Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

l’espoir dans la miséricorde de Dieu

le lever de l'EspéranceL’espérance dans la miséricorde de Dieu ouvre les horizons et nous rend libres alors que la rigidité cléricale ferme les cœurs et fait tant de mal. C’est le sens de l’homélie du Pape François lors de la messe de ce lundi 14 décembre 2015 en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

« Nous commettons tous des péchés, tous. Nous sommes tous pécheurs. Mais ne vous effrayez pas, Dieu est plus grand que nos péchés. » Ainsi commente le Pape la première lecture, celle du Livre des Nombres, citant le prophète Balaam.

Revenant sur son parcours, il souligne qu’il « s’est converti » après avoir rencontré l’ange du Seigneur. Dès lors, « il voit loin, il voit la vérité » parce qu’avec « de la bonne volonté, on voit toujours la vérité », et cette vérité « donne de l’espoir. »

L’espérance permet de voir loin

« L’espérance est cette vertu chrétienne que nous avons comme un grand don du Seigneur et qui nous fait voir loin, au-delà des problèmes, des douleurs, des difficultés, au-delà de nos péchés. » Elle nous fait « voir la beauté de Dieu. » « Cela, c’est la prophétie que l’Église nous donne aujourd’hui : il faut des femmes et des hommes d’espérance. »

Cette espérance est « libre », « elle n’est pas esclave. » Or, quand les hommes sont « fermés dans leurs calculs », ils sont « esclaves de leurs propres rigidités », explique le Pape, faisant référence aux chefs des prêtres qui interrogent Jésus. « Comme elle est belle la liberté, la magnanimité, l’espérance d’un homme et d’une femme d’Église. En revanche, comme elle est vilaine et est mal la rigidité d’une femme ou d’un homme d’Église, la rigidité cléricale qui n’ont pas l’espérance. »

En cette année de la Miséricorde, le Pape François rappelle qu’il y a deux routes : « qui a l’espoir dans la miséricorde de Dieu et sait que Dieu est Père et pardonne toujours » ; et qui « se réfugie dans sa propre servilité, dans sa propre rigidité et ne sait rien de la miséricorde de Dieu. » Ces derniers « étaient des docteurs, ils avaient étudié mais leur science ne les a pas sauvés. »

la miséricorde de Dieu n’a pas de fin

10-12-2015 source : Radio Vatican

«Dieu est amoureux de notre faiblesseDieu est riche en miséricordeC’est ce qu’a affirmé le Pape François lors de sa messe matinale à la maison Sainte-Marthe, ce jeudi 10 décembre 2015. Dans son homélie, il a souligné que la miséricorde est comme une caresse, comme l’embrassade d’un parent qui donne consolation et sécurité à son enfant.

Il a développé son homélie en partant de la première lecture, tirée du livre d’Isaïe, là où dans un monologue du Seigneur l’on comprend que Dieu a choisi son peuple «non pas parce qu’il était grand ou puissant, mais parce qu’il était le plus petit de tous, le plus misérable de tous.» «Le Seigneur est miséricordieux et grand dans l’amour.»

Dieu et notre petitesse

Dieu «est tombé amoureux de cette misère, il est tombé amoureux justement de cette petitesse». Et dans ce monologue de Dieu avec son peuple «on voit cet amour», «un amour tendre, un amour comme celui du papa ou de la maman», quand ils parlent avec leur enfant qui «se réveille la nuit, effrayé par un rêve». Et Dieu rassure son peuple : «Je te tiens par la main, sois tranquille, n’aie pas peur».

«Tous nous connaissons les caresses des papas et des mamans, quand les enfants sont inquiets : « N’aie pas peur, je suis ici, je suis amoureux de ta petitesse ». Ainsi. Dieu nous dit : « n’aie pas peur de tes péchés, je te veux tellement de bien, je suis ici pour te pardonner ». Cela est la miséricorde de Dieu.»

Le Seigneur prend sur lui nos faiblesses

Le Pape a rappelé l’exemple d’un Saint qui faisait beaucoup de pénitences, mais le Seigneur lui demandait toujours plus jusqu’à ce qu’il lui dise qu’il n’avait plus rien à lui donner, et Dieu lui avait répondu : « Donne-moi tes péchés ».

«Le Seigneur a la volonté de prendre sur lui nos faiblesses, nos péchés, nos fatigues. Jésus tant de fois le faisait comprendre : « Venez à moi, vous tous qui peinez, qui êtes fatigués, et je vous donnerai le repos. Je suis le Seigneur ton Dieu qui te tient par la main, n’aie pas peur mon petit, n’aie pas peur. Je te donnerai de la force. Donne-moi tout et je te pardonnerai, je te donnerai la paix ».»

Que la miséricorde de Dieu nous rendre plus miséricordieux avec les autres

«Ce sont les caresses de Dieu, ce sont les caresses de notre Père, quand Il s’exprime avec sa miséricorde.» «Nous qui sommes tellement nerveux, quand une chose ne va pas bien, nous trépignons, nous sommes impatients. Lui, en revanche : « Mais sois tranquille, tu en as fait une grosse, oui, mais sois tranquille, n’aie pas peur, Je te pardonne. Donne-la moi ». Ceci est ce que signifie ce que nous avons répété dans le Psaume : « le Seigneur est miséricordieux et grand dans l’amour ». Nous, nous sommes petits. Il nous a tout donné. Il nous demande seulement nos misères, nos petitesses, nos péchés, pour nous embrasser, pour nous caresser.»

«Demandons au Seigneur de réveiller en chacun de nous  et dans tout le peuple la foi dans cette paternité, dans cette miséricorde, dans son cœur. Et que cette fois dans sa paternité et sa miséricorde nous rende un peu plus miséricordieux dans nos relations avec les autres.»

pourquoi un jubilé de la Miséricorde

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 9 décembre 2015
condensé


 

Frères et sœurs, après avoir ouvert la Porte Sainte du Jubilé de la Miséricorde, je voudrais répondre à la question : pourquoi un jubilé de la Miséricorde ? Célébrer ce Jubilé c’est mettre au centre de notre vie personnelle et de nos communautés le contenu spécifique de la foi chrétienne. L’Année Sainte nous est offerte pour faire l’expérience dans notre vie du pardon de Dieu, de sa présence à nos côtés et de sa proximité quand nous en avons le plus besoin. C’est un moment privilégié où l’Église apprend à choisir ce qui plaît le plus à Dieu : pardonner à ses enfants, leur faire miséricorde pour qu’ils puissent à leur tour pardonner à leurs frères. Rien n’est plus important que de choisir ce qui plaît le plus à Dieu, sa miséricorde. Cela est urgent partout, dans la société, dans les institutions, dans le travail et aussi dans la famille. A la racine de l’oubli de la miséricorde, il y a toujours l’amour propre, la recherche exclusive de son propre intérêt, des honneurs, des richesses, souvent travestie en hypocrisie et en mondanité. Aussi est-il nécessaire de se reconnaître pécheurs pour renforcer en nous la certitude de la miséricorde divine.

Je souhaite qu’en cette Année Sainte, chacun de vous fasse l’expérience de la miséricorde de Dieu pour en être des témoins convaincus et efficaces. Que Marie, Mère du Sauveur et notre Mère, nous aide en cette Année Sainte à expérimenter de la miséricorde de Dieu et à la manifester aux autres. Que Dieu vous bénisse !


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