CENTIÈME LECTURE : PREMIÈRE DEMANDE DU NOTRE PÈRE

CENTIÈME LECTURE : PREMIÈRE DEMANDE DU NOTRE PÈRE

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Sanctificetur nomen tuum

Que votre nom soit sanctifié

Mettez dans mon cœur, ô mon Dieu ! les désirs ardents que formait autrefois le Prophète, lorsqu’il disait dans la ferveur de son zèle :

«Que toute la terre loue le nom du Seigneur, que toutes les nations célèbrent à l’envi sa grandeur : la terre et tout ce qu’elle contient est au Seigneur, que tous ceux qui l’habitent publient à haute voix sa puissance et sa gloire ; que tous les royaumes et tous les empires craignent son saint nom, vous tous qui êtes les ouvrages de ses mains, bénissez le Seigneur, chantez des cantiques à son honneur, faites retentir l’univers entier de vos chants, d’allégresse et qu’il soit craint jusqu’aux extrémités de la terre.»

Mais ce que je dois désirer surtout, c’est de sanctifier moi-même votre saint nom ; ce que je dois demander, c’est que je vous glorifie dans mon état, autant qu’il dépend de moi ; c’est que je ne me borne point à de simples paroles, mais que je passe à la pratique, et que par la pureté de mes mœurs, par la ferveur de ma piété et par la sainteté de ma vie, je vous présente chaque jour un sacrifice de louanges, et que je vous rende jusqu’à la mort un hommage perpétuel.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUATRE-VINGT DIX-NEUVIÈME LECTURE : Oraison dominicale ; ce qu’il faut demander à Dieu

QUATRE-VINGT DIX-NEUVIÈME LECTURE : Oraison dominicale ; ce qu’il faut demander à Dieu

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Videte qualem caritatem dedit nobis Pater, ut filii Dei nominemur et simus.

Considérez quel amour le Père nous a témoigné, de vouloir que nous soyons appelés, et que nous soyons en effet les enfants de Dieu. 1 Jean.3.

Vous me permettez, ô mon Dieu ! vous m’ordonnez même de vous appeler mon Père, ce nom si cher à mon cœur me répond de votre tendresse pour moi, et m’assure vos miséricordes. Vous êtes mon Père, et le meilleur de tous les Pères.

Que pourriez-vous me refuser qui me fût véritablement utile ? Je ne vous demande, ô mon Père ! que ce que vous m’avez vous-même appris à vous demander ; je vous adresse les paroles mêmes que vous m’avez enseignées ; c’est vous qui m’avez dicté la prière que je vous fais : vous voulez donc l’exaucer, vous voulez m’accorder toutes les demandes qu’elle renferme.

Je ne désire rien autre chose ; tous mes véritables besoins y sont exposés. Qu’il est doux, qu’il est consolant pour moi, de savoir que j’ai dans le ciel un Père infiniment riche, infiniment puissant et infiniment bon, qui veut remédier à tous mes maux, et m’enrichir de tous les biens !

O mon Père, mon tendre Père ! je me présente devant vous avec une confiance pleine et entière, avec la confiance d’un enfant, je répands mon âme dans votre sein paternel. Que vous êtes bon de me regarder ; de me traiter comme votre enfant !

Qui suis-je, ô mon Dieu, pour être honoré de cette auguste qualité, et pour en ressentir tous les avantages ? Je suis votre enfant, que peut-il me manquer ? A ce titre, je puis tout demander, je suis sûr de tout obtenir.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUATRE-VINGT DIX HUITIÈME LECTURE : Qualités de la Prière

QUATRE-VINGT DIX HUITIÈME LECTURE : Qualités de la Prière

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Maledictus qui facit opus Dei negligenter.

Maudit celui qui fait l’ouvrage de Dieu avec négligence. Jérémie 48.

Seigneur, apprenez-moi à prier comme il faut, je ne sais de moi-même ni ce que je dois demander, ni comment le demander. Donnez-moi votre esprit saint, qui aide ma faiblesse, qui prie et qui gémisse en moi.

Parlez vous-même le premier à mon cœur, afin qu’il soit en état de vous parler ; donnez-moi l’esprit de ferveur, afin que je ne désire pas faiblement, et que je ne demande pas avec négligence des biens dont le prix est inestimable.

Faites que, dans ce saint exercice, je sois pénétré d’un profond respect pour votre présence, que je ne m’occupe que de vous seul, et que je ne m’arrête à aucune autre pensée. Vous connaissez, ô mon Dieu ! ma légèreté naturelle ; aidez-moi à la fixer. J’éviterai avec soin tout ce qui pourrait me distraire : dès que je m’apercevrai que mon esprit s’égare, je le rappellerai à la pensée de votre présence.

Augmentez, Seigneur, ma confiance ; regardez votre Fils unique mourant pour moi sur une croix : c’est en son nom que je vous prie ; c’est en m’appuyant sur ses mérites, c’est en me confiant à ses promesses, c’est en obéissant à son commandement, que j’espère obtenir de votre miséricorde tout ce qui est utile à mon salut.

Si vous différez à m’accorder ce que je vous demande, je ne me découragerai point, je continuerai, je redoublerai mes instances ; cette importunité ne vous déplaît pas, vous ne refusez rien à une prière persévérante.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

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