Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Des chrétiens, mais des porteurs de la guérison de Dieu

Des chrétiens, mais des porteurs de la guérison de Dieu

Le Dieu que nous avons à connaître, c’est le Père d’amour et de compassion que le Christ nous présente dans l’Évangile et auquel nous avons à nous convertir chaque jour.

LE PAPE FRANÇOIS

ANGELUS

Place Saint-Pierre
dimanche 4 février 202

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Chers frères et sœurs, bonjour !

L’Évangile de la liturgie nous montre Jésus en mouvement : en effet, il vient de terminer sa prédication et, après avoir quitté la synagogue, il se rend chez Simon Pierre, où il guérit sa belle-mère ; puis, vers le soir, il ressort vers la porte de la ville, où il rencontre de nombreux malades et démoniaques et les guérit ; le lendemain matin, il se lève tôt et sort prier ; et enfin il repart à travers la Galilée (voir Mc 1,29-39). Jésus en mouvement.

Concentrons-nous sur ce mouvement continu de Jésus, qui nous dit quelque chose d’important sur Dieu et, en même temps, nous pose quelques questions sur notre foi.

Jésus qui va à la rencontre de l’humanité blessée nous montre le visage du Père. Il se peut qu’en nous il y ait encore l’idée d’un Dieu lointain, froid, indifférent à notre sort. L’Évangile nous montre cependant que Jésus, après avoir enseigné dans la synagogue, sort pour que la Parole qu’il a prêchée puisse atteindre, toucher et guérir les gens.

Ce faisant, il nous révèle que Dieu n’est pas un maître détaché qui nous parle d’en haut ; au contraire, c’est un Père plein d’amour qui se rapproche, qui visite nos maisons, qui veut sauver et libérer, guérir de toute maladie du corps et de l’esprit.

Dieu est toujours proche de nous. L’attitude de Dieu peut s’exprimer en trois mots : proximité, compassion et tendresse. Dieu qui s’approche pour nous accompagner, tendrement, et nous pardonner. N’oubliez pas ceci : proximité, compassion et tendresse. C’est l’attitude de Dieu.

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Cette marche incessante de Jésus nous interpelle. Nous pouvons nous demander : avons-nous découvert le visage de Dieu comme Père de miséricorde ou croyons-nous et proclamons-nous un Dieu froid, un Dieu lointain ? La foi nous rend-elle anxieux quant au voyage ou est-elle pour nous une consolation intime qui nous laisse tranquille ?

Prions-nous juste pour nous sentir en paix ou la Parole que nous entendons et prêchons nous amène-t-elle, comme Jésus, à rencontrer les autres, à répandre la consolation de Dieu ? Il serait bon que nous nous posions ces questions.

Regardons donc le chemin de Jésus et rappelons-nous que notre premier travail spirituel est celui-ci : abandonner le Dieu que nous croyons connaître et nous convertir chaque jour au Dieu que Jésus nous présente dans l’Évangile, qui est le Père de l’amour. et le Père de compassion.

Le Père proche, compatissant et tendre. Et lorsque nous découvrons le vrai visage du Père, notre foi mûrit : nous ne restons plus des « chrétiens de sacristie » ou des « chrétiens de salon », mais nous nous sentons appelés à devenir porteurs de l’espérance et de la guérison de Dieu.

Sainte Marie, Femme sur le Chemin, aide-nous à annoncer et à témoigner du Seigneur proche, compatissant et tendre.

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APRÈS ANGÉLUS

Chers frères et sœurs !

Le 10 février, en Asie de l’Est et dans différentes parties du monde, des millions de familles célébreront le Nouvel An lunaire. Mes salutations cordiales leur parviennent, avec l’espoir que cette célébration soit l’occasion de vivre des relations d’affection et des gestes d’attention, qui contribueront à créer une société solidaire et fraternelle, où chaque personne est reconnue et accueillie dans sa dignité inaliénable.

Tout en invoquant la bénédiction du Seigneur sur chacun, je vous invite à prier pour la paix, à laquelle le monde aspire et qui, aujourd’hui plus que jamais, est menacée en de nombreux endroits. Ce n’est pas la responsabilité de quelques-uns, mais de toute la famille humaine : coopérons tous à sa construction avec des gestes de compassion et de courage !

