QUATRE-VINGT-TREIZIÈME LECTURE : De l’Extrême-Onction

QUATRE-VINGT-TREIZIÈME LECTURE : De l’Extrême-Onction

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Infirmatur quis in vobis ? inducat presbyteros Eccclesiae, et orent super eum, ungentes eum oleo in nomine Domini ; et oratio fidei salvabit infirmum et alleviabit eum Dominus ; et si in peccatis sit, remittentur ei.

Quelqu’un parmi vous est-il malade ? qu’il appelle les prêtres de l’Église, et qu’ils prient sur lui, l’oignant d’huile au nom du Seigneur, et la prière de la foi sauvera le malade ; le Seigneur le soulagera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront remis. Jacques 5.

Je vous remercie, ô mon Dieu ! de ce que vous nous avez préparé dans le sacrement de l’Extrême-Onction des remèdes salutaires et des grâces infiniment précieuses pour ces moments critiques, d’où dépend notre bonheur ou notre malheur éternel.

L’ennemi de notre salut redouble alors ses efforts pour nous perdre ; mais vous redoublez vous-même les secours ; à proportion des dangers auxquels nous sommes exposés. Vous nous fortifiez contre les rudes attaques qu’il a coutume de nous livrer aux approches de la mort.

Que vous êtes bon, ô mon Dieu, de prendre ainsi soin de nous, et de nous fournir des armes puissantes dans la circonstance la plus périlleuse de notre vie ! vous faites éclater sur nous votre miséricorde, dans le temps même où nous paraissons être livrés à votre justice.

Ne permettez pas, Seigneur, que je sois privé de ce sacrement à l’heure de la mort : je ne veux négliger aucun des secours que votre bonté paternelle nous a ménagés ; je tâcherai de mériter cette faveur par une vie chrétienne.

Je vous conjure, dès à présent, de m’accorder alors l’esprit de pénitence et de componction, qui doit accompagner la réception de ce sacrement. Faites, ô mon Dieu, que je ne paraisse devant vous qu’après m’y être préparé autant qu’il est possible ; afin que, mourant entre vos bras, je vive éternellement avec vous.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

toute grâce parfaite vient d’En-Haut

4e SEMAINE APRÈS PÂQUES : LUNDI

la flamme de l'espérance
la flamme de l’espérance

La foi, l’espérance et la charité, nous les demandons à Dieu dans notre prière, parce que tout, dans notre vie chrétienne vient de lui, comme le rappelle saint Jacques : « Tout don excellent et toute grâce parfaite vient d’En-Haut, et descend du Père des Lumières ».

A vrai dire, le monde entier vient de Dieu, entièrement. C’est ce que l’on veut exprimer quand on répète avec la Genèse que tout fut créé de rien. Mais il s’agit d’une création, c’est-à-dire de l’apparition dans l’existence d’une existence d’une réalité qui est d’un autre ordre que Dieu. Nous le signifions en appelant cette création : nature, et en disant que Dieu est d’un niveau infiniment supérieur : sur-naturel.

Or la grâce chrétienne est cette accession, cette ascension spirituelle de la nature humaine à la vie surnaturelle et divine. Par conséquent, il est facile de comprendre que la nature même des choses nous interdit de monter pat nous-mêmes jusqu’à ce niveau-là. Absolument, toujours et en tout état de cause. Nos échelles seront toujours trop courtes. Babel demeure toujours inachevée.

Aucun « humanisme » purement humain n’y suffirait. Il faut que Dieu même soit l’ascenseur, car Dieu seul nous fait monter à ce niveau. C’est l’œuvre même du Christ et de son Ascension : « Celui qui est descendu c’est le même qui est aussi monté par delà tous les cieux afin de remplir l’univers » (Éphésiens 4, 10).

Dom C. J.-N.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

QUATRE-VINGT-DOUZIÈME LECTURE : Du sacrifice de la Messe…

QUATRE-VINGT-DOUZIÈME LECTURE : Du sacrifice de la Messe…

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Ab ortu solis usque ad occasum, magnum est nomen meum in gentibus : et in omni loco sacrificatur et offertur nomini meo oblatio munda.

Depuis l’orient jusqu’au couchant, mon nom est grand parmi les nations : l’on me sacrifie en tous lieux, et l’on offre à mon nom une oblation pure. Malachie 1.

Il n’a pas suffi à votre amour pour nous, ô mon Dieu ! d’avoir sacrifié votre vie sur la croix ; vous avez voulu que ce sacrifice fût continué et renouvelé tous les ans sur l’autel, pour nous en appliquer les mérites.

Mon cœur pourra-t-il suffire à tous les sentiments qu’exige de lui un don si ineffable, un sacrifice si saint, si excellent et si efficace ? Je veux, mon Sauveur ! répondre à votre amour, et me mettre en état de participer aux grâces que vous y répandez sur les âmes fidèles.

J’assisterai tous les jours à la messe avec le plus de dévotion qu’il me sera possible ; en entrant dans l’Église, je regarderai l’autel comme un second calvaire ; je m’y tiendrai toujours dans une posture respectueuse, évitant avec soin tout ce qui pourrait me distraire de l’attention que je dois à ces redoutables mystères.

J’unirai mes intentions à celles du prêtre qui offre le sacrifice ; ce sera pour rendre hommage à votre majesté, pour vous remercier des faveurs que vous m’avez déjà accordées, pour satisfaire à votre justice, et pour obtenir les grâces dont j’ai besoin.

À l’élévation je produirai des actes de foi, d’adoration, pendant la communion du prêtre, j’exciterai dans mon coeur un désir ardent de m’unir à vous, et je formerai la résolution de me mettre en état de vous recevoir au plus tôt.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

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