes les victimes et leurs familles. Il demande à Dieu d’accorder la force et la paix aux personnes engagées dans les recherches et à la nation russe tout entière.

En Russie, les drapeaux ont été mis en berne ce dimanche 1er novembre sur les bâtiments officiels. Une journée de deuil national a été décrétée par le président Vladimir Poutine.

Le Saint-Père s’est dit très préoccupé aussi, ce dimanche 1er novembre 2015, par la situation en République centrafricaine, espérant pouvoir se rendre dans le pays à la fin du mois. À l’issue de la prière de l’Angélus, il a lancé un appel aux parties en conflit. «Les douloureux épisodes, qui ces derniers jours ont envenimé la situation délicate de la République centrafricaine, suscite en mon âme une vive préoccupation» a déclaré le Pape François qui a dit faire appel aux parties en conflit «afin de mettre fin à ce cycle de violences».

commémoration de Nostra Aetate

28-10-2015 source : Radio Vatican

L’audience générale, pas comme les autres ce mercredi, a été marquée en effet par le dialogue interreligieux. Il y a tout juste 50 ans en effet paraissait la déclaration Nostra Aetate sur les rapports entre l’Église catholique et les autres religions. Plusieurs membres de ces religions étaient présents ce mercredi matin place Saint-Pierre pour célébrer cet évènement. Le Pape François a rendu hommage aux fruits de Nostra Aetate, un texte décisif qui marque encore le dialogue de l’Église avec les autres croyants.

« Le Concile Vatican II fut un temps extraordinaire de réflexion, de dialogue et de prière pour renouveler le regard de l’Église sur elle-même et sur le monde » a expliqué le Pape, qui a souligné combien la déclaration Nostra Aetate était toujours d’actualité. Il en a rappelé des points essentiels comme la recherche commune des religions d’un sens à la vie, l’unicité de la famille humaine, la recherche de Dieu et de l’Absolu à travers les différences ethniques et culturelles, ou encore le regard d’estime que l’Église porte sur les croyants des autres religions, leur engagement spirituel et moral.

L’Église est ouverte au dialogue avec tous, tout en restant fidèle à la vérité en laquelle elle croit, à commencer par le Salut offert à tous les hommes en Jésus.

Le Pape a rappelé aussi les fruits du dialogue interreligieux depuis la première rencontre d’Assise en 1986, soulignant que « cette flamme allumée à Assise s’était étendue au monde entier et constituait un signe permanent d’espérance ».

En relisant l’histoire des rapports interreligieux, le Saint-Père a souhaité en particulier rendre grâce à Dieu pour la transformation du dialogue judéo-chrétien, passé d’une attitude de défiance voire de franche hostilité, à une collaboration et une bienveillance réelles. « D’ennemis et étrangers nous sommes devenus amis et frères », a-t-il expliqué, rappelant combien Nostra Aetate avait permis de redécouvrir les racines juives du christianisme.

Ce respect et cette estime mutuels vaut aussi pour les autres religions, en particulier l’islam. « Le dialogue dont nous avons besoin ne peut qu’être ouvert et respectueux, et ainsi se révéler fructueux » a dit le Pape François précisant que les finalités de dialogue consistaient à respecter chaque individu dans son droit à vivre, sa liberté de conscience et de pensée, et sa liberté religieuse.

Comme il l’avait dit dans son discours devant le Congrès américain le 24 septembre dernier, le Pape a souligné qu’aucune religion n’était à l’abri de déviances fondamentalistes ou extrémistes, mais qu’il était essentiel de regarder les valeurs positives qu’elles vivent et proposent.

Face aux grands défis du monde : corruption, crise morale, de la famille, crise économique et financière, les religions n’ont pas des réponses toutes faites, mais ont un trésor commun, la prière. « Puisse notre prière adhérer pleinement à la volonté de Dieu qui désire que tous les hommes se reconnaissent et vivent comme frères. »

Appel pour le Pakistan et l’Afghanistan

Et à la fin de l’audience, le Pape a lancé un appel pour les populations du Pakistan et de l’Afghanistan frappées par un fort tremblement de terre qui a causé la mort de nombreuses personnes et provoqué de graves dégâts. Le Pape les a assurés de sa solidarité et a demandé aux fidèles de prier pour que Dieu soulage les victimes et leur donne courage dans l’adversité.

Texte entier de l’Audience Générale –> Lire la suite →