Et nous continuons de prier pour les populations qui souffrent de la guerre, notamment en Ukraine, en Palestine et en Israël.

Aujourd’hui, en Italie, on célèbre la Journée de la vie, sur le thème « La force de la vie nous surprend ». Je me joins aux évêques italiens dans l’espoir de dépasser les visions idéologiques pour redécouvrir que chaque vie humaine, même la plus marquée par des limites, a une immense valeur et est capable de donner quelque chose aux autres.

Je salue les jeunes de nombreux pays venus pour la Journée mondiale de prière et de réflexion contre la traite, qui sera célébrée le 8 février, en mémoire de sainte Joséphine Bakhita, la religieuse soudanaise qui était esclave lorsqu’elle était enfant.

Aujourd’hui encore, de nombreux frères et sœurs sont trompés par de fausses promesses, puis soumis à l’exploitation et aux abus. Unissons-nous tous pour lutter contre le phénomène mondial dramatique de la traite des êtres humains.

Nous prions également pour les morts et les blessés lors des incendies dévastateurs qui ont frappé le centre du Chili.

Et je salue vous tous qui êtes venus de Rome, d’Italie et de nombreuses parties du monde. Je salue en particulier les consacrés et les consacrées de plus de 60 pays qui participent à la rencontre « Pèlerins d’espérance sur le chemin de la paix », promue par le Dicastère pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique.

Je salue les élèves de Badajoz (Espagne) et ceux de l’École Salésienne « Sévigné » de Marseille ; ainsi que les fidèles polonais de Varsovie et d’autres villes ; et les groupes de San Benedetto del Tronto, Ostra et Cingoli. Et je vois là des drapeaux japonais, je salue les Japonais ! Et je vois des drapeaux polonais, je salue les Polonais, vous tous et les enfants de l’Immaculée Conception.

Je souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt !


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La colère est à l’origine des guerres et de la violence

La colère est à l’origine des guerres et de la violence,

mais il y a aussi « une sainte indignation »

Dans sa catéchèse lors de l’audience générale du mercredi 31 janvier, le Pape a défini la colère comme un vice omniprésent et destructeur de relations humaines. Si la colère doit être surmontée par le pardon et la réconciliation, une personne qui ne serait jamais en colère ne serait «ni chrétienne, ni humaine».  Elle a sa propre force omniprésente qui persiste dans le temps, c’est pourquoi il faut y remédier rapidement en exerçant « l’art du pardon, si cela est humainement possible. » Mais on n’est ni humain ni chrétien si l’on ne s’indigne pas face à l’injustice.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Salle Paul VI
Mercredi 31 janvier 2024

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Catéchèse – Les vices et les vertus – 6. La colère

Chers frères et sœurs, bonjour !

Ces dernières semaines, nous traitons du thème des vices et des vertus, et aujourd’hui nous nous arrêtons pour réfléchir sur le vice de la colère. Il s’agit d’un vice particulièrement sombre, et peut-être le plus facile à détecter d’un point de vue physique.

La personne dominée par la colère peut difficilement la dissimuler : on le reconnaît aux mouvements de son corps, à son agressivité, à sa respiration laborieuse, à son regard obscur et renfrogné.

Dans sa manifestation la plus aiguë, la colère est un vice qui ne laisse aucun répit. Si elle naît d’une injustice subie (ou ressentie comme telle), elle ne se déchaîne souvent pas contre le coupable, mais contre le premier malchanceux.

Il y a des hommes qui retiennent leur colère au travail, se montrant calmes et compatissants, mais qui, une fois à la maison, deviennent insupportables pour la femme et les enfants. La colère est un vice omniprésent : elle est capable de nous priver de sommeil et de nous faire constamment comploter dans notre esprit, incapables de trouver une barrière pour raisonner et penser.

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La colère est un vice destructeur des relations humaines. Il exprime l’incapacité à accepter la diversité de l’autre, surtout lorsque ses choix de vie divergent des nôtres.

Elle ne s’arrête pas au mauvais comportement d’une personne, mais jette tout dans la marmite : c’est l’autre, l’autre tel qu’il est, l’autre en tant que tel qui provoque la colère et le ressentiment. On se met à détester le ton de sa voix, les gestes banals de la vie quotidienne, ses façons de raisonner et de sentir.

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Lorsque la relation atteint ce niveau de dégénérescence, la lucidité est désormais perdue. La colère fait perdre la lucidité. Car l’une des caractéristiques de la colère est parfois qu’elle ne s’apaise pas avec le temps. Dans ce cas, même la distance et le silence, au lieu d’apaiser le poids de l’incompréhension, l’amplifient.

C’est pour cette raison que l’apôtre Paul – comme nous l’avons entendu – recommande à ses chrétiens d’aborder immédiatement le problème et de tenter une réconciliation : « Que le soleil ne se couche pas sur votre colère » (Ep 4,26). Il est important que tout soit résolu immédiatement, avant que le soleil ne se couche.

Si un malentendu survient pendant la journée et que deux personnes ne se comprennent plus, se sentant soudain éloignées l’une de l’autre, la nuit ne doit pas être livrée au diable. Le vice nous maintiendrait éveillés dans l’obscurité, ruminant nos raisons et nos erreurs inexplicables qui ne sont jamais les nôtres et toujours celles de l’autre.

C’est ainsi : lorsqu’une personne est dominée par la colère, elle dit toujours que le problème vient de l’autre ; elle n’est jamais capable de reconnaître ses propres fautes, ses propres déficiences.

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Dans le « Notre Père », Jésus nous fait prier pour nos relations humaines qui sont un terrain miné : un plan qui ne s’équilibre jamais parfaitement. Dans la vie, nous avons affaire à des débiteurs qui nous sont redevables, tout comme nous n’avons certainement pas toujours aimé tout le monde à sa juste mesure.

À certains, nous n’avons pas rendu l’amour qui leur était dû. Nous sommes tous des pécheurs, tous, et tous nous avons des comptes dans le rouge : il ne faut pas l’oublier ! Pour cela tous nous devons apprendre à pardonner pour être pardonnés.

Les hommes ne restent pas ensemble s’ils ne pratiquent pas aussi l’art du pardon, pour autant que cela soit humainement possible. Ce qui peut contrer la colère, c’est la bienveillance, l’ouverture du cœur, la douceur, la patience.

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Mais à propos de la colère, il faut dire une dernière chose. C’est un vice terrible, a-t-on dit, il est à l’origine des guerres et des violences. Le poème de l’Iliade décrit « la colère d’Achille », qui sera la cause d’un « deuil infini ». Mais tout ce qui naît de la colère n’est pas mauvais. Les anciens savaient bien qu’il y a en nous une part d’irascibilité qui ne peut et ne doit pas être niée.

Les passions sont, dans une certaine mesure, inconscientes : elles se produisent, ce sont des expériences de la vie. Nous ne sommes pas responsables de l’apparition de la colère, mais toujours de son développement. Et parfois, il est bon que la colère soit évacuée de la bonne manière.

Si une personne ne se met jamais en colère, si elle n’est pas indignée par une injustice, si elle ne ressent pas un frémissement dans ses tripes face à l’oppression d’une personne faible, cela signifierait que cette personne n’est pas humaine, et encore moins chrétienne.

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La sainte indignation existe, qui n’est pas la colère mais un mouvement intérieur, une sainte indignation. Jésus l’a connue plusieurs fois dans sa vie (cf. Mc 3,5) : il n’a jamais répondu au mal par le mal, mais dans son âme il a ressenti ce sentiment et, dans le cas des marchands du Temple, il a accompli une action forte et prophétique, dictée non par la colère, mais par le zèle pour la maison du Seigneur (cf. Mt 21,12-13).

Nous devons bien distinguer : une chose est le zèle, la sainte indignation, une autre est la colère qui est mauvaise.

Il nous appartient, avec l’aide de l’Esprit Saint, de trouver la juste mesure des passions, de bien les éduquer pour qu’elles s’orientent vers le bien et non vers le mal. Merci.

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Je salue cordialement les personnes de langue française, particulièrement les jeunes provenant des établissements scolaires de France.

Frères et sœurs, apprenons à nous exercer à l’art de la réconciliation et du pardon afin de vaincre le vice de la colère et d’ouvrir des voies de paix dans nos relations quotidiennes.

Que Dieu vous bénisse !


APPEL

Demain sera célébrée en Italie la Journée nationale des victimes civiles de la guerre. Au souvenir dans la prière de tous ceux qui sont morts au cours des deux conflits mondiaux, associons également les nombreux  — trop nombreux — civils, victimes innocentes des guerres qui ensanglantent malheureusement encore notre planète, comme cela a lieu au Moyen-Orient et en Ukraine.

Que leur cri de douleur puisse toucher les cœurs des responsables des nations et susciter des projets de paix. Quand on lit les récits, ces jours-ci, de la guerre, il y a tant de cruauté, tant! Demandons au Seigneur la paix, qui est toujours douce, et jamais cruelle.


Résumè de la catéchèse du Saint-Père

Chers frères et sœurs,

réfléchissons aujourd’hui sur le vice de la colère. Il est envahissant et capable de nous priver de sommeil. C’est un vice destructeur des relations humaines. L’une des caractéristiques de la colère, c’est qu’elle ne s’apaise pas toujours avec le temps.

S’opposent à elle la bienveillance, l’ouverture du cœur, la douceur et la patience. Nous ne sommes pas responsables de la colère, mais de son développement. Parfois, il est bon qu’elle se manifeste de la bonne manière. Il nous faut donc, avec l’aide de l’Esprit Saint, trouver la juste mesure des passions, afin de les éduquer pour les orienter vers le bien.


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invoquer Jésus pour se libérer de ses chaînes

invoquer Jésus pour se libérer de ses chaînes

Pour ce dernier angélus de janvier, le Pape François a parlé  sur les différentes chaînes qui briment et oppressent l’homme, et sur le rôle de Jésus pour l’en libérer et vivre de manière plus sereine.

Le Pape met en garde contre ce qui étouffe la liberté : les addictions, les modes dominantes, la peur, «l’idolâtrie du pouvoir, qui génère des conflits et recourt à des armes qui tuent ou utilisent l’injustice économique et la manipulation de la pensée». L’invitation est de prier l’Esprit Saint pour qu' »à la place de la violence et des cris de haine soient la liberté et la paix« .

LE PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
dimanche 28 janvier 2024

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Chers frères et sœurs, bonjour !

L’Évangile d’aujourd’hui nous présente Jésus alors qu’il libère une personne possédée par un « mauvais esprit » (voir Mc 1,21-28), qui le tourmentait et continuait à le faire crier (voir vv. 23,26). C’est ce que fait le diable : il veut posséder pour « enchaîner nos âmes ».

Enchaîner nos âmes : c’est ce que veut le diable. Et nous devons faire attention aux « chaînes » qui étouffent notre liberté. Parce que le diable vous enlève toujours votre liberté. Essayons donc de donner des noms à quelques-unes de ces chaînes qui peuvent nous serrer le cœur.

Je pense aux addictions, qui asservissent, toujours insatisfaits, et dévorent l’énergie, les biens et l’affection; Je pense aux modes dominantes, qui poussent vers un perfectionnisme impossible, un consumérisme et un hédonisme, qui marchandisent les gens et ruinent leurs relations.

Et d’autres chaînes : il existe des tentations et des conditionnements qui minent l’estime de soi, la sérénité et la capacité de choisir et d’aimer la vie ;
une autre chaîne : la peur, qui fait regarder l’avenir avec pessimisme, et l’intolérance, qui rejette toujours la faute sur les autres ;
et puis il y a la très laide chaîne : l’idolâtrie du pouvoir, qui génère des conflits et recourt à des armes qui tuent ou qui utilisent l’injustice économique et la manipulation de la pensée.
Il existe de nombreuses chaînes dans notre vie.

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Et Jésus est venu nous libérer de toutes ces chaînes. Et aujourd’hui, au défi du diable qui lui crie : « Que veux-tu […] ? Es-tu venu nous ruiner ? » (v. 24), répond : « Tais-toi ! Sortez de lui ! (v. 25). Jésus a le pouvoir de chasser le diable. Jésus nous libère de la puissance du mal, et soyons prudents : il chasse le diable mais ne dialogue pas avec lui !

Jamais Jésus n’a dialogué avec le diable ; et lorsqu’il fut tenté dans le désert, ses réponses furent des paroles tirées de la Bible, jamais un dialogue. Frères et sœurs, il n’y a pas de dialogue avec le diable ! Attention : vous ne parlez pas au diable, car si vous commencez à lui parler, il gagne toujours. Sois prudent.

Alors que faire lorsque nous nous sentons tentés et opprimés ? Négocier avec le diable ? Non, vous ne négociez pas avec lui. Il faut invoquer Jésus : invoquez-le là où nous sentons que les chaînes du mal et de la peur se resserrent le plus fortement.

Le Seigneur, avec la force de son Esprit, veut répéter aujourd’hui aussi au malin : « Va-t’en, laisse ce cœur tranquille, ne divise pas le monde, les familles, les communautés ; laissez-les vivre en paix, afin que fleurissent les fruits de mon Esprit, pas les vôtres – ainsi dit Jésus – afin que l’amour, la joie, la douceur règnent parmi eux, et qu’au lieu de la violence et des cris de haine il y ait la liberté et la paix ».

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Alors demandons-nous : est-ce que je veux vraiment me libérer de ces chaînes qui me serrent le cœur ? Et puis, est-ce que je sais dire « non » aux tentations du mal, avant qu’elles ne s’insinuent dans l’âme ? Finalement, est-ce que j’invoque Jésus, est-ce que je lui permets d’agir en moi, de me guérir intérieurement?

Que la Sainte Vierge nous protège du mal.

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Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

Depuis trois ans, les cris de douleur et le bruit des armes ont remplacé le sourire qui caractérise la population du Myanmar. Je me joins donc à la voix de certains évêques birmans, « pour que les armes de destruction se transforment en outils de croissance en humanité et en justice ».

La paix est un chemin et j’invite toutes les parties impliquées à franchir des étapes de dialogue et à se revêtir de compréhension, afin que la terre du Myanmar atteigne l’objectif de réconciliation fraternelle. Le transit de l’aide humanitaire est autorisé pour garantir les nécessités de chaque personne.

Et c’est la même chose au Moyen-Orient, en Palestine, en Israël, et partout où il y a des combats : respectez les populations ! Je pense toujours de tout cœur à toutes les victimes, notamment civiles, causées par la guerre en Ukraine. S’il vous plaît, écoutez leur cri pour la paix : le cri du peuple, fatigué de la violence et qui veut que cesse la guerre, qui est un désastre pour le peuple et une défaite pour l’humanité !

J’ai appris avec soulagement la libération des religieux et des autres personnes kidnappées avec eux en Haïti la semaine dernière. Je demande que ceux qui sont encore kidnappés soient libérés et que toutes les formes de violence prennent fin ; chacun doit apporter sa contribution au développement pacifique du pays, pour lequel un soutien renouvelé de la communauté internationale est nécessaire.

J’exprime ma proximité avec la communauté de l’église Sainte Marie Draperis d’Istanbul, qui a subi une attaque armée pendant la messe qui a fait un mort et plusieurs blessés.

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Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de la lèpre. J’encourage ceux qui participent au sauvetage et à la réinsertion sociale des personnes touchées par cette maladie qui, bien qu’en déclin, reste parmi les plus redoutées et touche les plus pauvres et les plus marginalisés.

Je salue vous tous qui êtes venus de Rome, d’Italie et de nombreuses parties du monde… Je m’adresse maintenant à vous, garçons et filles de l’Action catholique, des paroisses et des écoles catholiques de Rome. Vous arrivez au terme de la « Caravane de la Paix », au cours de laquelle vous avez réfléchi sur l’appel à être les gardiens de la création, don de Dieu.

Merci pour votre présence ! Et merci pour votre engagement à bâtir une société meilleure. Écoutons maintenant le message que vos amis, ici à côté de moi, vont nous lire.

Je souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Vous avez vu que les jeunes, les enfants de l’Action catholique sont bons !Bon déjeuner et à bientôt


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse